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La chronologie de la Révolution Française dans Assassin's Creed : Unity #1
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[法語聽寫] La chronologie de la Révolution Française dans Assassin's Creed : Unity #1
Bonjour à tous et bienvenue dans Histoire en Jeux ! Aujourd'hui, nous allons parler d'« Assassin's Creed Unity ». Comme ces prédécesseurs, c'est un jeu d'action-aventure développé par le studio Ubisoft Montréal avec un budget de 70 millions d'euros, ce qui en fait un des jeux les plus importants de la franchise Assassin's Creed. Pour tous ceux qui ne connaissent pas la série des Assassin's Creed, c'est pas la []. Voici tout de suite un petit résumé.
Les jeux Assassin's Creed reposent sur le concept de mémoire génétique qui veut que l'histoire de nos ancêtres est enregistrée dans notre ADN. Une machine l'Animus est capable de lire cette mémoire et nous permet de remonter le temps pour revivre le passé. Mais se remonter le temps [sont] aussi un prétexte pour la mise en scène d'un conflit ancestral totalement inventé par Ubisoft entre l'ordre des Templiers et la confrérie des assassins. Chaque groupe se bat pour sa vision de l'homme et de son développement. Les Templiers souhaitent contrôler les populations alors que les assassins sont pour le libre arbitre. Ce conflit se déroule dans le passé mais aussi dans le présent, puisque les Templiers du présent recherchent dans le passé de certains assassins les traces des fragments d'Éden.
Les artéfacts ayant appartenu à une ancienne civilisation et contenant les secrets du développement humain. Après avoir parlé de la troisième croisade, de la Rennaissance italienne, de l'âge d'or de la piraterie dans les Caraïbes, et de la guerre d'indépendence américaine, Ubisoft s'est attaqué à un très gros morceau de l'histoire de France, la Révolution française. Est-ce que ce jeu peut nous permettre de comprendre les enjeux autour de la Révolution française ? Vérifions !
Votre aventure commence en 1307 lorsque l'ordre des Templiers se fait attaquer et détruire par le roi de France, Philippe IV. On assiste à l'arrestation et à l'exécution du grand maître de l'ordre, Jacques de Molay. Mais surtout, on l'entend prononcer sa ô combien connue malédiction à l'encontre du pape Clément V et du roi Philippe.
Je vous maudis ! Soyez maudits jusqu'à la treizième génération de votre sang ! Soyez tous damnés !
Et là, je vous entends déjà. Vous êtes en train de vous dire derrière votre écran : Mais qu'est-ce qu'on fait au XIVe siècle alors que la Révolution doit se dérouler au XVIIIe ? Et vous auriez entièrement raison, sauf que les développeurs créent un lien très fort entre la malédiction de Jacques de Molay et Louis XVI, le roi qui meurt durant la Révolution française. Il serait en effet le dernier roi à souffrir de la malédiction du grand maître de l'ordre du Temple.
Mais... il y a un petit problème. Il n'y a absolument aucune source historique à la malédiction de Jacques de Molay. En fait, c'est une croyance populaire qui a fait naître la malédiction. Philippe IV et ses trois fils sont morts très rapidement. Du coup, les gens de l'époque se sont dit : « Oh non ! Il y a une malédiction ! » Philippe IV est mort alors qu'il était en train de chasser en forêt. Louis X meurt d'une grosse fièvre. Il a joué une partie de jeu de paume. Il boit de l'eau glacée, grosse fièvre. Il meurt à seulement 26 ans et après un ans et six mois de règne. Apparemment le sport, c'était pas vraiment [??]. Philippe V meurt d'une grosse dysenterie à seulement 29 ans après avoir régné cinq ans et un mois. Charles IV, le dernier des fils, meurt à 33 ans d'une grave maladie après six ans de régne. Allez ! On y croit, la malédiction a existé, mais en fait, non, si on compte treize générations, on arrive au grand dauphin, le fils de Louis XIV, on est bien avant Louis XVI. Bref, historiquement, ça ne tient pas. Il n'y a absolument aucun argument pour prouver l'existence de cette malédiction. Ce qui veut dire que le jeu se base sur une croyance populaire, et non pas des faits scientifiquement prouvés. Ça commence très très bien, cette affaire. Ça commence très très bien. Moi, je vous le dis.
Revenons-en au scénario du jeu. Après votre passage au XIVe siècle, vous êtes directement envoyé en 1776 où vous incarnez Arno, un garçon de dix ans. Alors que vous jouez dans le château de Versailles, votre père se fait assassiner. Vous êtes alors recueilli par M. de la Serre. Quelques années plus tard, vous avez grandi. Vous avez une vingtaine d'années. Vous êtes jeune, [impétueux], un peu joueur et totalement casse-cou. Au grand [désarroi] de votre père adoptif, à qui vous devez remettre une mystérieuse. Vous le retrouvez au Palais des Menus-Plaisirs lors de la scéance introductive des états généraux.
Les développeurs auraient dû regarder quelques gravures des états généraux de 1789, celle-ci par exemple, et ils se rendraient compte que leur reproduction de la salle des états ne ressemble pas du tout aux gravures. [Mise à part] la salle des états, vous avez remarqué que les députés du tiers état sont habillés comme les nobles alors que justement ils avaient décidé de s'habiller en noir pour se démarquer de la noblesse. Et ces bavardages, vous avez entendu ces bavardages ? Et ben, en réalité, ils ont vraiment eu lieu, mais pour une raison très simple. La veille lors de l'ouverture religieuse des états généraux, le roi ne s'était adressé qu'aux députés du clergé et de la noblesse. Les députés du tiers état du coup [étaient ressortis] un peu refroidis du château de Versailles. [étant? et temps?] qu'on en est à parlé des choses qui sont bien retranscrites. Écoutez les discours du roi. Les développeurs ont [repris le ferais] discours. Si, si ! Je vous le jure.
Puis retour au château de Versailles, pour courtiser Élise, le fille de M. de la Serre, une magnifique rousse au regard de feu, hum, hum, je m'égare. Vous assistez malgré vous à l'assassinat de son père en plein [milieu] de la cour de [??]. Vous êtes accusé de son meurtre et vous êtes incarcéré à la Bastille où vous rencontrez Bellec, un maître assassin qui vous apprend que votre père était lui aussi un assassin et que M. de la Serre était au contraire un Templier. Vous voici donc embarquez dans le conflit assassins contre Templiers. Et boum ! c'est la prise de la Bastille. Ça se passait pas comme ça dans la bande-annonce !
Dans la bande-annonce : ...
Et dans le jeu : ...
Dans la bande-annonce : ...
Et dans le jeu : ...
Dans la bande-annonce : ...
Et dans le jeu : ...
6:41
Bref, pour vous échapper de votre prison en réalisant un magnifique saut de la foi depuis le sommet de la Bastille et vous rejoignez la confrérie des assassins avec le seul but de servir le [credo] de la confrérie... non, je déconne. Vous voulez juste vous venger.
J'en ai assez de fuir mes échecs. M. de la Serre, mon père... je tiens à me racheter.
Votre mentor, le marquis de Mirabeau, [vous lance] alors sur la piste du meurtrier, bien évidemment, un templier. Vous remontez la piste en tuant quelques intermédiaires. Élise, fille d'un templier, se retrouve traquée par ses anciens camarades, ceux qui la forcent à [sa lir à vous??] mais la Révolution vous rattrape, vous et la belle Élise. Mirabeau est retrouvé mort, et sa trop grande proximité avec le roi vous oblige à aller récupérer [des] papiers compromettants pour l'ordre dans le coffre secret du roi dans le palais des Tuileries. Le jour de sa prise les Parisiens en colère. Vous vengez la mort de Mirabeau et reprenez le cours normal de votre traque. La piste [s'affine?] et vous savez que le grand maître de l'ordre des Templiers se rendra place de la Révolution. Le 21 janvier 1793, jour de l'exécution du roi.
Je meurs innocent ! Messieurs, je suis innocent de tout ce dont on m'inculpe. Je souhaite que mon sang puisse cimenter le bonheur des Français !
Telle est la vérité pour laquelle a péri de Molay : le droit divin des rois n'est rien de moins que le reflet du soleil sur l'or. Lorsque la couronne et la mitre tombent en poussière, ce sont ceux qui contrôlent l'or qui forgent l'avenir.
Mais maleureusement, vous échouez à le tuer. À cause d'un trop grand nombre de faux pas et de désobéissance, vous êtes exclu de la confrérie. Totalement déprimé, vous retournez à Versailles, et [pour_ger] votre peine dans l'alcool. Élise vous retrouve. Vous re[??] et vous retournez à Paris où Robespierre a pris le pouvoir. Pour atteindre votre cible, vous décrédibilisez Robespierre devant le peuple lors de la première fête de l'être suprême sur le Champ-de-Mars. Vous le forcez à vous dire où se trouve le meurtrier de M. de la Serre, et vous le laissez aux mains du peuople. Vous vengez la mort de votre père. Élise meurt. L'histoire principale du jeu est finie. Nous sommes en 1794.
Tout ce que nous faisons, tout ce que nous sommes... débute... et prend fin... avec nous.
Non, mais vous êtes sérieux là ? Vous faites un jeu sur la Révolution française et c'est tout ce que vous trouvez à dire ? Arno donc, je résume, il veut [séduire?] Élise et se venger. [] la Révolution ça [l'en merde plus qu'autre] chose. Je sais que les jeux d'Assassin's Creed ne sont pas des livres d'histoire, mais quand même qunad on parle de la Révolution française, il y a un certain nombre d'événements dont on est obligé de parler, parce que sinon, on arrive pas trop à comprendre la période.
Désolé, je me suis un peu emporté. J'ai fait les missions multi-joueurs, j'ai aussi fait les récits parisiens et j'ai mieux regardé les [flash back?], et on en apprend un peu plus sur la Révolution française, mais alors par contre, c'est le bordel.
Le serment du jeu de paume était totalement laissé de côté. On entend parler que de Mirabeau et de sa célèbre [punchline] lorsque le marquis de Dreux-Brézé veut le mettre dehors avec les autres députés.
Car nous ne quitterons nos places que par la puissance des baïonnettes !
Et vous ne verrez pas un seul [banc] de Paris [ce_sa????? imprimé] du premier article de la DDHC, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Et on trouve ces papiers avant même que la Déclaration n'a été déclarée. On assiste aussi à des moments forts comme la marche des femmes sur Versailles en octobre 1789. On peut d'ailleurs saluer Ubisoft d'avoir pensé à mettre quelques hommes. Et parmi les hommes, ils sont présents dans la cinématique, on pourrait même penser que l'un d'eux est [Stanislas Maillard], un des héros de la Révolution. Il a participé à la prise de la Bastille, et il est vrai qu'il a participé. Il était un des meneurs de cette marche.
On apprend aussi comment les Templiers ont joué un rôle dans la mort du roi. Là encore, les développeurs ont préféré suivre une idée populaire. La condamnation ne s'est pas jouée à une seule voix, mais à 366 pour la mort contre 365 pour l'emprisonnement. On a droit à une série de missions autour du combat polique entre les Girondins et les Montagnards dans les années 1793 et 1794. Dans une première mission, on doit sauver les députés girondins [mis en état] d'arrestation par les Montagnards. Ensuite on assiste à la mise en place de la loi des suspects. Vous savez cette loi qui a provoqué entre 300 000 et 500 000 arrestations. Ensuite, on assiste à la mort de Danton, qui nous demande de sauver ses amis girondins. Enfin, cette série de missions se termine avec une mission d'[extermination], [au quartier] général des Jacobins. La présentation de Bonaparte insiste sur son [implication] dans la répression de l'insurrection royaliste du 5 octobre 1795. Lorsqu'il fit tirer la mitraille sur les royalistes devant l'église Saint-Roch pendant trois quarts d'heure. Ah non, j'oubliais. On doit aussi empêcher la tentative d'assassinat contre Napoléon en décembre 1800. Sinon, avec la vie de Napoléon, vous [pouviez] fait un jeu totalement à part. Et là encore, je [vous ai mis] les événements dans l'ordre chronologique. Dans le jeu, ils sont totalement dans le désordre.
Pour l'ordre des missions multi-joueurs, on va procéder à un tirage au sort, parce que l'ordre chronologique, on s'en fout. Donc, une des premières missions qui sortira...
Finalement, les grands événements de la Révolution française sont bien présents, mais la chronologie est tellement [charcutée]. Les événements sont tellement abordés dans un ordre anarchique qu'on ne comprend absolument rien à l'ensemble de la période. En fait, si on regarde bien, il y a deux jeux. Il y a l'histoire principale durant laquelle vous allez vous impliquer dans la Révolution, mais uniquement pour servir votre vengeance. Et il y a toutes les missions multi-joueurs, dans lesquelles vous allez vraiment être acteur des principaux événements de la Révolution. D'ailleurs, ne soyez pas étonnés ! Vous allez vous amuser uniquement pendant les missions multi-joueurs. [il ???? principal et assez ??].
Mais attention ! Quand je dis que vous allez participer à la Révolution, ne vous attendez pas à changer totalement son cours ! Elle va se dérouler tel qu'elle doit le faire. Et votre personnage, votre héros, va aider [au bon] déroulement des événements.
Merci à tous d'avoir regardé cette vidéo. J'espère qu'elle vous aura plu. N'hésitez pas à laisser des commentaires, à partager la vidéo, et surtour, à vous abonner la chaîne. On se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode d'Histoire en Jeux.
[法語聽寫] Les bergers britanniques dans Age of Empires 2
Dans le jeu Age of Empires 2, les bergers britanniques travaillent 25% plus rapidement.
Bonjour à tous. On se retrouve aujourd'hui pour un nouveau format. L'habitude, quand je parle d'un jeu, j'en parle longtemps, mais là, non. On va regarder un détail dans un jeu, et c'est tout.
Alors c'est quoi ? Age of Empires 2, sorti en 1997 et réédité en 2019. Ce jeu est tellement mythique qu'on a même plus besoin de le présenter.
Si, vite fais alors.
C'est un jeu de stratégie en temps réel, dans lequel on prend le contrôle d'une des 37 civilisations médiévales présentes pour revivre des événements de leur histoire en mode solo, ou pour organiser des batailles uchroniques en mode multi-joueur.
Chaque civilisation possède des batiments uniques, des technologies uniques, des unités uniques, et des bonus uniques.
Mais dans le jeu, un des éléments les plus importants, ce sont les villageois. Ils coupent du bois, extraient de la pierre, de l'or, construisent et réparent des batiments, mais surtout, ils chassent et lèvent des moutons, et cultivent de la nourriture. Ils peuvent aussi combattre mais... c'est pas leur point fort.
De base, les bergers ramassent la nourriture à une vitesse de 0,33 nourriture par seconde. Avec leurs bonus, les bergers britanniques ramassent à une vitesse de 0,41 nourriture par seconde.
牧羊人一般以每秒0.33食物的速度採集食物,而不列顛的牧羊人則是每秒採集0.41食物。
De quoi changer le cours d'une guerre ? On pourrait penser que c'est un bonus de tout pourri, mais on peut trouver une explication historique.
Au Moyen Âge, le commerce de la laine était très important en Angleterre. Les laines anglaises, en particulier celles du pays de Galles et du sud-ouest du Lincolnshire, étaient les plus prisées d'Europe occidentale. Elles étaient principalement exportées vers les Flandres, la France ou l'Italie, où se trouvaient les meilleurs ateliers de tailleurs. En 1280, les britanniques exportent environ 25 000 balles de laine, et jusqu'à plus de 39 000 balles par an au début du quatorzième siècle.
在中世紀的英格蘭,羊毛貿易十分重要。英國的羊毛,尤其是來自威爾斯、林肯郡西南部的羊毛,是最受西歐歡迎的羊毛,主要外銷於法蘭德斯、法蘭西、意大利等地。一二八〇年,不列顛人共出口約二萬五千包〔balle〕羊毛。至十四世紀初,每年出口三萬九千多包。
Oui, on dit « balles de laine », et pas « sacs de laine ».
En 1297, les barons anglais déclarent que la laine est le bijou de la nation. Et pour symboliser cette importance, le roi Edouard III impose que le « lord chancellor » siège sur un fauteuil garni d'un coussin de laine, le woolsack.
一二九七年,英國地方男爵宣告,羊毛為國家之寶。英王愛德華三世為了彰顯其重要性,更規定大法官〔lord chancellor〕必須坐在羊毛墊座上。
Heureusement, il ne fabriquait pas de clou.
Les abbayes cisterciennes ou de grandes familles comme les Paston, William de la Pole au quatorzième siècle construisent leur fortune sur le commerce de la laine. Ils comptent même leur richesse en moutons.
熙篤會修道院或巴斯頓、威廉德拉保爾等十四世紀的大家族,都因羊毛貿易而致富,甚至以羊來計算財富。
Ça, c'est ma maison, 20 000 moutons. Et ça, c'est ma piscine, 5 000 moutons. Et ça, c'est ma voiture, 2 moutons.
喏,這我家,要兩萬頭羊。這是我的泳池,要五千頭羊。這是我的車,要兩頭羊。
Ce commerce rapportait tellement d'argent qu'au quatorzième et quinzième siècle, les marchants et propriétaires terriens financent la construction d'églises pour le salut de leur âme. Ces églises sont surnommées les « wool church ».
Les moutons sont très importants dans le mode multi-joueur d'Age of Empires 2. Une mauvaise gestion des moutons au début de partie peut vous faire perdre de temps et vous coûter la victoire. Ça vous fait sourire. Et bien, dites vous qu'au Moyen Âge, les moutons ont aussi financé les guerres des rois d'Angleterre.
在世紀帝國二多人模式下,綿羊尤為重要。在開局對綿羊管理不當,可能會讓你浪費時間,甚而無法獲勝。這可能聽起來讓人發笑,不過在中世紀期間,綿羊確實為英國的戰爭提供過資助。
Au treizième siècle, les exportations de laine sont tellement importantes qu'en 1270, le prince Edouard Ier surendetté a obtenu du parlement la concession définitive d'un droit de douane sur chaque balle de laine exportée. En 1296, Edouard Ier est tellement en manque d'argent qu'il multiplie cette taxe par 6.
十三世紀期間,羊毛出口極為重要,以致於一二七〇年,太子愛德華一世因負債累累,向國會爭取對每一包羊毛出口課徵關稅。一二九六年,愛德華在極度缺錢之下,又把這項稅額增為六倍。
Mais ça a passé ce genre de décision à l'époque ?
C'est aussi pour défendre ce commerce que les Anglais sont intervenus dans les guerres des Flandres à la fin du treizième siècle. Ils sont venus défendre leurs principaux acheteurs, les Flamands, attaqués par les Français. Et puis, les taxes sur ce commerce ont permis à l'Angleterre d'être largement à l'aise financièrement pendant la guerre de cent ans.
十三世紀末,英國人也是為了保護這項貿易,保護他們的主要買家法蘭德斯人,因而介入法蘭德斯戰爭,對抗法蘭西。而羊毛貿易的稅收,也讓英國得以在百年戰爭中擁有寬裕的財政。
Les Riccardi de Lucques, [des banquiers] italiens, prêtaient de l'argent aux rois et se remboursaient sur la collecte des impôts. Une sombre affaire. [t'as sûr.] Au final, vous allez me dire que nanana... ramasser de la viande, ça n'a rien à voir avec ramasser de la laine. Et vous auriez raison. Mais la laine fait pas partie de l'économie d'Age of Empires 2. On peut donc penser que c'est une libre inspiration d'un fait historique.
[et puis il devient les buffer, moutons un moment].
Merci d'avoir regargé cette vidéo. J'espère qu'elle vous a plu. N'hésitez pas à me dire au commentaire ce que vous avez pensé de ce nouveau format et à me parler d'un détail qui vous a marqué dans un jeu. À la prochaine, portez-vous bien, salut.
SPY x FAMILY 法語版聽寫 S1E08(下)弟弟來訪
影片:好難找
09:05
Yor : C'est mon frère, Yuri, veut venir nous voir à la maison, ce soir !
Loid : Ce soir !
Y : Et voilà, il tient à venir nous féliciter aujourd'hui. Est-ce que ça va aller ? Il ne va pas découvrir notre petit manège ?
L : Ne t'en fais pas ! Ça ira. J'avais tout prévu. J'ai toujours mon kit d'urgence de couple à toute épreuve [pas loin?].
Anya : Vous allez vous faire des bisous ?
L & Y : Bien sûr que non !
A : Il n'est pas encore là, le petit frère de maman ?
L : Tu pourras l'appeler tonton.
A : Tonton. Haaaah...
L : Allez, Anya. Je crois qu'il est plus que l'heure d'aller se coucher.
A : Mais je veux dire bonjour à mon tonton, moi.
Y : Il a dû avoir un souci au travail, je dirais.
Yuri : (Je n'aurais dû pas m'emporter. J'suis en retard maintenant. Mais c'est pas grave. Oh ! Ça fait tellement longtemps que j'ai pas vu Yor. Trop bien ! Ah... j'ai mal aux côtes qu'elle m'a brisées en faisant un câlin plus jeune. Mais je frémis rien que souvenir de toute la force de son amour. Quoi qu'il en soit, je comprends pas pourquoi elle m'a pas dit pendant un an qu'elle était mariée. Ah ! Et si son mari était une infâme pourriture qu'elle n'osait pas me présenter ? Je la protègerai de toutes les menaces qui peuvent peser sur elle. Mari [aux_pages m'en moque?], pas d'exception ! Loid Forger, si tu as l'audace de ne pas bien la traiter, je te [coffre] séance [tenante]. Non, du calme, du calme. Je ne dois pas me montrer [sous] ce jour-là. Je ne dois rien révéler de moi pour protéger mon travail et notre bonheur à tous les deux.)
Loid : (Yuri Briar, le seul membre de la famille étendue des Forger. Elle est tellement proche de lui, ce serait si simple de faire un impair. Et je ne peux en aucun cas me permettre de perdre maintenant ma famille que j'ai fondée après tant d'efforts.)
Narrateur : Tout le monde possède une [facette?] qu'il ne montre à personne d'autre. Tout le monde cache sa nature profonde, ce qu'il pense vraiment derrière un sourire [façade], [bluffant] en permanence. On joue un rôle devant nos amis, ceux qui partagent notre vie, notre famille. C'est ainsi que le monde arrive à bâtir temporairement et en surface un quotidien paisible.
Télé : Monsieur Windsor, ministre des affaires étrangères, a rencontré son homologue westalien...
Loid & Yuri : Hahaha... (On va bien voir ! Je dois être certain que cet homme ne représente pas une menace pour ma famille.)
Yuri : (Même si c'est très clair, ce n'est pas le cas.)
L : Je peux te débarrasser, si tu veux.
Yuri : Non, ne prenez pas cette peine ! Ça ira très bien, merci !
L : Bon, je vais aller préparer rapidement quelque chose à grignoter. Je vous laisse papoter tous les deux.
Yuri : Voyons, ce n'est pas nécessaire. (Mais qui voudrait manger ce que t'as touché, [pauvre type].)
Y : Yuri, tu fais peur quand tu es nerveux. Tu pourrais te détendre un peu.
Yuri : Mais je suis détendu, promis !
Yuri : (Attention, j'aurais pas dû paraître si hostile en arrivant. J'ai pas encore décompressé de l'interrogatoire.)
Yor & Yuri : (Devant Yuri/Yor, je dois donner l'impression d'être [une douse] modèle.)
Y : (Je ne pourrai jamais lui dire que je me suis mariée pour pouvoir continuer à trucider des gens en paix.)
Y : Merci pour les fleurs, Yuri.
Yuri : C'est la mondre des choses. Pour autant, ça ne veut pas dire que ce mariage me convainc.
Y : Ah ?
Yuri : Tu ne m'as rien dit pendant un an. J'espère que t'as une bonne raison parce que là je comprends pas.
L : (Le sujet devait arriver sur la table comme prévu. )
(L : Et concernant ton frère, ce serait [peut-être] plus simple de lui dire la vérité ? Il pourrait comprendre que c'est un problème d'être célibataire à ton âge de nos jours, rien que ça, pourrait être suspect. Il doit bien en être conscient quand même. c'est logique.)
(Y : Surtout pas ! Yuri peut parfois être [un brin psychorigide] sur certains points. Je vais le ménager. Car ça lui troublerait de savoir que je ne suis pas mariée par amour. Si on pouvait éviter de [braquer]. Je ne voudrais pas que ça te cause des ennuis non plus, Loid. Si on pouvait faire en sorte que mon frère n'est pas à s'inquiéter davantage à mon sujet.)
(Y : C'est bon ! Tu n'as pas à t'inquéter. J'ai déjà trouvé l'excuse qui conviendra parfaitement.)
Y : (Après tout, je suis la personne qui le connaît le mieux au monde. Je sais comment il marche.)
L : (Je te laisse gérer, Yor.)
Yuri : Alors, réponds-moi ! Pourquoi n'avoir rien dit tout ce temps ?
Y : Eh, à vrai dire, je... j'ai complètement oublié.
Yuri : Hein ? C'est-à-dire...
Y : Ça m'est sorti de la tête.
Yuri : Mais l'autre fois quand on s'est téléphoné, on a parlé de ton copain, t'aurais pu me dire à ce moment-là.
Y : Ah oui, c'est vrai ! Tiens, c'est simple. J'ai dû oublier que j'avais oublié de te l'annoncer.
Yuri : D'accord. Si tu le dis, je suis obligé de te croire. Pardon.
L : (Et lui, il marche !?)
Narrateur : L'amour fraternel rend avegle, on dirait bien.
Yuri : Tu pourrais faire plus attention quand même.
L : ([Ça marche] comme ça chez eux ?)
L : Tiens, je t'en prie.
Yuri : (On était bien là. Ne viens pas tout gâcher ! Allez, il faut que je sois un minimum correct avec lui ou Yor va finir par m'en vouloir pour la forme.)
Y : Loid est doué, tu trouve pas ? On [se cale] toujours avec lui.
Yuri : ([on] croit pas [ma main douée?] par le ventre. [ça prendra pas gredin?])
Yuri : J'ai apporté du vin. Profitons-en, si ça vous dit.
L : Merci, c'est très gentil.
Yuri : (Avec un verre dans le nez, tu montreras ta vraie nature.)
L : On va éviter de te faire boire.
Y : Oui, je m'en doute. (Mais c'est dommage.)
Yuri : Alors, dites-moi, comment vous vous êtes rencontrés ?
L : Dans un magasin où je vais souvent.
Y : Il n'arrêtait pas de me fixer alors qu'on ne se connaissaient même pas. Ça m'a fait un peu peur.
L : Il faut dire que j'ai été stupéfié par sa beauté, rien de plus. ([bon_jour_l'image.] On va vite faire une gaffe si ça continue. Il vaut mieux changer de sujet.) J'ai pris mon courage à deux mains pour l'inviter à dîner. On s'est vite entendu.
Yuri : Vous avez dîné où ? Dans quel restaurant ? La date ? L'heure ? Le menu ? Le montant de l'addition ? Au bout de combien de rendez-vous, vous vous êtes déclarés votre flamme ? Pourquoi se marier ?
L : Eh bien... (C'est quoi, cet interrogatoire ?)
Yuri : Comment vous vous appelez entre vous ?
L : Hein ? Eh... Yor ou chérie.
Yuri : (Quoi ? [et lo_ce dans l] familiarité ! C'est intolérable !).
Yuri : Et toi, tu l'appelles mon petit Loid, Loidounet, Loidichou, Lolo ?
Y : Euh...
Yuri : Ah ! Lolo ! j'y crois pas ! Boire pour oublier !
Y : Mais non, je l'appelle Loid.
Narrateur : L'amour fraternel a ses raisons que la raison ignore. Bref, vous avez compris.
L : Ça va ? Tu veux un verre d'eau ?
Yuri : ([Je vois] pas ce que Yor peut trouver à ce type franchement. Bon, d'accord... il est grand, il est mince, il est beau, il [sent bon?] la cuisine chaude, il est gentil attentionné médecin par dessus le marché, mais c'est tout.) Rrrrr... quel enfer !
Y : Mais enfin, du calme, Yuri !
L : ([Il y a pas quel qui] tient pas d'alcool.) Parle-nous de ton travail, Yuri ! T'es diplomate, c'est ça ? (Vite, on change de sujet.) C'est un superbe poste, ça. Yor est tellement fière de toi. Elle ne cesse de nous en parler.
Y : Dominique, il me donne des nouvelles. Tu es même allé en Hugaria l'autre jour, c'est ça ?
Yuri : Oui. Mais c'était un aller-retour pour le travail. De ce que j'ai pu en voir, c'était magnifique en effet. Si t'avais pu être là. Ils ont beaucoup de cafés et l'établissement que l'impératrice fréquantait est toujours là.
L : Tu as vu la capitale, Óbuda ? Quel que soit le restaurant, on s'y régale toujours. J'ai pu y aller aussi, à l'occasion d'un stage de médecine.
Yuri : J'aimais bien me rendre au Kalpatia. Le ragoût du patron fait sa renommée depuis des décennies.
L : Oui, j'ai pu y goûter aussi. Ah ? Le vin vient de là ? c'est un souvenir ramené du voyage. C'est une bonne bouteille. (Voyons.)
Yuri : Ouais, je crois.
L : (Elle vient bien de la rue Hégia.)
Yuri : Je me suis tombé [dessus] dans une boutique de la rue Hégia.
L : Elle a dû coûter cher, j'imagine. (Dans les 200 calcs, je parie.)
Yuri : Non, ça va. Pas plus de 200 dalcs.
L : (Ainsi la confirmation.) Quoi qu'il en soit, il est délicieux. Merci de nous en faire profiter. (C'est un bon élève. Il connaît par coeur les éléments de langage fournis par le contre-espionnage ostanien dans ses manuels. Ce sont des légendes toutes prêtes pour etre crédible quand on prétend voyager. Autrement dit, son histoire est cousue de fil blanc, [sans compter] que c'est désormais le fils de l'ancien patron qui tient le Kalpatia, et que les [vendanges] désastreuses ont fait grimper le prix de ce genre de bouteilles. Un amateur pourrait tomber [dans le panneau], mais dommage, c'est à moi qu'il a affaire. Yuri Briar, je me suis méfié de lui dès que j'ai su qu'il était diplomate. Les affaires étrangères sont un point d'entrée parfait pour devenir un espion. J[avais] demandé à Franky de se renseigner. Yuri était encore aux affaires étrangères l'an dernier. Ce qui veut dire que les services secrets l'ont débauché il y a relativement peu de temps. De toute évidence, même si je n'ai qu'un [faisceau] de soupçons, il doit faire partie de la sécurité nationale, la fameuse police secrète, l'ennemi juré du WISE. C'est risqué mais je peux en tirer avantage. Il ne faut pas que j'avais ses soupçons. Tenter de me rapprocher de lui devrait être intérressant. Si je lui [tire les vers du nez], il pourrait être une source d'informations inestimables.)
L : Il faudra qu'on t'invite pour te remercier alors.
Y : Tu as vu ça, Yuri ? Tu as le beau-frère le plus gentil du monde.
L : (Yor n'a pas l'air au courant de la vraie nature de son travail, un atout de plus dans ma manche, [au cas où].)
Y : Yuri ?
Yuri : Vous n'avez toujours pas ma bénédiction ! Jamais je le considérerai comme étant de ma famille.
Y : Mais enfin, Yuri, ne dis pas ça !
Yuri : Que ce soit clair. J'ai une bonne position maintenant, oui, et je peux me payer du vin un peu cher si je veux. Et tout ça, je n'oublie pas, c'est grâce à ma soeur. Enfants, on était orphelins et très pauvres. On n'avait même pas les moyens de s'acheter de quoi bien étudier.
(Yuri : Elle en met du temps à rentrer. Elle doit encore avoir du travail à faire.)
(Y : Yuri ! C'est moi ! Je suis là !)
(Yuri : Yor, qu'est-ce qu'il t'est arrivée ? T'es couverte de sang ! C'était quoi, ton travail ?)
(Y : Ah ? Non, non, je t'assure. C'est rien. Je me suis éclaboussée, c'est tout. J'ai quelque chose pour toi, regarde ! Tadam ! Le livre que tu voulais tant. [rien de] pour toi. On m'a donnée plein de sous pour mon travail, alors je [l'ai?vais?] acheté.)
(Yuri : Merci, Yor.)
Yuri : Elle faisait toujours [l'impossible] pour me faire plaisir et [qu'on est en?un?] semblant de vie normale. C'est pourquoi je me suis fait une promesse. Je [jurais] de vite devenir quelqu'un qui pourrait la protéger à mon tour. C'est ma seule famille et je [jurais] que je la protégerai quoi qu'il arrive. Est-ce que tu comprends ? Je n'accepterai jamais que le premier inconnu sorti de je ne sais où débarque pour me piquer celle à qui je tiens le plus au monde.
Y : Yuri...
Yuri : Bien sûr, j'ai envie qu'elle soit heureuse. Je savais qu'elle se marierait un jour, mais pour que je l'accepte, il faut que ce soit avec un homme qui [saurra] la protéger encore mieux que moi. Alors est-ce que tu penses être [à la hauteur], Lolo ?
L : Lo...
Y : (Je fais ça pour rassurer mon petit frère, c'est tout.)
L : Rassure-toi ! J'aime Yor plus que tout et sans aucun doute encore plus que toi. Ma fille aussi s'est très rapidement attachée à elle.
Y : (Ce n'est rien. Il joue la comédie pour rassurer Yuri, c'est tout.)
L : Désormais, elle fait aussi partie de ma famille. Le ciel peut nous tomber sur la tête. Des météorites ou des comètes, cela m'importe peu. Je la protégerai quoi qu'il arrive.
Narrateur : Chez cet homme, mentir [était] une seconde nature.
Yuri : (Des metéorites ? ou des comètes ? Le ciel qui nous tombe sur la tête, pourquoi pas. Mais des comètes ? Il ne doute donc de rien. Il est si fort que ça, mais comment pourrait-il ?) Je déteste ceux qui disent n'importe quoi [sans seuil et] je marche pas. T'es qu'un sale menteur !
Y : Ah, Yuri, tu n'en manques pas une. Tu n'as pas changé toujours aussi ...
L : (Il m'a [caillé]. Il a compris que je me le fais ? Non, bien sûr que non.)
L & Y : Ah !
Yuri : Mmm ? Hein ? Pourquoi vous êtes si gênez ? Vous êtes mariés ou vous êtes à peine touchés la main ? Hein ? On dirait pas que vous êtes ensemble.
L : Enfin, qu'est-ce que tu dis ? C'est l'amour comme au premier jour.
Y : Oui, l'amour fou.
Yuri : J'y crois moyen. Si vous êtes mariés depuis un an, vous allez devoir me le prouver très clairement.
L : Tu veux voir notre certificat de mariage ?
Yuri : Mais non, je pensais pas à ça ! Embrassez-vous passionnément tout de suite.
L & Y : Hein ?
Yuri : Dans un couple, c'est tout ce qui est plus naturel, non ?
Y : Oui, mais... c'est gênant devant qulqu'un.
Yuri : Rien qu'une fois. Ça suffira à me convaincre [promis]. Sinon, je me rue à la mairie pour faire annuler votre union.
L : (Là, c'est la [mouise]. Que faire ? Du calme, Twilight. Tu es le meilleur espion de Westalis. Des missions avec des femmes, tu en as [au compteur]. Si un baiser permet de sauver la mission, c'est [].) Et si cela suffit à convaincre.
Y : Hein ? Euh... Loid...
L : C'est rien, Yor. Il suffit d'être comme d'habitude. Prête ?
Y : (Oui, je comprends. C'est essentiel pour ma couverture, mais bon...)
09:05
Yor : C'est mon frère, Yuri, veut venir nous voir à la maison, ce soir !
Loid : Ce soir !
Y : Et voilà, il tient à venir nous féliciter aujourd'hui. Est-ce que ça va aller ? Il ne va pas découvrir notre petit manège ?
L : Ne t'en fais pas ! Ça ira. J'avais tout prévu. J'ai toujours mon kit d'urgence de couple à toute épreuve [pas loin?].
Anya : Vous allez vous faire des bisous ?
L & Y : Bien sûr que non !
A : Il n'est pas encore là, le petit frère de maman ?
L : Tu pourras l'appeler tonton.
A : Tonton. Haaaah...
L : Allez, Anya. Je crois qu'il est plus que l'heure d'aller se coucher.
A : Mais je veux dire bonjour à mon tonton, moi.
Y : Il a dû avoir un souci au travail, je dirais.
Yuri : (Je n'aurais dû pas m'emporter. J'suis en retard maintenant. Mais c'est pas grave. Oh ! Ça fait tellement longtemps que j'ai pas vu Yor. Trop bien ! Ah... j'ai mal aux côtes qu'elle m'a brisées en faisant un câlin plus jeune. Mais je frémis rien que souvenir de toute la force de son amour. Quoi qu'il en soit, je comprends pas pourquoi elle m'a pas dit pendant un an qu'elle était mariée. Ah ! Et si son mari était une infâme pourriture qu'elle n'osait pas me présenter ? Je la protègerai de toutes les menaces qui peuvent peser sur elle. Mari [aux_pages m'en moque?], pas d'exception ! Loid Forger, si tu as l'audace de ne pas bien la traiter, je te [coffre] séance [tenante]. Non, du calme, du calme. Je ne dois pas me montrer [sous] ce jour-là. Je ne dois rien révéler de moi pour protéger mon travail et notre bonheur à tous les deux.)
Loid : (Yuri Briar, le seul membre de la famille étendue des Forger. Elle est tellement proche de lui, ce serait si simple de faire un impair. Et je ne peux en aucun cas me permettre de perdre maintenant ma famille que j'ai fondée après tant d'efforts.)
Narrateur : Tout le monde possède une [facette?] qu'il ne montre à personne d'autre. Tout le monde cache sa nature profonde, ce qu'il pense vraiment derrière un sourire [façade], [bluffant] en permanence. On joue un rôle devant nos amis, ceux qui partagent notre vie, notre famille. C'est ainsi que le monde arrive à bâtir temporairement et en surface un quotidien paisible.
Télé : Monsieur Windsor, ministre des affaires étrangères, a rencontré son homologue westalien...
Loid & Yuri : Hahaha... (On va bien voir ! Je dois être certain que cet homme ne représente pas une menace pour ma famille.)
Yuri : (Même si c'est très clair, ce n'est pas le cas.)
L : Je peux te débarrasser, si tu veux.
Yuri : Non, ne prenez pas cette peine ! Ça ira très bien, merci !
L : Bon, je vais aller préparer rapidement quelque chose à grignoter. Je vous laisse papoter tous les deux.
Yuri : Voyons, ce n'est pas nécessaire. (Mais qui voudrait manger ce que t'as touché, [pauvre type].)
Y : Yuri, tu fais peur quand tu es nerveux. Tu pourrais te détendre un peu.
Yuri : Mais je suis détendu, promis !
Yuri : (Attention, j'aurais pas dû paraître si hostile en arrivant. J'ai pas encore décompressé de l'interrogatoire.)
Yor & Yuri : (Devant Yuri/Yor, je dois donner l'impression d'être [une douse] modèle.)
Y : (Je ne pourrai jamais lui dire que je me suis mariée pour pouvoir continuer à trucider des gens en paix.)
Y : Merci pour les fleurs, Yuri.
Yuri : C'est la mondre des choses. Pour autant, ça ne veut pas dire que ce mariage me convainc.
Y : Ah ?
Yuri : Tu ne m'as rien dit pendant un an. J'espère que t'as une bonne raison parce que là je comprends pas.
L : (Le sujet devait arriver sur la table comme prévu. )
(L : Et concernant ton frère, ce serait [peut-être] plus simple de lui dire la vérité ? Il pourrait comprendre que c'est un problème d'être célibataire à ton âge de nos jours, rien que ça, pourrait être suspect. Il doit bien en être conscient quand même. c'est logique.)
(Y : Surtout pas ! Yuri peut parfois être [un brin psychorigide] sur certains points. Je vais le ménager. Car ça lui troublerait de savoir que je ne suis pas mariée par amour. Si on pouvait éviter de [braquer]. Je ne voudrais pas que ça te cause des ennuis non plus, Loid. Si on pouvait faire en sorte que mon frère n'est pas à s'inquiéter davantage à mon sujet.)
(Y : C'est bon ! Tu n'as pas à t'inquéter. J'ai déjà trouvé l'excuse qui conviendra parfaitement.)
Y : (Après tout, je suis la personne qui le connaît le mieux au monde. Je sais comment il marche.)
L : (Je te laisse gérer, Yor.)
Yuri : Alors, réponds-moi ! Pourquoi n'avoir rien dit tout ce temps ?
Y : Eh, à vrai dire, je... j'ai complètement oublié.
Yuri : Hein ? C'est-à-dire...
Y : Ça m'est sorti de la tête.
Yuri : Mais l'autre fois quand on s'est téléphoné, on a parlé de ton copain, t'aurais pu me dire à ce moment-là.
Y : Ah oui, c'est vrai ! Tiens, c'est simple. J'ai dû oublier que j'avais oublié de te l'annoncer.
Yuri : D'accord. Si tu le dis, je suis obligé de te croire. Pardon.
L : (Et lui, il marche !?)
Narrateur : L'amour fraternel rend avegle, on dirait bien.
Yuri : Tu pourrais faire plus attention quand même.
L : ([Ça marche] comme ça chez eux ?)
L : Tiens, je t'en prie.
Yuri : (On était bien là. Ne viens pas tout gâcher ! Allez, il faut que je sois un minimum correct avec lui ou Yor va finir par m'en vouloir pour la forme.)
Y : Loid est doué, tu trouve pas ? On [se cale] toujours avec lui.
Yuri : ([on] croit pas [ma main douée?] par le ventre. [ça prendra pas gredin?])
Yuri : J'ai apporté du vin. Profitons-en, si ça vous dit.
L : Merci, c'est très gentil.
Yuri : (Avec un verre dans le nez, tu montreras ta vraie nature.)
L : On va éviter de te faire boire.
Y : Oui, je m'en doute. (Mais c'est dommage.)
Yuri : Alors, dites-moi, comment vous vous êtes rencontrés ?
L : Dans un magasin où je vais souvent.
Y : Il n'arrêtait pas de me fixer alors qu'on ne se connaissaient même pas. Ça m'a fait un peu peur.
L : Il faut dire que j'ai été stupéfié par sa beauté, rien de plus. ([bon_jour_l'image.] On va vite faire une gaffe si ça continue. Il vaut mieux changer de sujet.) J'ai pris mon courage à deux mains pour l'inviter à dîner. On s'est vite entendu.
Yuri : Vous avez dîné où ? Dans quel restaurant ? La date ? L'heure ? Le menu ? Le montant de l'addition ? Au bout de combien de rendez-vous, vous vous êtes déclarés votre flamme ? Pourquoi se marier ?
L : Eh bien... (C'est quoi, cet interrogatoire ?)
Yuri : Comment vous vous appelez entre vous ?
L : Hein ? Eh... Yor ou chérie.
Yuri : (Quoi ? [et lo_ce dans l] familiarité ! C'est intolérable !).
Yuri : Et toi, tu l'appelles mon petit Loid, Loidounet, Loidichou, Lolo ?
Y : Euh...
Yuri : Ah ! Lolo ! j'y crois pas ! Boire pour oublier !
Y : Mais non, je l'appelle Loid.
Narrateur : L'amour fraternel a ses raisons que la raison ignore. Bref, vous avez compris.
L : Ça va ? Tu veux un verre d'eau ?
Yuri : ([Je vois] pas ce que Yor peut trouver à ce type franchement. Bon, d'accord... il est grand, il est mince, il est beau, il [sent bon?] la cuisine chaude, il est gentil attentionné médecin par dessus le marché, mais c'est tout.) Rrrrr... quel enfer !
Y : Mais enfin, du calme, Yuri !
L : ([Il y a pas quel qui] tient pas d'alcool.) Parle-nous de ton travail, Yuri ! T'es diplomate, c'est ça ? (Vite, on change de sujet.) C'est un superbe poste, ça. Yor est tellement fière de toi. Elle ne cesse de nous en parler.
Y : Dominique, il me donne des nouvelles. Tu es même allé en Hugaria l'autre jour, c'est ça ?
Yuri : Oui. Mais c'était un aller-retour pour le travail. De ce que j'ai pu en voir, c'était magnifique en effet. Si t'avais pu être là. Ils ont beaucoup de cafés et l'établissement que l'impératrice fréquantait est toujours là.
L : Tu as vu la capitale, Óbuda ? Quel que soit le restaurant, on s'y régale toujours. J'ai pu y aller aussi, à l'occasion d'un stage de médecine.
Yuri : J'aimais bien me rendre au Kalpatia. Le ragoût du patron fait sa renommée depuis des décennies.
L : Oui, j'ai pu y goûter aussi. Ah ? Le vin vient de là ? c'est un souvenir ramené du voyage. C'est une bonne bouteille. (Voyons.)
Yuri : Ouais, je crois.
L : (Elle vient bien de la rue Hégia.)
Yuri : Je me suis tombé [dessus] dans une boutique de la rue Hégia.
L : Elle a dû coûter cher, j'imagine. (Dans les 200 calcs, je parie.)
Yuri : Non, ça va. Pas plus de 200 dalcs.
L : (Ainsi la confirmation.) Quoi qu'il en soit, il est délicieux. Merci de nous en faire profiter. (C'est un bon élève. Il connaît par coeur les éléments de langage fournis par le contre-espionnage ostanien dans ses manuels. Ce sont des légendes toutes prêtes pour etre crédible quand on prétend voyager. Autrement dit, son histoire est cousue de fil blanc, [sans compter] que c'est désormais le fils de l'ancien patron qui tient le Kalpatia, et que les [vendanges] désastreuses ont fait grimper le prix de ce genre de bouteilles. Un amateur pourrait tomber [dans le panneau], mais dommage, c'est à moi qu'il a affaire. Yuri Briar, je me suis méfié de lui dès que j'ai su qu'il était diplomate. Les affaires étrangères sont un point d'entrée parfait pour devenir un espion. J[avais] demandé à Franky de se renseigner. Yuri était encore aux affaires étrangères l'an dernier. Ce qui veut dire que les services secrets l'ont débauché il y a relativement peu de temps. De toute évidence, même si je n'ai qu'un [faisceau] de soupçons, il doit faire partie de la sécurité nationale, la fameuse police secrète, l'ennemi juré du WISE. C'est risqué mais je peux en tirer avantage. Il ne faut pas que j'avais ses soupçons. Tenter de me rapprocher de lui devrait être intérressant. Si je lui [tire les vers du nez], il pourrait être une source d'informations inestimables.)
L : Il faudra qu'on t'invite pour te remercier alors.
Y : Tu as vu ça, Yuri ? Tu as le beau-frère le plus gentil du monde.
L : (Yor n'a pas l'air au courant de la vraie nature de son travail, un atout de plus dans ma manche, [au cas où].)
Y : Yuri ?
Yuri : Vous n'avez toujours pas ma bénédiction ! Jamais je le considérerai comme étant de ma famille.
Y : Mais enfin, Yuri, ne dis pas ça !
Yuri : Que ce soit clair. J'ai une bonne position maintenant, oui, et je peux me payer du vin un peu cher si je veux. Et tout ça, je n'oublie pas, c'est grâce à ma soeur. Enfants, on était orphelins et très pauvres. On n'avait même pas les moyens de s'acheter de quoi bien étudier.
(Yuri : Elle en met du temps à rentrer. Elle doit encore avoir du travail à faire.)
(Y : Yuri ! C'est moi ! Je suis là !)
(Yuri : Yor, qu'est-ce qu'il t'est arrivée ? T'es couverte de sang ! C'était quoi, ton travail ?)
(Y : Ah ? Non, non, je t'assure. C'est rien. Je me suis éclaboussée, c'est tout. J'ai quelque chose pour toi, regarde ! Tadam ! Le livre que tu voulais tant. [rien de] pour toi. On m'a donnée plein de sous pour mon travail, alors je [l'ai?vais?] acheté.)
(Yuri : Merci, Yor.)
Yuri : Elle faisait toujours [l'impossible] pour me faire plaisir et [qu'on est en?un?] semblant de vie normale. C'est pourquoi je me suis fait une promesse. Je [jurais] de vite devenir quelqu'un qui pourrait la protéger à mon tour. C'est ma seule famille et je [jurais] que je la protégerai quoi qu'il arrive. Est-ce que tu comprends ? Je n'accepterai jamais que le premier inconnu sorti de je ne sais où débarque pour me piquer celle à qui je tiens le plus au monde.
Y : Yuri...
Yuri : Bien sûr, j'ai envie qu'elle soit heureuse. Je savais qu'elle se marierait un jour, mais pour que je l'accepte, il faut que ce soit avec un homme qui [saurra] la protéger encore mieux que moi. Alors est-ce que tu penses être [à la hauteur], Lolo ?
L : Lo...
Y : (Je fais ça pour rassurer mon petit frère, c'est tout.)
L : Rassure-toi ! J'aime Yor plus que tout et sans aucun doute encore plus que toi. Ma fille aussi s'est très rapidement attachée à elle.
Y : (Ce n'est rien. Il joue la comédie pour rassurer Yuri, c'est tout.)
L : Désormais, elle fait aussi partie de ma famille. Le ciel peut nous tomber sur la tête. Des météorites ou des comètes, cela m'importe peu. Je la protégerai quoi qu'il arrive.
Narrateur : Chez cet homme, mentir [était] une seconde nature.
Yuri : (Des metéorites ? ou des comètes ? Le ciel qui nous tombe sur la tête, pourquoi pas. Mais des comètes ? Il ne doute donc de rien. Il est si fort que ça, mais comment pourrait-il ?) Je déteste ceux qui disent n'importe quoi [sans seuil et] je marche pas. T'es qu'un sale menteur !
Y : Ah, Yuri, tu n'en manques pas une. Tu n'as pas changé toujours aussi ...
L : (Il m'a [caillé]. Il a compris que je me le fais ? Non, bien sûr que non.)
L & Y : Ah !
Yuri : Mmm ? Hein ? Pourquoi vous êtes si gênez ? Vous êtes mariés ou vous êtes à peine touchés la main ? Hein ? On dirait pas que vous êtes ensemble.
L : Enfin, qu'est-ce que tu dis ? C'est l'amour comme au premier jour.
Y : Oui, l'amour fou.
Yuri : J'y crois moyen. Si vous êtes mariés depuis un an, vous allez devoir me le prouver très clairement.
L : Tu veux voir notre certificat de mariage ?
Yuri : Mais non, je pensais pas à ça ! Embrassez-vous passionnément tout de suite.
L & Y : Hein ?
Yuri : Dans un couple, c'est tout ce qui est plus naturel, non ?
Y : Oui, mais... c'est gênant devant qulqu'un.
Yuri : Rien qu'une fois. Ça suffira à me convaincre [promis]. Sinon, je me rue à la mairie pour faire annuler votre union.
L : (Là, c'est la [mouise]. Que faire ? Du calme, Twilight. Tu es le meilleur espion de Westalis. Des missions avec des femmes, tu en as [au compteur]. Si un baiser permet de sauver la mission, c'est [].) Et si cela suffit à convaincre.
Y : Hein ? Euh... Loid...
L : C'est rien, Yor. Il suffit d'être comme d'habitude. Prête ?
Y : (Oui, je comprends. C'est essentiel pour ma couverture, mais bon...)
[法語聽寫] Comment Jeanne d'arc a-t-elle réussi à convaincre le roi de France ?
1:40
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Dans l'histoire de France, il y a quelques personnages absolument incontrôlables, et parmi ces dernier, Jeanne d'Arc, c'est sans doute l'une des figures les plus fascinants du Moyen Âge. Notamment parce qu'on sait beaucoup de choses sur elle. Et si aujourd'hui on ne va pas détailler toute sa vie. Eh bien, je vous rappelle le personnage dans une [vulgarisation de haute volée] qui va durer à peu près trente secondes. Accrochez-vous !
1:54
Jeanne d'Arc est un personnage emblématique de l'histoire de France. Née en 1412, elle entend, dès son adolescence, des voix qui lui parlent et qui seraient celles des saints chrétiens. Rien que ça. Suite à l'illumination, elle est convaincue de devoir sauver le royaume de France en portant secours au roi Charles VII en mauvaise posture face aux Bourguignons et aux Anglais. Elle joint la parole aux actes, rencontre le roi, mène les batailles, fait sacrer le roi et renverse le cours de la guerre de Cent Ans. Elle [sera] capturée puis livrée aux Anglais avant d'être brûlée vive et de rentrer dans l'histoire. Elle, [qui aurait aimé descendre] avant de partir en fumée, aurait dit dans son dernier souffle « Vous ne m'avez pas cru ! Vous m'aurez cuite ! » Bon, si cette dernière phrase est totalement fausse. Les deux procès [dont elle fait l'objet] parce que, oui, il y en a eu deux, nous renseignent énormément sur le personnage qui est hors du commun. Mais comme souvent dans l'histoire, plus on a d'éléments, et plus ça soulève des questions. Jeanne d'Arc [méritera] donc plusieurs épisodes clairement [qui sortiront sur la chaîne à des intervalles assez espacés], mais aujourd'hui, je vais tenter de me concentrer sur trois questions qui, je l'espère, vous [brosseront] un portrait assez fidèle du personnage. La première, pourquoi Jeanne s'est engagée dans la guerre de Cent Ans ? La seconde, comment expliquer l'engouement qu'elle a suscité ? Et la troisième, a-t-elle participé activement aux combats ? Allez ! C'est parti !
3:22 Pourquoi Jeanne s'est engagée dans la guerre de Cent Ans ?
Commençons par un peu de contexte. Depuis le début du quinzième siècle, suite à la folie de Charles VI, le royaume de France est traversé par une guerre sanglante entre deux grands partis nobles proches de la couronne, les Orléans, aussi appelés les Armagnacs, et les Bourguignons. Chacun, pour vaincre, tente à tour de rôle de [s'attirer] les bonnes grâces des rois d'Angleterre. Ce sont les Bourguignons qui en profitent le plus lorsqu'après sa victoire d'Azincourt en 1415. Henri V d'Angleterre finit par épouser une des filles de Charles VI. L'enfant [tiré] de cette union, le futur Henri VI, est déclaré héritier [présomptif] de la couronne de France, tandis que le duc de Bourgogne Philippe le Bon renforce ses fiefs.
On a donc en 1429 un royaume séparé en trois. D'un côté, le nord de la Loire, qui reconnaît en grande majorité Henri VI ; de l'autre, le sud, qui soutient Charles VII, fils de Charles VI, [replié sur] Bourges. Et au nord-est, les terres bougignonnes. Entre les deux souverains, c'est la guerre. Une guerre entre armées mais aussi une guerre de symbole pour acquérir de la légitimité. Et c'est justement sur ce point précis que l'apparition de Jeanne d'Arc va tout bouleverser alors que le conflit se déroule mal pour les Amargnacs. La jeune femme, née vers 1412, vient des marges du royaume, sur les rives de la Meuse, dans le village de Domrémy, situé à l'époque à la frontière entre les terres du royaume et celles du Saint-Empire. C'est un endroit que se disputent durement les Armagnacs et les Bourguignons, parce qu'il est sur la route reliant les terres contrôlées au nord et au sud par les ducs de Bourgogne. En 1429, les partisants de Charles VII possèdent encore dans la région quelques places fortes, comme Vaucouleurs, à une vingtaine de kilomètres au nord de Domrémy. Mais une bonne partie de la zone [penche] pour le duc de Bourgogne, comme le village de Maxey, situé à deux kilomètres en face de Domrémy, de l'autre côté de la Meuse. À l'opposé, le [hameau] où habite la famille de Jeanne est armagnac. Son père, un notable local propriétaire de plusieurs terres, est un partisant reconnu des Orléans qui ont soutenu en 1412 la révolte des bourgeois de Neufchâteau, à dix kilomètres au sud de Domrémy, contre les troupes du duc de Lorraine, alors allié des Bourguignons.
5:30
C' est compliqué donc [mais ce qu'il faut retenir] c'est que Jeanne baigne dans un milieu qui est foncièrement armagnac, [ce qui se ressent] même dans les saints [qui lui seraient] apparus à partir de sese treinze ans, parce que, oui, dans le conflit entre les familles de haute noblesse qui mobilisent une grande partie du royaume depuis près de vingt ans, même les forces divines ont un camp.
Ainsi, Jeanne entend la voix de saint Michel, l'abbaye du Mont-Saint-Michel étant à l'époque une forteresse armagnac qui résiste aux Anglais. Mais elle n'entend pas celle de saint Denis, pourtant le patron traditionnel des rois de France. Son abbaye, proche de Paris, est en effet en territoire anglo-bourguignon et contrôlé par le parti opposé. À la question, pourquoi Jeanne qu'on appellera bientôt la Pucelle d'Orléans, choisit-elle le camp de Charles VII et des Armagnacs, on peut donc répondre que c'est avant tout un choix partisan. C'est pourquoi un de ses premiers actes militaires sera de voler au secours de la ville d'Orléans, le fief central de son parti, et qu'elle demande aux Anglais dans une lettre qu'elle leur adresse de libérer le chef des Armagnacs, Charles d'Orléans, [qu'ils détiennent] prisonnier à Londres depuis sa défaite à Azincourt en 1415.
Le fait que Jeanne [soit affiliée] à un des camps de la guerre civile va aussi expliquer pourquoi beaucoup de sujets du royaume de France qui sont proches, eux, des Bourguignons, vont juger assez sévèrement Jeanne. Par exemple, l'auteur anonyme qu'on appelle [le Bourgeois] de Paris, [qui] sans doute un clerc qui vivait dans la capitale ralliée au duc de Bourgogne et à Henri VI, qui va avoir des mots très durs, apparemment pas assez, à l'encontre de Jeanne. Par exemple, il met en doute les légendes que racontent les Armagnacs à son sujet. Il va même la qualifier de créature en forme de femme. [Ce qu'il suggère est] qu'elle serait en fait qu'un être démoniaque. Rien que ça.
7:13 Comment expliquer l'engouement qu'elle a suscité ?
C'est donc en Armagnac que Jeanne rejoint la cour de Chinon en février 1429 où elle parvient après avoir traversé incognito des terres Bourguignonnes. L'adolescente qui se présnte devant le souverain est une complète étrangère. C'est une femme, issue d'un milieu populaire. Elle est très jeune dans une société où l'on valorise le grande âge et elle vient d'une région frontalière vue de haut par les élites du royaume, originaires, elles, du val de Loire ou des environs de Paris. Pourtant, elle se fait accepter par Charles VII. Cette réussite est encore aujourd'hui expliqué sous l'angle du miracle. Jeanne, inspirée par Dieu, aurait reconnu le souverain déguisé en simple courtisan au sein de sa cour, comme on le voit par exemple dans le film de Luc Besson. Bon, cette scène, elle a été inventée plus tard en réalité et donc elle est rentrée dans l'histoire mythique de Jeanne d'Arc. Mais, en vrai, le succès de Jeanne, ça tient pas du prodige, mais plutôt du contexte. Je vous explique.
En ce début du quinzième siècle, le Grand Schisme, une crise religieuse qui [a scindé] pendant presque quarente ans l'Église latine, favorise l'émergences du phénomène des prophétesses, les femmes généralement issues de milieux modestes [et affirmant détenir] une révélation divine propre à sauver le royaume, voire la chrétienté tout entière. Dès le quatorzième siècle, certaines d'entre elles, comme Brigitte de Suède, sont devenues célèbres en annonçant qu'une femme viendrait au secours de la couronne de France et qu'elle serait vierge à l'image de Marie, la mère du Christ, dont le culte s'est alors fortement dévelopé. Jeanne pense être l'incarnation de cette pucelle et d'ailleurs, elle n'est pas la seule. Durant ses pérégrinations, elle rencontre d'autres jeunes femmes qui, comme elle, ont entendu des appels venus de Dieu ou des saints, et qui veulent apporter leur soutien à la couronne, comme Catherine de la Rochelle ou Piéronne la Bretonne qui sera brûlée sur le parvis de Notre-Dame de Paris en 1430. [Ça sentait déjà un peu le roussi,] elle aurait dû se méfier.
Le roi es ses proches croient en l'existence de ces femmes et leur tendent régulièrement l'oreille. Pourtant, ils n'en acceptent pas n'importe qui. Après son arrivée à Chinon, Jeanne est ainsi longuemnt interrogée afin de savoir si elle correspond à ce qui est attendu d'une prophétesse chrétienne, notamment, au niveau de son corps. On vérifie sa virginité, qualité qui renvoie à Marie, mère du Christ, qui figure d'ailleurs sur son [pennon], son étendard, mais qui renvoie aussi à de nombreuses saintes, particulièrement à deux qui lui sont apparues en vision, sainte Catherine et sainte Marguerite. Ses partisans remarquent également d'autres signes prouvant son destin exceptionel. Par exemple, elle est [anorexique] et ne consomme que des aliments renvoyant à une symbolique chrétienne, le vin, le pain, le poisson du [carême]. La seule chair qu'elle mange est celle du Christ, sous forme [d'hosties qu'elle ingère] régulièrement pendant les communions. Car depuis le troisième siècle, l'Église affirme que le pain consacré se changeait vraiment en corps de Jésus. Enfin les conseillers de Charles VII cherchent dans des textes célèbres un passage qui pourrait annoncer la venue de la jeune femme, et convaincre leurs partisans du bien-fondé de sa mission. Ils le trouvent dans les prophéties attribuées à [l'enchanteur] par [Geoffroy de Monmouth] au douzième siècle.
10:13 Dernière étape de la légitimation de Jeanne est donc, par extension, de la cause des Armagnacs, faire de la pucelle une bergère. Le truc, c'est que Jeanne ne l'a jamais été une bergère comme elle l'a expliqué à son procès. Pourtant dès 1429, Perceval de Boulainvilliers, un proche de Charles VII, écrit dans une lettre au duc de Milan que la pucelle, dès sa septième année, fut employée à garder les agneaux. Pas un des plus petits ne périt et ne devient la proie des bêtes féroces. Elle eut sa première révélation en gardant les brebis de ses parents. Au quinzième siècle, évoquer l'image du pasteur gardant ses troupeaux renvoie à nombre de significations politico-religieuses. Dans la Bible, Goliath est vaincu par un berger, David, qui devient par la suite roi. Alors que [les Psaumes] affirment que l'éternel est mon berger, l'Évangile de Luc expluque lui qu'un ange est apparu [à des] bergers pour leur annoncer la naissance du Christ, [scène] d'ailleurs abondamment représentée au Moyen Âge, sur des [enluminures] où parfois une bergère accompagne un berger. Pour toutes ces raisons, depuis quatorzième siècle, les souverains, notamment en France, sont comparés à des bergers. On considère qu'ils doivent être, comme Jésus, de bons pasteurs dirigeant avec justesse, mais fermeté, leurs troupeaux. Jeanne, c'est une figure profondément chrétienne. Elle se croit elle-même investie d'une mission qui ne concerne pas seulement la France mais aussi l'ensemble de la création. Comme nombre d'autres prophètes, elle veut d'abord purifier le royaume de ses péchés qu'elle estime être la cause de ces défaites. Et c'est d'autant plus le cas que depuis treizième siècle et la canonisation de Saint Louis, on pense que la couronne de France est sacrée et bénie par Dieu. C'est pour retrouver cette sacralité qu'elle veut interdire le [blasphème], le jeu d'argent, et qu'elle chasse les prostituées de l'armée.
11:54 La troupe, engagée [selon (t) elle] dans une sainte mission, doit être pure avant d'aller au combat. C'est aussi pour que la monarchie retrouve son caractère divin qu'elle insiste pour que Charles VII soit couronné à Reims où, croit-on, les souverains, [oints par l'huile] sacrée contenue dans la sainte ampoule qui, selon la légende développée depuis le neuvième siècle, aurait été amenée du ciel par une colombe, deviennent des élus par Dieu et acquièrent des pouvoirs merveilleux comme celui de guérir les [écrouelles], une maladie pas vraiment esthétique. Ce retour [à l'ordre] voulu par le Créateur doit contrebalancer les désordres créés par la guerre avec les Anglais, qui oppose chrétiens contre chrétiens. Jeanne aspire en effet à une paix qui permettra d'unifier la chrétienté sous le commandement de Charles VII, qui relancera alors unn grande croisade et reprendra Jérusalem. Un beau programme, qui comme l'espèrent nombre des contemporains de la Pucelle, déclenchera la fin des temps et le retour du Christ sur terre. Les projets de Jeanne donc ne s'arrêtent pas aux frontières du royaume mais concernent toute la chrétienté.
En mars 1430, elle écrit [ainsi une] lettre [aux hussites] de Bohème, une hérésie [qui a vu le] jour au début du quinzième siècle, et les prie de retourner à la vraie foi sous peine d'être punis par ses armées. Mais la ferveur qui entourait Jeanne ne touche pas tout le monde comme on l'a vu plus haut. Elle s'éteint aussi [sans mauvais jeu de mot] en grande partie lorsque l'entrée de Charles VII dans Paris ne se réalise pas comme elle l'avait pourtant annoncé.
13:28 A-t-elle participé activement aux combats ?
S'il y a une chose qui distingue bien Jeanne des autres prophétesses, c'est qu'elle affirme publiquement qu'elle est une chef de guerre. En l'espace d'un an d'activité militaire à peine, du 29 avril 1429 au 23 mai 1430, elle a ainsi participé à la levée du siège d'Orléans. aidé à la prise de Troyes, lancé la chevauchée victorieuse vers Reims en plein territoire anglo-bourguignon, échoué devant les murailles de Paris défendu entre autres par ses habitants, une opération durant laquelle elle est blessée par un carreau d'arbalète, pris la ville de [Saint-Pierre-le-Moûtier] et tenté de lever le siège de Compiègne, opération durant laquelle elle est capturée. Alors c'est une liste non exhaustive, mais Jeanne a a priori vu beaucoup d'actions, notamment des sièges, ce qui est plutôt normal durant une guerre où les batailles [en rase campagne] qui sont trop coûteux sont rares, et où la plupart des opérations se concentrent sur le contrôle des places fortes. Reste à voir dans quelle mesure Jeanne a participé activement aux combats.
Lors de son procès, elle a affirmé n'avoir jamais tué personne et que, si elle portait bien une épée, elle lui préférait quarente fois son étendard. Mais ça ne veut dire pas pour autant qu'elle n'a jamais joué aucun rôle dans les affontements. L'étendard [servait] par exemple à rallier les hommes et à les diriger, ce qu'elle fit selon de nombreuses chroniques. Certains témoins, comme Jean d'Alençon, ont même affirmé qu'elle avait de véritables talents de tacticienne, chose que Jean de Dunois attribue plus à Dieu qu'à elle. Enfin, rien, à part son sexe, ne semble la distinguer des autres chevaliers. Armée et possédant plusieurs montures comme [l'un d'entre] eux, elle [tend] à se comporter comme la représentation idéale d'un membre de cette aristocratie militaire, montrant son courage en première ligne, faisant preuve de loyauté envers son suzerain, et affirmant faire la guerre pour une juste cause, et pas pour s'enrichir. On va le dire tout court. Si ça [sort] clairement de l'ordinaire et reste un phénomène exceptionnel, cette participation d'une femme aux combats, elle est en rien inconnue au quinzième siècle.
La littérature épique a mis plusieurs fois en scène des guerrières, souvent vierges, alors que l'Ancien testament fait mention de femmes participant aux combats, comme Judith ou la juge et prophétesse Débora, que l'on voit représentée sur une enluminure du treizième siècle, personnages auxquels Jeanne est comparée dès 1429 dans le poème que lui consacre l'écrivaine Christine de Pisan. Pareillement, [le coût] humain de la guerre de Cent Ans a créé des situations extraordinaires. On a ainsi vu certaines dames de la noblesse privées [de leur époux] mort ou prisonnier, commander la défense de leur château sans pour autant participer activement aux combats, comme la dame de la [Roche-Guyon] en 1418, dont le mari a été tué du côté des Armagnacs lors la bataille d'Azincourt en 1415.
16:01
Si on se pose la question des combats [ça amène] forcément celle des habits. Est-ce que, là aussi, il y a des choses qui sortent de l'ordinaire avec Jeanne ?
Dès son départ de Vaucouleurs, Jeanne s'est vêtue en homme et s'est coupée les cheveux courts afin de ne laisser qu'une calotte en haut du crâne, une mode propre aux chevaliers que l'on peut voir sur cette enluminure du quinzième siècle représentant l'un de ses compagnons d'armes, Jean de Dunois. Double [transgression] donc à la fois [genrée] et sociale, Jeanne quittant à la fois son sexe et sa classe. Il ne faut pas oublier qu'au Moyen Ââge l'habit fait littéralement le moine. Un vêtement, une coupe de cheveux, à l'époque féodale, ce sont pas des choix individuels. Ça désigne vraiment une position fixe dans la société chrétienne. Un moine va porter la robe et la [tonsure], une femme mariée, elle doit être voilée, etc.
Dans ce contexte, la volonté de Jeanne de s'habiller en guerrier renforce le caractère exceptionnel et urgent de sa mission. C'est parce que les hommes ont été incapables de rétablir l'ordre divin dans le royaume, qu'une jeune femme issue d'un rang modeste doit prendre leur place, discours qu'appuient d'ailleurs Charles VII et son entourage. C'est en effet le roi qui achète à Jeanne l'armure complète qu'elle va revêtir pour la [coquette] somme de cent livres, l'équivalent à l'époque de près d'un an et demi de salaire d'un manoeuvre, l'ouvrier de base d'un chantier. Mais il ne faut pas croire que ça ne gênait pas les gens qui vivaient à la même époque que Jeanne d'Arc. Porter un vêtement masculin, ce n'est pas [anodin] et ça sera d'ailleurs une des raisons de sa condamnation.
Mais après son exécution, les enluminures qui la représentent la montrent généralement avec des cheveux longs et une robe. Par exemple ici dans les [Vigiles] de la mort de Charles VII de Martial d'Auvergne, un manuscrit réalisé 1484, comme si [sa transgression] des frontières entre les genres gênait en dehors du contexte particulier et de l'urgence de la guerre contre les Anglo-Bourguignons. Cette idée perdure même au dix-neuvième siècle, par exemple sur ce très célèbre tableau réalisé par Ingres dans les années 1850.
17:59 Qui l'a jugé et pourquoi a-t-elle été condamnée ?
Jeanne est capturée à Compiègne le 23 mai 1430 par des troupes bourguignonnes. De là, elle est vendue aux Anglais puis transférée à Rouen, sur des terres dépendant directement d'Henri VI, pour être jugée par un tribunal composé en très grande majorité d'ecclésiastiques français, comme Pierre Cauchon, pendant une procédure complexe qui dura des mois. Une procédure si complexe qu'on lui consacrera sans doute un jour une vidéo complète. En tout cas, ça vaut le coup.
Il faut surtout retenir de ce procès que l'on reproche à Jeanne principalement des faits d'hérésie, et surtout d'avoir tenté d'occuper la place d'intermédiaire entre les fidèles et Dieu, une position qui reste en ce quinzième siècle le monopole de l Église. Elle est brûlée le 30 mai 1431. Elle a alors sans doute à peine 19 ans. Mais ce n'est pas la fin de son histoire. Dès 1450, juste après qu'il [ait] repris Rouen aux Anglais, Charles VII ordonne l'ouverture d'une enquête sur la vie de Jeanne, qui débouche sur un procès en révision. Il s'agit à la fois de rétablir pour le roi sa souveraineté sur la ville et sur le duché de Normandie, mais aussi de tout faire pour que son nom et son sacre ne soient plus associés à une hérétique. L'opération réussit et en 1456 Jeanne est réhabilitée, mais pas canonisée. Il faut pour ça attendre 1920 dans un tout autre contexte dont nous reparlerons sans doute dans un prochain épisode.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Dans l'histoire de France, il y a quelques personnages absolument incontrôlables, et parmi ces dernier, Jeanne d'Arc, c'est sans doute l'une des figures les plus fascinants du Moyen Âge. Notamment parce qu'on sait beaucoup de choses sur elle. Et si aujourd'hui on ne va pas détailler toute sa vie. Eh bien, je vous rappelle le personnage dans une [vulgarisation de haute volée] qui va durer à peu près trente secondes. Accrochez-vous !
1:54
Jeanne d'Arc est un personnage emblématique de l'histoire de France. Née en 1412, elle entend, dès son adolescence, des voix qui lui parlent et qui seraient celles des saints chrétiens. Rien que ça. Suite à l'illumination, elle est convaincue de devoir sauver le royaume de France en portant secours au roi Charles VII en mauvaise posture face aux Bourguignons et aux Anglais. Elle joint la parole aux actes, rencontre le roi, mène les batailles, fait sacrer le roi et renverse le cours de la guerre de Cent Ans. Elle [sera] capturée puis livrée aux Anglais avant d'être brûlée vive et de rentrer dans l'histoire. Elle, [qui aurait aimé descendre] avant de partir en fumée, aurait dit dans son dernier souffle « Vous ne m'avez pas cru ! Vous m'aurez cuite ! » Bon, si cette dernière phrase est totalement fausse. Les deux procès [dont elle fait l'objet] parce que, oui, il y en a eu deux, nous renseignent énormément sur le personnage qui est hors du commun. Mais comme souvent dans l'histoire, plus on a d'éléments, et plus ça soulève des questions. Jeanne d'Arc [méritera] donc plusieurs épisodes clairement [qui sortiront sur la chaîne à des intervalles assez espacés], mais aujourd'hui, je vais tenter de me concentrer sur trois questions qui, je l'espère, vous [brosseront] un portrait assez fidèle du personnage. La première, pourquoi Jeanne s'est engagée dans la guerre de Cent Ans ? La seconde, comment expliquer l'engouement qu'elle a suscité ? Et la troisième, a-t-elle participé activement aux combats ? Allez ! C'est parti !
3:22 Pourquoi Jeanne s'est engagée dans la guerre de Cent Ans ?
Commençons par un peu de contexte. Depuis le début du quinzième siècle, suite à la folie de Charles VI, le royaume de France est traversé par une guerre sanglante entre deux grands partis nobles proches de la couronne, les Orléans, aussi appelés les Armagnacs, et les Bourguignons. Chacun, pour vaincre, tente à tour de rôle de [s'attirer] les bonnes grâces des rois d'Angleterre. Ce sont les Bourguignons qui en profitent le plus lorsqu'après sa victoire d'Azincourt en 1415. Henri V d'Angleterre finit par épouser une des filles de Charles VI. L'enfant [tiré] de cette union, le futur Henri VI, est déclaré héritier [présomptif] de la couronne de France, tandis que le duc de Bourgogne Philippe le Bon renforce ses fiefs.
On a donc en 1429 un royaume séparé en trois. D'un côté, le nord de la Loire, qui reconnaît en grande majorité Henri VI ; de l'autre, le sud, qui soutient Charles VII, fils de Charles VI, [replié sur] Bourges. Et au nord-est, les terres bougignonnes. Entre les deux souverains, c'est la guerre. Une guerre entre armées mais aussi une guerre de symbole pour acquérir de la légitimité. Et c'est justement sur ce point précis que l'apparition de Jeanne d'Arc va tout bouleverser alors que le conflit se déroule mal pour les Amargnacs. La jeune femme, née vers 1412, vient des marges du royaume, sur les rives de la Meuse, dans le village de Domrémy, situé à l'époque à la frontière entre les terres du royaume et celles du Saint-Empire. C'est un endroit que se disputent durement les Armagnacs et les Bourguignons, parce qu'il est sur la route reliant les terres contrôlées au nord et au sud par les ducs de Bourgogne. En 1429, les partisants de Charles VII possèdent encore dans la région quelques places fortes, comme Vaucouleurs, à une vingtaine de kilomètres au nord de Domrémy. Mais une bonne partie de la zone [penche] pour le duc de Bourgogne, comme le village de Maxey, situé à deux kilomètres en face de Domrémy, de l'autre côté de la Meuse. À l'opposé, le [hameau] où habite la famille de Jeanne est armagnac. Son père, un notable local propriétaire de plusieurs terres, est un partisant reconnu des Orléans qui ont soutenu en 1412 la révolte des bourgeois de Neufchâteau, à dix kilomètres au sud de Domrémy, contre les troupes du duc de Lorraine, alors allié des Bourguignons.
5:30
C' est compliqué donc [mais ce qu'il faut retenir] c'est que Jeanne baigne dans un milieu qui est foncièrement armagnac, [ce qui se ressent] même dans les saints [qui lui seraient] apparus à partir de sese treinze ans, parce que, oui, dans le conflit entre les familles de haute noblesse qui mobilisent une grande partie du royaume depuis près de vingt ans, même les forces divines ont un camp.
Ainsi, Jeanne entend la voix de saint Michel, l'abbaye du Mont-Saint-Michel étant à l'époque une forteresse armagnac qui résiste aux Anglais. Mais elle n'entend pas celle de saint Denis, pourtant le patron traditionnel des rois de France. Son abbaye, proche de Paris, est en effet en territoire anglo-bourguignon et contrôlé par le parti opposé. À la question, pourquoi Jeanne qu'on appellera bientôt la Pucelle d'Orléans, choisit-elle le camp de Charles VII et des Armagnacs, on peut donc répondre que c'est avant tout un choix partisan. C'est pourquoi un de ses premiers actes militaires sera de voler au secours de la ville d'Orléans, le fief central de son parti, et qu'elle demande aux Anglais dans une lettre qu'elle leur adresse de libérer le chef des Armagnacs, Charles d'Orléans, [qu'ils détiennent] prisonnier à Londres depuis sa défaite à Azincourt en 1415.
Le fait que Jeanne [soit affiliée] à un des camps de la guerre civile va aussi expliquer pourquoi beaucoup de sujets du royaume de France qui sont proches, eux, des Bourguignons, vont juger assez sévèrement Jeanne. Par exemple, l'auteur anonyme qu'on appelle [le Bourgeois] de Paris, [qui] sans doute un clerc qui vivait dans la capitale ralliée au duc de Bourgogne et à Henri VI, qui va avoir des mots très durs, apparemment pas assez, à l'encontre de Jeanne. Par exemple, il met en doute les légendes que racontent les Armagnacs à son sujet. Il va même la qualifier de créature en forme de femme. [Ce qu'il suggère est] qu'elle serait en fait qu'un être démoniaque. Rien que ça.
7:13 Comment expliquer l'engouement qu'elle a suscité ?
C'est donc en Armagnac que Jeanne rejoint la cour de Chinon en février 1429 où elle parvient après avoir traversé incognito des terres Bourguignonnes. L'adolescente qui se présnte devant le souverain est une complète étrangère. C'est une femme, issue d'un milieu populaire. Elle est très jeune dans une société où l'on valorise le grande âge et elle vient d'une région frontalière vue de haut par les élites du royaume, originaires, elles, du val de Loire ou des environs de Paris. Pourtant, elle se fait accepter par Charles VII. Cette réussite est encore aujourd'hui expliqué sous l'angle du miracle. Jeanne, inspirée par Dieu, aurait reconnu le souverain déguisé en simple courtisan au sein de sa cour, comme on le voit par exemple dans le film de Luc Besson. Bon, cette scène, elle a été inventée plus tard en réalité et donc elle est rentrée dans l'histoire mythique de Jeanne d'Arc. Mais, en vrai, le succès de Jeanne, ça tient pas du prodige, mais plutôt du contexte. Je vous explique.
En ce début du quinzième siècle, le Grand Schisme, une crise religieuse qui [a scindé] pendant presque quarente ans l'Église latine, favorise l'émergences du phénomène des prophétesses, les femmes généralement issues de milieux modestes [et affirmant détenir] une révélation divine propre à sauver le royaume, voire la chrétienté tout entière. Dès le quatorzième siècle, certaines d'entre elles, comme Brigitte de Suède, sont devenues célèbres en annonçant qu'une femme viendrait au secours de la couronne de France et qu'elle serait vierge à l'image de Marie, la mère du Christ, dont le culte s'est alors fortement dévelopé. Jeanne pense être l'incarnation de cette pucelle et d'ailleurs, elle n'est pas la seule. Durant ses pérégrinations, elle rencontre d'autres jeunes femmes qui, comme elle, ont entendu des appels venus de Dieu ou des saints, et qui veulent apporter leur soutien à la couronne, comme Catherine de la Rochelle ou Piéronne la Bretonne qui sera brûlée sur le parvis de Notre-Dame de Paris en 1430. [Ça sentait déjà un peu le roussi,] elle aurait dû se méfier.
Le roi es ses proches croient en l'existence de ces femmes et leur tendent régulièrement l'oreille. Pourtant, ils n'en acceptent pas n'importe qui. Après son arrivée à Chinon, Jeanne est ainsi longuemnt interrogée afin de savoir si elle correspond à ce qui est attendu d'une prophétesse chrétienne, notamment, au niveau de son corps. On vérifie sa virginité, qualité qui renvoie à Marie, mère du Christ, qui figure d'ailleurs sur son [pennon], son étendard, mais qui renvoie aussi à de nombreuses saintes, particulièrement à deux qui lui sont apparues en vision, sainte Catherine et sainte Marguerite. Ses partisans remarquent également d'autres signes prouvant son destin exceptionel. Par exemple, elle est [anorexique] et ne consomme que des aliments renvoyant à une symbolique chrétienne, le vin, le pain, le poisson du [carême]. La seule chair qu'elle mange est celle du Christ, sous forme [d'hosties qu'elle ingère] régulièrement pendant les communions. Car depuis le troisième siècle, l'Église affirme que le pain consacré se changeait vraiment en corps de Jésus. Enfin les conseillers de Charles VII cherchent dans des textes célèbres un passage qui pourrait annoncer la venue de la jeune femme, et convaincre leurs partisans du bien-fondé de sa mission. Ils le trouvent dans les prophéties attribuées à [l'enchanteur] par [Geoffroy de Monmouth] au douzième siècle.
10:13 Dernière étape de la légitimation de Jeanne est donc, par extension, de la cause des Armagnacs, faire de la pucelle une bergère. Le truc, c'est que Jeanne ne l'a jamais été une bergère comme elle l'a expliqué à son procès. Pourtant dès 1429, Perceval de Boulainvilliers, un proche de Charles VII, écrit dans une lettre au duc de Milan que la pucelle, dès sa septième année, fut employée à garder les agneaux. Pas un des plus petits ne périt et ne devient la proie des bêtes féroces. Elle eut sa première révélation en gardant les brebis de ses parents. Au quinzième siècle, évoquer l'image du pasteur gardant ses troupeaux renvoie à nombre de significations politico-religieuses. Dans la Bible, Goliath est vaincu par un berger, David, qui devient par la suite roi. Alors que [les Psaumes] affirment que l'éternel est mon berger, l'Évangile de Luc expluque lui qu'un ange est apparu [à des] bergers pour leur annoncer la naissance du Christ, [scène] d'ailleurs abondamment représentée au Moyen Âge, sur des [enluminures] où parfois une bergère accompagne un berger. Pour toutes ces raisons, depuis quatorzième siècle, les souverains, notamment en France, sont comparés à des bergers. On considère qu'ils doivent être, comme Jésus, de bons pasteurs dirigeant avec justesse, mais fermeté, leurs troupeaux. Jeanne, c'est une figure profondément chrétienne. Elle se croit elle-même investie d'une mission qui ne concerne pas seulement la France mais aussi l'ensemble de la création. Comme nombre d'autres prophètes, elle veut d'abord purifier le royaume de ses péchés qu'elle estime être la cause de ces défaites. Et c'est d'autant plus le cas que depuis treizième siècle et la canonisation de Saint Louis, on pense que la couronne de France est sacrée et bénie par Dieu. C'est pour retrouver cette sacralité qu'elle veut interdire le [blasphème], le jeu d'argent, et qu'elle chasse les prostituées de l'armée.
11:54 La troupe, engagée [selon (t) elle] dans une sainte mission, doit être pure avant d'aller au combat. C'est aussi pour que la monarchie retrouve son caractère divin qu'elle insiste pour que Charles VII soit couronné à Reims où, croit-on, les souverains, [oints par l'huile] sacrée contenue dans la sainte ampoule qui, selon la légende développée depuis le neuvième siècle, aurait été amenée du ciel par une colombe, deviennent des élus par Dieu et acquièrent des pouvoirs merveilleux comme celui de guérir les [écrouelles], une maladie pas vraiment esthétique. Ce retour [à l'ordre] voulu par le Créateur doit contrebalancer les désordres créés par la guerre avec les Anglais, qui oppose chrétiens contre chrétiens. Jeanne aspire en effet à une paix qui permettra d'unifier la chrétienté sous le commandement de Charles VII, qui relancera alors unn grande croisade et reprendra Jérusalem. Un beau programme, qui comme l'espèrent nombre des contemporains de la Pucelle, déclenchera la fin des temps et le retour du Christ sur terre. Les projets de Jeanne donc ne s'arrêtent pas aux frontières du royaume mais concernent toute la chrétienté.
En mars 1430, elle écrit [ainsi une] lettre [aux hussites] de Bohème, une hérésie [qui a vu le] jour au début du quinzième siècle, et les prie de retourner à la vraie foi sous peine d'être punis par ses armées. Mais la ferveur qui entourait Jeanne ne touche pas tout le monde comme on l'a vu plus haut. Elle s'éteint aussi [sans mauvais jeu de mot] en grande partie lorsque l'entrée de Charles VII dans Paris ne se réalise pas comme elle l'avait pourtant annoncé.
13:28 A-t-elle participé activement aux combats ?
S'il y a une chose qui distingue bien Jeanne des autres prophétesses, c'est qu'elle affirme publiquement qu'elle est une chef de guerre. En l'espace d'un an d'activité militaire à peine, du 29 avril 1429 au 23 mai 1430, elle a ainsi participé à la levée du siège d'Orléans. aidé à la prise de Troyes, lancé la chevauchée victorieuse vers Reims en plein territoire anglo-bourguignon, échoué devant les murailles de Paris défendu entre autres par ses habitants, une opération durant laquelle elle est blessée par un carreau d'arbalète, pris la ville de [Saint-Pierre-le-Moûtier] et tenté de lever le siège de Compiègne, opération durant laquelle elle est capturée. Alors c'est une liste non exhaustive, mais Jeanne a a priori vu beaucoup d'actions, notamment des sièges, ce qui est plutôt normal durant une guerre où les batailles [en rase campagne] qui sont trop coûteux sont rares, et où la plupart des opérations se concentrent sur le contrôle des places fortes. Reste à voir dans quelle mesure Jeanne a participé activement aux combats.
Lors de son procès, elle a affirmé n'avoir jamais tué personne et que, si elle portait bien une épée, elle lui préférait quarente fois son étendard. Mais ça ne veut dire pas pour autant qu'elle n'a jamais joué aucun rôle dans les affontements. L'étendard [servait] par exemple à rallier les hommes et à les diriger, ce qu'elle fit selon de nombreuses chroniques. Certains témoins, comme Jean d'Alençon, ont même affirmé qu'elle avait de véritables talents de tacticienne, chose que Jean de Dunois attribue plus à Dieu qu'à elle. Enfin, rien, à part son sexe, ne semble la distinguer des autres chevaliers. Armée et possédant plusieurs montures comme [l'un d'entre] eux, elle [tend] à se comporter comme la représentation idéale d'un membre de cette aristocratie militaire, montrant son courage en première ligne, faisant preuve de loyauté envers son suzerain, et affirmant faire la guerre pour une juste cause, et pas pour s'enrichir. On va le dire tout court. Si ça [sort] clairement de l'ordinaire et reste un phénomène exceptionnel, cette participation d'une femme aux combats, elle est en rien inconnue au quinzième siècle.
La littérature épique a mis plusieurs fois en scène des guerrières, souvent vierges, alors que l'Ancien testament fait mention de femmes participant aux combats, comme Judith ou la juge et prophétesse Débora, que l'on voit représentée sur une enluminure du treizième siècle, personnages auxquels Jeanne est comparée dès 1429 dans le poème que lui consacre l'écrivaine Christine de Pisan. Pareillement, [le coût] humain de la guerre de Cent Ans a créé des situations extraordinaires. On a ainsi vu certaines dames de la noblesse privées [de leur époux] mort ou prisonnier, commander la défense de leur château sans pour autant participer activement aux combats, comme la dame de la [Roche-Guyon] en 1418, dont le mari a été tué du côté des Armagnacs lors la bataille d'Azincourt en 1415.
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Si on se pose la question des combats [ça amène] forcément celle des habits. Est-ce que, là aussi, il y a des choses qui sortent de l'ordinaire avec Jeanne ?
Dès son départ de Vaucouleurs, Jeanne s'est vêtue en homme et s'est coupée les cheveux courts afin de ne laisser qu'une calotte en haut du crâne, une mode propre aux chevaliers que l'on peut voir sur cette enluminure du quinzième siècle représentant l'un de ses compagnons d'armes, Jean de Dunois. Double [transgression] donc à la fois [genrée] et sociale, Jeanne quittant à la fois son sexe et sa classe. Il ne faut pas oublier qu'au Moyen Ââge l'habit fait littéralement le moine. Un vêtement, une coupe de cheveux, à l'époque féodale, ce sont pas des choix individuels. Ça désigne vraiment une position fixe dans la société chrétienne. Un moine va porter la robe et la [tonsure], une femme mariée, elle doit être voilée, etc.
Dans ce contexte, la volonté de Jeanne de s'habiller en guerrier renforce le caractère exceptionnel et urgent de sa mission. C'est parce que les hommes ont été incapables de rétablir l'ordre divin dans le royaume, qu'une jeune femme issue d'un rang modeste doit prendre leur place, discours qu'appuient d'ailleurs Charles VII et son entourage. C'est en effet le roi qui achète à Jeanne l'armure complète qu'elle va revêtir pour la [coquette] somme de cent livres, l'équivalent à l'époque de près d'un an et demi de salaire d'un manoeuvre, l'ouvrier de base d'un chantier. Mais il ne faut pas croire que ça ne gênait pas les gens qui vivaient à la même époque que Jeanne d'Arc. Porter un vêtement masculin, ce n'est pas [anodin] et ça sera d'ailleurs une des raisons de sa condamnation.
Mais après son exécution, les enluminures qui la représentent la montrent généralement avec des cheveux longs et une robe. Par exemple ici dans les [Vigiles] de la mort de Charles VII de Martial d'Auvergne, un manuscrit réalisé 1484, comme si [sa transgression] des frontières entre les genres gênait en dehors du contexte particulier et de l'urgence de la guerre contre les Anglo-Bourguignons. Cette idée perdure même au dix-neuvième siècle, par exemple sur ce très célèbre tableau réalisé par Ingres dans les années 1850.
17:59 Qui l'a jugé et pourquoi a-t-elle été condamnée ?
Jeanne est capturée à Compiègne le 23 mai 1430 par des troupes bourguignonnes. De là, elle est vendue aux Anglais puis transférée à Rouen, sur des terres dépendant directement d'Henri VI, pour être jugée par un tribunal composé en très grande majorité d'ecclésiastiques français, comme Pierre Cauchon, pendant une procédure complexe qui dura des mois. Une procédure si complexe qu'on lui consacrera sans doute un jour une vidéo complète. En tout cas, ça vaut le coup.
Il faut surtout retenir de ce procès que l'on reproche à Jeanne principalement des faits d'hérésie, et surtout d'avoir tenté d'occuper la place d'intermédiaire entre les fidèles et Dieu, une position qui reste en ce quinzième siècle le monopole de l Église. Elle est brûlée le 30 mai 1431. Elle a alors sans doute à peine 19 ans. Mais ce n'est pas la fin de son histoire. Dès 1450, juste après qu'il [ait] repris Rouen aux Anglais, Charles VII ordonne l'ouverture d'une enquête sur la vie de Jeanne, qui débouche sur un procès en révision. Il s'agit à la fois de rétablir pour le roi sa souveraineté sur la ville et sur le duché de Normandie, mais aussi de tout faire pour que son nom et son sacre ne soient plus associés à une hérétique. L'opération réussit et en 1456 Jeanne est réhabilitée, mais pas canonisée. Il faut pour ça attendre 1920 dans un tout autre contexte dont nous reparlerons sans doute dans un prochain épisode.
SPY x FAMILY 法語版聽寫 S1E06(下)入學
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12:04
* : [Oh mes braves,] vous avez tous été choisis. Vous êtes désormais parmi [nous trin_s_à vos efforts] et aussi [ceux] de vos parents. Vous avez [insigne honneur de franchir pour devant le sainte et le prestigieuse école ????????] aujourd'hui 228 nouveaux élèves. Bienvenus, [] chaleureusement.
L : (Nous sommes enfin arrivé à nous infiltrer.)
A : Papa, il y a plein d'enfants [a? même tenue que moi].
L : Et oui, c' est bien [le robe?rôle?] d'un uniforme. (On va au devant d'une montagne de problèmes.)
(Handler : C'est compris, Twilight ? Il y a des conditions à remplir pour intégrer la même amicale [pour Desmond]. Il faut que ta fille devienne une Imperial Scholar. Et pour cela, elle doit briller en classe dans toutes les matières. Et n'oublie pas, l'avenir du monde et l'équilibre entre les deux blocs dépendent de cette mission.)
L : (Faire d'elle une élite ? À vrai dire, j'ai un peu abandonné l'idée. Ce n'est pas réaliste d'espérer qu'elle soit la première de cette école où viennent les élèves les plus brillants du pays. Mais j'ai une autre idée.)
* : Nous allons passer maintenant à la composition des classes et à la présentation des professeurs principaux. Que ceux qui sont appelés s'avancent. Classe nº 1, bâtiment Spectre, William Howard, Théodore Russell, Grace Fane, Jessica Clark...
A : Et moi, je vais dans quelle classe ?
L : J'aimerais bien savoir aussi. (Bon, d'accord. J'avoue, je suis déjà au courant. Et oui, je me suis permis de modifier un peu leur liste pour optimiser ma mission. Anya sera dans la même classe que lui, le seul élève qui m'intéresse, Damian, le second fils de ma cible, Donovan Desmond.)
Damian : (C'est monsieur Desmond, pour qui ils se prennent ?)
L : (Son frère aîné est déjà scolarisé à Eden, mais son nom sur la liste des candidats ne m'a pas échappé. Si le plan A, être parmi les premiers de la classe, s'avère trop compliqué, il restera le plan B. Je l'ai baptisé l'opération Ami-ami. Petit un, sympathiser avec son camarade de classe. Petit deux, se faire inviter chez son père, les parents accompagnent. Petit trois, contact direct avec ma cible. Ça m'etonnerait que tout se passe aussi bien, mais c'est pour multiplier les chances.)
* : Anya Forger.
L : Allez ! Vas-y, c'est ton tour.
L : (Anya a vécu longtemps avec d'autres enfants de son âge à l'orphelinat. Je dois me fier à sa sociabilité.)
A : (C'est le fils du chef des méchants.)
D : (Qu'est-ce qu'elle a, elle ? Je vois. Elle a pas résisté à mon charme. Elle est déjà folle de moi. Au moins elle a du goût. Et elle est timide, si c'est pas mignon.)
Becky : Enchantée.
L : (Quoi ? Mais là c'est la fille du directeur général d'une grande entreprise militaire. Et derrière, c'est la fille du vice-président du Parlement. Il y a aussi le fils d'un fonctionnaire qui a un poste clé à la sécurité. Anya se retrouve au coeur d'une mine d'informations. T'as intérêt à bien t'entendre avec eux !)
Y : (Dès qu'il est question d'enfant, Loid s'enflamme aussitôt.)
B : Je m'appelle Becky, et toi ? (Un vrai bébé, celle-là. Elle sera parfaite pour me servir de lapin.)
L : (Dis donc, toi !)
* : Le professeur principal sera monsieur Henderson.
Y : Ah, le gentil monsieur.
L : (Il s'en est donc tiré sans se faire virer. C'est pas sympa de refiler les classes les plus jeunes à un surveillant général, mais au moins, il est toujours là.)
H : La rigueur forme la jeunesse, tel est ma devise.
* : Les nouveaux élèves vont maintenant suivre leurs professeurs pour visiter l'école avant de rejoindre leurs classes respectives. Les parents sont invités à se rendre au salon de l'aile C pour un moment de convivialité en prenant un rafraîchissement.
L : (Courage, Anya ! À partir de maintenant, tout va reposer sur toi.)
A : Okey-dokey !
H : Toi ! Dans le rang !
L : Ça, je crois, c'est pas gagné.
Y : On est toujours inquiet quand on les voit quitter le nid, rien de plus normal.
H : Voici le réfectoire. Notre chef de [tout premier ordre] vous prépara chaque jour des repas élégants et raffinés. Il y a aussi une salle à manger réservée uniquement aux Imperial Scholars. C'est à la portée de tous, il suffit de se conduire avec élégance d'avoir de bonnes notes et de réunir huit Stella. Je compte sur vos efforts pour y parvenir.
Élèves : Oui.
H : Et faites attention, pour ceux qui accumuleront les Tonito, punition au pire, une potentielle exclusion [sont à prévoir].
A : (Pourquoi il me regarde ?)
Emile : Mais toi, Damian, tu vas vite devenir un Scholar, pas vrai ?
D : C'est [d'évidence?l'évidence?] même.
Ewen : Rien plus naturel.
D : Je suis le fils du chef du parti Nation Unifiée après tout.
* : Toi vraiment ?
* : Mon papa m'a dit que le groupe de Desmond [nous avait rendu] plein de services.
H : Eh bien, pas de bavardage, jeunes gens.
B : Qu'est-ce qu'ils sont bêtes !
D : Et toi, tes parents, qu'est-ce qu'ils font comme métier ? Si c'est pas trop nul, il faut voir mais je te laisserai peut-être devenir mon amie.
A : (Je dois être forte pour la mission.) Mon papa es... mon papa est psychiatre.
D : C'est tout ? Je suis déçu. Vous devez être des crèves misères, je parie. Ça craint !
A : Dis, je peux venir jouer chez toi ?
Ewen : Espèce de moucheron ! Pour qui elle se prend, celle-là ? Le petit peuple n'a aucune gêne.
Emile : Dégage ! Tu vas nous refiler ta pauvreté.
A : (C'est l'occasion ou jamais de tester mon [citrouille poing].)
(Y : Écoute bien, Anya. Se laisser emporter par les émotions et trop réagir, ce n'est pas ça, la vraie force. Si on t'embête un peu, ce sera plus impressionnant de les ignorer tout en riant, comme une grande. Quoi qu'il arrive, garde le sourire et personne ne voudra pas t'embêter.)
B : Eh bien, tu vas pas te laisser faire quand même ? Un peu de [nerf], répond-lui quelque chose !
A : Eh non, c'est pas grave. Je m'en fiche de lui.
D : (Quoi ? C'est quoi ? Sourire narquois ? Elle se paye ma tête !)
B : (Ça l'a pas touchée ! Comme une grande, elle est trop forte. J'ai eu tort de croire que c'était un bébé.) T'es plus adulte que je le pensais. J'ai changé d'avis à bon compte.
A : Je suis adulte ?
D : Pour qui tu prends, [moucheron moche, petit pot? de moche] !
Ewen : Damian, je t'en prie. Attention à ton vocabulaire.
B : Oui enfin, c'est vrai qu'elle est plus moche que moi, mais bon, c'est pas une raison quand même.
D : Tais-toi !
H : Jeunes gens, je déteste de me répéter. Voulez-vous une punition dès le premier jour ?
D : (C'est pas vrai. Elle m'a mis la honte et je me fais gronder. Elle va me le payer.)
A : Maman, t'es qu'une menteuse. Un sourire, ça sert à rien.
B : Si vous continuez à l'embêter, je le dirai à monsieur Henderson.
D : J'ai rien fait. T'as une preuve avant d'accuser ?
Ewen & Emile : [J'allais] dire la même chose.
D : Tu m'empêches de passer. Dégage.
D : Et toi, la moche qui sourit. Tu vas avoir l'honneur d'être ma nouvelle cible préférée. Je vais te faire passer l'envie de sourire une bonne fois pour toutes.
Emile : Et si tu pleures, t'auras qu'à demander à ton père de te guérir la tête.
D : Ah oui, bonne idée. On a de la chance, tu sais ?
D : Je peux savoir où est-ce que tu regardes ? Tu as peur, c'est ça ?
H : Qu'est-ce que ce vacarme ?
Emile : Monsieur, c'est elle. Elle a tapé Damian, je l'ai vu.
A : Je m'étirais et il s'est cogné contre ma main.
Ewen : Toi menteuse ! Attends, tu crois quand même pas qu'on va le croire ?
Emile : Ouais, et en plus, t'as vérifié que le professeur regardait pas.
A : J'ai rien fait. T'as une preuve avant d'accuser ?
Ewen : Quoi ? Et la marque de ton poing sur sa joue, c'est pas suffisant ?
H : Tu devrais avoir honte de m'en mentir, jeune fille. Shame on you, Anya Forger.
B : Non, c'est pas ça, monsieur. Elle s'est retenue autant possible, mais les garçons n'arrêtent pas de l'embêter.
H : Ce qui veut dire que tu reconnais l'avoir frappé.
(Y : Anya, écoute-moi bien. La force s'est permis quand on est dans son bon droit. Comme, par exemple, quand c'est pour tirer quelqu'un comme une amie d'un mauvais pas.)
A : Je les ai vu l'embêter elle aussi. Il lui a marché sur le pied. C'est à cause de ça, j'étais pas contente. J'suis désolée, pardon.
B : (Ah ? Elle m'a protégée ? Anya !) Merci, Anya !
H : (Elle a tenté de réfréner sa colère, mais elle n'a pas pu se retenir quand son amie a été malmenée. Elle s'est dressée contre ces garçons. C'était élégant, je le concède, Anya Forger.)
L : (Ni Desmond ni sa femme ne sont là. Je m'en doutais. Mais pas d'impatience. J'aurai tout le temps nécessaire quand les cours ont commencé, et mon réseau [va grandement s'étendre.])
* : [///] dans la cour antérieure. Quand tout le monde sera là, nous prenons une photo de groupe.
L : Anya n'est pas là ?
L : Elle a frappé un garçon ?
Y : Tu n'es pas blessée au moins ?
L : (Et en plus, c'était le fils de Desmond ? Mais qu'est-ce qui [] ?)
H : [///] puni de trois Tonito, quelle que soit la raison. [je ne fus arrangé] pour quel honnête [cope?] que l'un seul, mais je ne [pourrais rien faire de plus].
Y : Je suis tellement désolée, Loid. Je n'aurais pas dû l'entraîner à la maison.
H : Je m'occuperai d'informer les parents du garçon également.
L : (Dès le premier jour, elle a récolté un mauvais point. Et il faut faire une croix sur son amitié avec Damian.)
* : Tout le monde est prêt ? On y va ! La famille tout à droite devant, un petit sourire !
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* : [Oh mes braves,] vous avez tous été choisis. Vous êtes désormais parmi [nous trin_s_à vos efforts] et aussi [ceux] de vos parents. Vous avez [insigne honneur de franchir pour devant le sainte et le prestigieuse école ????????] aujourd'hui 228 nouveaux élèves. Bienvenus, [] chaleureusement.
L : (Nous sommes enfin arrivé à nous infiltrer.)
A : Papa, il y a plein d'enfants [a? même tenue que moi].
L : Et oui, c' est bien [le robe?rôle?] d'un uniforme. (On va au devant d'une montagne de problèmes.)
(Handler : C'est compris, Twilight ? Il y a des conditions à remplir pour intégrer la même amicale [pour Desmond]. Il faut que ta fille devienne une Imperial Scholar. Et pour cela, elle doit briller en classe dans toutes les matières. Et n'oublie pas, l'avenir du monde et l'équilibre entre les deux blocs dépendent de cette mission.)
L : (Faire d'elle une élite ? À vrai dire, j'ai un peu abandonné l'idée. Ce n'est pas réaliste d'espérer qu'elle soit la première de cette école où viennent les élèves les plus brillants du pays. Mais j'ai une autre idée.)
* : Nous allons passer maintenant à la composition des classes et à la présentation des professeurs principaux. Que ceux qui sont appelés s'avancent. Classe nº 1, bâtiment Spectre, William Howard, Théodore Russell, Grace Fane, Jessica Clark...
A : Et moi, je vais dans quelle classe ?
L : J'aimerais bien savoir aussi. (Bon, d'accord. J'avoue, je suis déjà au courant. Et oui, je me suis permis de modifier un peu leur liste pour optimiser ma mission. Anya sera dans la même classe que lui, le seul élève qui m'intéresse, Damian, le second fils de ma cible, Donovan Desmond.)
Damian : (C'est monsieur Desmond, pour qui ils se prennent ?)
L : (Son frère aîné est déjà scolarisé à Eden, mais son nom sur la liste des candidats ne m'a pas échappé. Si le plan A, être parmi les premiers de la classe, s'avère trop compliqué, il restera le plan B. Je l'ai baptisé l'opération Ami-ami. Petit un, sympathiser avec son camarade de classe. Petit deux, se faire inviter chez son père, les parents accompagnent. Petit trois, contact direct avec ma cible. Ça m'etonnerait que tout se passe aussi bien, mais c'est pour multiplier les chances.)
* : Anya Forger.
L : Allez ! Vas-y, c'est ton tour.
L : (Anya a vécu longtemps avec d'autres enfants de son âge à l'orphelinat. Je dois me fier à sa sociabilité.)
A : (C'est le fils du chef des méchants.)
D : (Qu'est-ce qu'elle a, elle ? Je vois. Elle a pas résisté à mon charme. Elle est déjà folle de moi. Au moins elle a du goût. Et elle est timide, si c'est pas mignon.)
Becky : Enchantée.
L : (Quoi ? Mais là c'est la fille du directeur général d'une grande entreprise militaire. Et derrière, c'est la fille du vice-président du Parlement. Il y a aussi le fils d'un fonctionnaire qui a un poste clé à la sécurité. Anya se retrouve au coeur d'une mine d'informations. T'as intérêt à bien t'entendre avec eux !)
Y : (Dès qu'il est question d'enfant, Loid s'enflamme aussitôt.)
B : Je m'appelle Becky, et toi ? (Un vrai bébé, celle-là. Elle sera parfaite pour me servir de lapin.)
L : (Dis donc, toi !)
* : Le professeur principal sera monsieur Henderson.
Y : Ah, le gentil monsieur.
L : (Il s'en est donc tiré sans se faire virer. C'est pas sympa de refiler les classes les plus jeunes à un surveillant général, mais au moins, il est toujours là.)
H : La rigueur forme la jeunesse, tel est ma devise.
* : Les nouveaux élèves vont maintenant suivre leurs professeurs pour visiter l'école avant de rejoindre leurs classes respectives. Les parents sont invités à se rendre au salon de l'aile C pour un moment de convivialité en prenant un rafraîchissement.
L : (Courage, Anya ! À partir de maintenant, tout va reposer sur toi.)
A : Okey-dokey !
H : Toi ! Dans le rang !
L : Ça, je crois, c'est pas gagné.
Y : On est toujours inquiet quand on les voit quitter le nid, rien de plus normal.
H : Voici le réfectoire. Notre chef de [tout premier ordre] vous prépara chaque jour des repas élégants et raffinés. Il y a aussi une salle à manger réservée uniquement aux Imperial Scholars. C'est à la portée de tous, il suffit de se conduire avec élégance d'avoir de bonnes notes et de réunir huit Stella. Je compte sur vos efforts pour y parvenir.
Élèves : Oui.
H : Et faites attention, pour ceux qui accumuleront les Tonito, punition au pire, une potentielle exclusion [sont à prévoir].
A : (Pourquoi il me regarde ?)
Emile : Mais toi, Damian, tu vas vite devenir un Scholar, pas vrai ?
D : C'est [d'évidence?l'évidence?] même.
Ewen : Rien plus naturel.
D : Je suis le fils du chef du parti Nation Unifiée après tout.
* : Toi vraiment ?
* : Mon papa m'a dit que le groupe de Desmond [nous avait rendu] plein de services.
H : Eh bien, pas de bavardage, jeunes gens.
B : Qu'est-ce qu'ils sont bêtes !
D : Et toi, tes parents, qu'est-ce qu'ils font comme métier ? Si c'est pas trop nul, il faut voir mais je te laisserai peut-être devenir mon amie.
A : (Je dois être forte pour la mission.) Mon papa es... mon papa est psychiatre.
D : C'est tout ? Je suis déçu. Vous devez être des crèves misères, je parie. Ça craint !
A : Dis, je peux venir jouer chez toi ?
Ewen : Espèce de moucheron ! Pour qui elle se prend, celle-là ? Le petit peuple n'a aucune gêne.
Emile : Dégage ! Tu vas nous refiler ta pauvreté.
A : (C'est l'occasion ou jamais de tester mon [citrouille poing].)
(Y : Écoute bien, Anya. Se laisser emporter par les émotions et trop réagir, ce n'est pas ça, la vraie force. Si on t'embête un peu, ce sera plus impressionnant de les ignorer tout en riant, comme une grande. Quoi qu'il arrive, garde le sourire et personne ne voudra pas t'embêter.)
B : Eh bien, tu vas pas te laisser faire quand même ? Un peu de [nerf], répond-lui quelque chose !
A : Eh non, c'est pas grave. Je m'en fiche de lui.
D : (Quoi ? C'est quoi ? Sourire narquois ? Elle se paye ma tête !)
B : (Ça l'a pas touchée ! Comme une grande, elle est trop forte. J'ai eu tort de croire que c'était un bébé.) T'es plus adulte que je le pensais. J'ai changé d'avis à bon compte.
A : Je suis adulte ?
D : Pour qui tu prends, [moucheron moche, petit pot? de moche] !
Ewen : Damian, je t'en prie. Attention à ton vocabulaire.
B : Oui enfin, c'est vrai qu'elle est plus moche que moi, mais bon, c'est pas une raison quand même.
D : Tais-toi !
H : Jeunes gens, je déteste de me répéter. Voulez-vous une punition dès le premier jour ?
D : (C'est pas vrai. Elle m'a mis la honte et je me fais gronder. Elle va me le payer.)
A : Maman, t'es qu'une menteuse. Un sourire, ça sert à rien.
B : Si vous continuez à l'embêter, je le dirai à monsieur Henderson.
D : J'ai rien fait. T'as une preuve avant d'accuser ?
Ewen & Emile : [J'allais] dire la même chose.
D : Tu m'empêches de passer. Dégage.
D : Et toi, la moche qui sourit. Tu vas avoir l'honneur d'être ma nouvelle cible préférée. Je vais te faire passer l'envie de sourire une bonne fois pour toutes.
Emile : Et si tu pleures, t'auras qu'à demander à ton père de te guérir la tête.
D : Ah oui, bonne idée. On a de la chance, tu sais ?
D : Je peux savoir où est-ce que tu regardes ? Tu as peur, c'est ça ?
H : Qu'est-ce que ce vacarme ?
Emile : Monsieur, c'est elle. Elle a tapé Damian, je l'ai vu.
A : Je m'étirais et il s'est cogné contre ma main.
Ewen : Toi menteuse ! Attends, tu crois quand même pas qu'on va le croire ?
Emile : Ouais, et en plus, t'as vérifié que le professeur regardait pas.
A : J'ai rien fait. T'as une preuve avant d'accuser ?
Ewen : Quoi ? Et la marque de ton poing sur sa joue, c'est pas suffisant ?
H : Tu devrais avoir honte de m'en mentir, jeune fille. Shame on you, Anya Forger.
B : Non, c'est pas ça, monsieur. Elle s'est retenue autant possible, mais les garçons n'arrêtent pas de l'embêter.
H : Ce qui veut dire que tu reconnais l'avoir frappé.
(Y : Anya, écoute-moi bien. La force s'est permis quand on est dans son bon droit. Comme, par exemple, quand c'est pour tirer quelqu'un comme une amie d'un mauvais pas.)
A : Je les ai vu l'embêter elle aussi. Il lui a marché sur le pied. C'est à cause de ça, j'étais pas contente. J'suis désolée, pardon.
B : (Ah ? Elle m'a protégée ? Anya !) Merci, Anya !
H : (Elle a tenté de réfréner sa colère, mais elle n'a pas pu se retenir quand son amie a été malmenée. Elle s'est dressée contre ces garçons. C'était élégant, je le concède, Anya Forger.)
L : (Ni Desmond ni sa femme ne sont là. Je m'en doutais. Mais pas d'impatience. J'aurai tout le temps nécessaire quand les cours ont commencé, et mon réseau [va grandement s'étendre.])
* : [///] dans la cour antérieure. Quand tout le monde sera là, nous prenons une photo de groupe.
L : Anya n'est pas là ?
L : Elle a frappé un garçon ?
Y : Tu n'es pas blessée au moins ?
L : (Et en plus, c'était le fils de Desmond ? Mais qu'est-ce qui [] ?)
H : [///] puni de trois Tonito, quelle que soit la raison. [je ne fus arrangé] pour quel honnête [cope?] que l'un seul, mais je ne [pourrais rien faire de plus].
Y : Je suis tellement désolée, Loid. Je n'aurais pas dû l'entraîner à la maison.
H : Je m'occuperai d'informer les parents du garçon également.
L : (Dès le premier jour, elle a récolté un mauvais point. Et il faut faire une croix sur son amitié avec Damian.)
* : Tout le monde est prêt ? On y va ! La famille tout à droite devant, un petit sourire !
SPY x FAMILY 法語版聽寫 S1E04 面試開始
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Swan : Ce doit être une plaisanterie ? Tout candidat deverait savoir cela quand même. Eh bien alors, jeune homme ?
* : Merci beaucoup de votre temps.
Père du candidat : Qu'est-ce qui t'apris de [répondre ça] franchement ?
L : (Un peu plus de dix ans que je suis espion et pourtant, pour la première fois que je stresse. Infiltrer une cellule terroriste, une promenade de santé. Et quand j'ai arrêté le compte à rebours d'un missile alors qu'il ne restait qu'une seconde, je m'était pas senti aussi oppressé que maintenant. Car aujourd'hui mon sort repose entre les mains d'autrui.)
Evans : Bien, suivant, famille Forger.
L & Y & A : Oui.
L : (Sans l'ombre d'un doute, voici le moment le plus critique de l'opération Strix.) Merci de nous recevoir.
H : (Te voilà donc, Forger.)
L : Nous menons une guerre d'information et c'est la famille Forger qui en sortira victorieuse.
E : Très bien. Pour commencer, nous allons tout d'abord poser quelques questions aux parents, si vous le permettez.
L : (Le surveillant du cinquième pensionnat de bâtiment Malcolm. Chaleureux, honnête, conservateur. Les élèves s'ouvrent facilement à lui. Son caractère [intègre fait] qu'il vaut mieux donner des réponses franches et directes pour gagner des points avec cet homme.)
E : Si je comprends bien, il s'agit de votre second mariage, monsieur, pouvez-vous nous en dire plus ?
L : (C'est ce qui s'appelle mettre les pieds dans le plat, mais après tout, Eden est très attaché à la tradition familiale.) J'ai croisé ma femme chez le tailleur, une boutique qui fournit d'ailleurs une bonne partie des uniformes de vos élèves. Son [assurance] a été rafraîchissante pour moi. Depuis la disparition de ma précédente femme et notamment en pensant au bien-être de ma fille, j'ai pris mes distances avec le monde extérieur, mais en discutant avec elle, j'ai rapidement compris que nous étions fait l'un pour l'autre. C'est quelqu'un de très gentil et qui ne pense qu'à sa famille. Ce qui m'a fait dire qu'elle s'entend bien avec ma fille.
E : Et quant à vous, madame ?
Y : Eh bien, Loid est quelqu'un de charmant. Pour lui, les enfants passent avant tout. Mais pour autant il a toujours une attention délicate envers moi aussi.
E : Je constate que nous avons affaire à une famille épanouie.
S : Mais madame, vous êtes si jolie, pourquoi s'enticher d'un mari de seconde main qui a déjà un enfant ?
H : Un peu de tenue, voulez-vous, monsieur Swan ?
L : (Le surveillant du deuxième pensionnat de bâtiment Klein. Fils unique du précédent surveillant général, ce qui lui a valu à sa place. Arrogant, avide, dépourvu d'empathie. Sa femme l'a quitté le mois dernier, et il vient même de perdre la garde de sa fille. De ce que j'ai pu entendre les précédents entretiens, il nourrit un profond ressentiment envers les autres familles plus fonctionnelles. J'ai intérêt à ne pas trop l'asticoter.)
E : Passons à la question suivante, voulez-vous ? Pouvez-vous nous dire ce qui vous a poussé à vous intéresser à notre établissement ?
L : La raison est simple. (S'approcher de Desmond, un cible.) L'enseignement dispensé par vos professeurs de tout premier ordre. Ils auront à coeur de donner à ma fille des connaissances de qualité avec une pédagogie rare guidée avant tout par de nobles idéaux patriotiques et l'assurance de former la future élite. Et je ne vois que le corps professoral de l'école d'Eden qui réunissent avec fierté autant de qualité.
H : (Toujours aussi élégance, Loid Forger. Je m'étais pas trompé sur son compte.)
E : Très bien. Dites-moi à présent quel genre d'enfant est votre fille selon vous deux, quelles sont ses principales qualités et ses défauts de votre point de vue.
L : Anya, et bien, c'est une enfant extrêmement curieuse. Elle ne peut s'empêcher de fureter un peu partout. C'est peut-être un défaut, mais elle est débrouillarde et intelligente.
H : (Je n'aurais pas dit intelligente.)
L : Rien ne lui échappe qu'on [pourrait] même croire qu'elle lit en nous comme dans un livre ourvert. Cela nous surprend à chaque fois. Pour la nourriture par contre, elle peut se montrer difficile.
E : Bien madame, quels sont les principes qui guident l'éducation de cet enfant ?
Y : (Allez, comme [durant? diront?] les répétitions.) Comme vous avez pu le souligner, je ne suis pas sa mère biologique. Et j'ai voulu m'entendre avec elle, c'est pourquoi au début, je l'ai un peu gâtée. Mais penser à son avenir m'a fait changer. Et je tâche désormais d'être un peu sévère quand cela est nécessaire.
E : Monsieur a évoqué qu'elle était un peu difficile concernant les menus, quelles sont vos habitudes alimentaires au sein de votre famille ?
Y : Eh... Nos repas vous voulez dire, eh bien...
L : La plupart du temps, je suis celui qui cuisine, même si elle peut m'aider quand je suis occupé, elle ne rechigne pas à se mettre pour nous. (Même si ce n'est jamais encore arrivé.)
S : Vous plaisantez ? Il existe donc des épouses qui ne savent pas cuisiner ? Vous devriez vous prendre un peu [en main]. Quel exemple pour cet enfant !
L : Chacun peut avoir ses domaines de prédilection. Ma femme est une fée du logis et elle adore nettoyer de fond en comble et elle s'occupe de la petite mieux que je ne saurais le faire.
S : J'ai envie de dire encore heureux. C'est la moindre des choses à demander à une femme.
L : Et bien...
Y : Ce n'est pas grave, Loid.
L : (Elle a raison. Du calme. Garde ton sang froid, monsieur Twilight. Ne t'emporte pas pour si peu. D'autant plus que ce n'est pas vraiment ta femme.)
S : (Ce genre de petit couple parfait me hérisse le poil. [Ils vont voir tantôt rouge]. Je vais leur en donner des [souvenirs]. Ils vont sortir de cette pièce en miettes. Des gens comme eux ne peuvent pas être acceptés ici.)
A : (Le monsieur n'aime pas papa et maman. Je dois rattraper tout.)
E : Merci de vos réponses. Si nous passions désormais à la principale intéressée.
L : (On y est.)
E : Tout d'abord, peux-tu me dire ton nom et ton adresse, ma petite ?
A : Je m'appelle Anya Forger. J'habite à Berlint, quartier ouest, rue du parc au numéro cent... au cent vingt-huit.
E : Quand tu n'as pas école, dis-nous ce que tu fais d'ordinaire ?
A : J'y vais au musée et ensuite je mange à l'opéra.
L : (Bien, pour l'instant nous sommes dans le cadre de ce que vous avons répété.)
E : Si tu entres dans cette école, qu'est-ce que tu aimerais y faire ?
A : Eh j'aimerais... j'aimerais... (Et zut, c'était quoi déjà ?)
L : (En ce qui me concerne, participer à l'amicale des parents d'élèves, me rapprocher de Desmond et dévoiler les plans de l'organisation ennemie.)
A : Ah oui, j'aimerais dévoiler les plans secrets de l'organisation.
L : (Mais qu'est-ce qu'elle raconte ?)
E : Secrets de l'organisation ? Tu veux savoir ce que fait le directeur ?
L : Hahahaha, je suis désolé. Comme vous voyez, elle ne manque pas d'ambition. Elle admire le directeur, car il est tout en haut de l'organigramme.
H : (Oh, à son âge, elle a déjà compris qu'il faut suivre les modèles qui ont le plus réussi. Encore un indice du raffinement de cette famille.) Dans ce cas, mademoiselle, pourriez-vous nous dire le nom de notre directeur ?
A : Oui ! C'est Vé...Bé...
L : (Oui, vas-y ! Bénédicte Ivan Goodfeller.)
A : Bénédicata Concombre Goût-de-fleur.
H : Très bien. Et selon vous, qu'est-ce qu'il faudrait que vous fassiez pour devenir quelqu'un comme lui ?
A : Survivre toute seule dans la jungle sans rien et ne jamais avoir peur des épreuves en défiant la mort à chaque instant sans jamais abandonner.
L : (Oui, comme le héros du dessin animé dans l'épisode d'hier.)
H : (Quel caractère bien trempé ! Elle n'a l'air de rien. J'ai failli la sous-estimer !)
E : C'est bien, mais nous n'en demandons pas tant à nos élèves. Changeons de sujet. Sais-tu quel métier fait ton père ?
A : C'est un es... un espoir pour tous les gens [qui soignent] de la tête.
E : Tu peux prendre ton temps pour répondre, tu sais. Passons à la suite, ta nouvelle maman, c'est quel genre de personne ?
A : Elle est très gentille. Mais des fois elle fait un peu peur.
E : Si tu devais donner une note à ton papa et à ta maman, tu leur donnerais combien ?
A : Ils ont 20 Anya sur 20. Ils sont très rigolos tous les deux et je les aime beaucoup tout plein. Je veux rester toujours avec eux.
S : (C'est pour ça que je soutiens qu'on n'a pas besoin de ces niaiseries.) Mais entre ton ancienne maman et ta nouvelle maman, c'est laquelle que tu préfères ?
E : Mais enfin monsieur Swan...
S : Un problème ?
L : Je vous prirais de passer à une autre question.
S : C'est le règlement. Une absence de réponse la pénalisera.
L : (Je ne sais même pas comment elle a atterri à l'orphelinat. Il est assez probable que sa mère biologique est disparue.)
A : Ma maman...
S : Je vois, d'accord, c'est très clair. Tu préférais ton ancienne maman.
Y : Cela suffit, monsieur...
L : Yor, un peu de sang froid.
Y : Quoi ?
L : (Il faut se retenir à la mission avant tout.)
S : Nous avons de nombreux pensionnaires qui vivent loin de leurs parents. Vous imaginez, si chacun se mettaient à pleurnicher à la moindre contrariété, les petites natures n'ont rien à faire dans notre école.
L : (Oui, ce qu'il dit est insupportable mais [pas sain?], et puis nous ne sommes même pas une véritable famille. Cela ne [m'effleure] même pas.)
S : Qu'y a-t-il, madame la deuxième épouse ? Ne soyez pas vexée parce que vous avez perdu contre un fantôme !
E : Ah, ça fait du bien.
L : (Tu peux encaisser, Twilight.)
L : Pardon. Il y avait une mouche. Merci du temps que vous nous avez accordé.
S : Hé, où allez-vous ? L'entretien n'est pas encore fini !
L : Est-ce un des principes de votre établissement, fouler aux pieds les sentiments des enfants ? Dans ce cas, je me suis trompé d'école.
S : Comment osez-vous ! Vous croyez pouvoir humilier notre école.
L : Venez, de retour. Au revoir, messieurs.
S : N'espérez pas remettre un pied ici [un de ces jours].
H : Vous allez trop loin, monsieur Swan.
S : Auriez-vous quelque chose à [redire] sur ma manière de faire ? Mon père n'est peut-être plus au poste mais il reste influent, je vous signale. Vous devriez rester prudent. On ne sait jamais. Alors, allez, appelez les suivants !
(K : Et je ne vois que le corps professoral de l'école d'Eden qui réunissent avec fierté autant de qualité.)
H : (Comment pourrais-je me prétendre enseignant si je me contentais de brosser les puissants dans le sens du poil ?) Je me demande bien lequel de nous deux a le plus humilié l'école.
S : Hein ?
H : Un problème de plus réglé avec élégance.
H: La prochaine fois que nous nous croisons, en tant que professeur, je n'aurai pas à rougir devant toi, Forger.
L : (C'est [mort]. On est recalé.)
Y : Je vais nous préparer du thé.
L : (Il est beau le meilleur des espions. Je laissais mes sentiments interférer dans ma mission.)
A : Papa, je te demande pardon. C'est loupé. J'ai pas réussi l'examen, pardon. Je suis désolée.
L : C'est rien, Anya. Tu n'as pas à t'excuser. Et puis, tu n'avais pas envie d'aller dans cette école, pas vrai ?
A : Si, j'ai envie d'aller à l'école. Si je vais pas à celle-là, j'aurais échoué à ma mission, rien qu'à moi, et on pourra plus être ensemble.
L : Anya.
Y : Si Anya est refusée, ce sera la fin de notre vie sous ce toit. Non non, ça ne serait pas si grave, je ne chercherai qu'une couverture pour faire tranquillement mon vrai travail.
L : Il faut être un peu réaliste. Nous n'avons aucune chance d'être reçus.
Y : Non, au contraire, je suis sûre que tout va bien se passer.
A : Oui, il y avait le gentil monsieur aux lunettes et l'autre monsieur avec une seule lunette.
Y : En effet, il n'y avait pas que cet horrible personnage. Les autres nous soutiendront. J'en suis sûre.
L : (Un espion n'a jamais confiance en qui que ce soit. Il vit en prévoyant toujours le pire des scénarios.)
(A : Je veux rester toujours avec eux.)
L : (Mais peut-être que pour une fois.) Vous avez raison. Ce qui doit arriver arrivera. Pour l'instant, comme on dit, après l'effort, le réconfort.
L : (Pour le moment, je peux en profiter un peu.) Au futur radieux de notre famille !
A : Il y a quelque chose qui est tombé.
Y : C'est notre portrait de famille qui est tombé.
L : (Plus bas que terre.)
Narrateur : La mission sera-t-elle courronnée de succes ? ou non ?
10:26
Swan : Ce doit être une plaisanterie ? Tout candidat deverait savoir cela quand même. Eh bien alors, jeune homme ?
* : Merci beaucoup de votre temps.
Père du candidat : Qu'est-ce qui t'apris de [répondre ça] franchement ?
L : (Un peu plus de dix ans que je suis espion et pourtant, pour la première fois que je stresse. Infiltrer une cellule terroriste, une promenade de santé. Et quand j'ai arrêté le compte à rebours d'un missile alors qu'il ne restait qu'une seconde, je m'était pas senti aussi oppressé que maintenant. Car aujourd'hui mon sort repose entre les mains d'autrui.)
Evans : Bien, suivant, famille Forger.
L & Y & A : Oui.
L : (Sans l'ombre d'un doute, voici le moment le plus critique de l'opération Strix.) Merci de nous recevoir.
H : (Te voilà donc, Forger.)
L : Nous menons une guerre d'information et c'est la famille Forger qui en sortira victorieuse.
E : Très bien. Pour commencer, nous allons tout d'abord poser quelques questions aux parents, si vous le permettez.
L : (Le surveillant du cinquième pensionnat de bâtiment Malcolm. Chaleureux, honnête, conservateur. Les élèves s'ouvrent facilement à lui. Son caractère [intègre fait] qu'il vaut mieux donner des réponses franches et directes pour gagner des points avec cet homme.)
E : Si je comprends bien, il s'agit de votre second mariage, monsieur, pouvez-vous nous en dire plus ?
L : (C'est ce qui s'appelle mettre les pieds dans le plat, mais après tout, Eden est très attaché à la tradition familiale.) J'ai croisé ma femme chez le tailleur, une boutique qui fournit d'ailleurs une bonne partie des uniformes de vos élèves. Son [assurance] a été rafraîchissante pour moi. Depuis la disparition de ma précédente femme et notamment en pensant au bien-être de ma fille, j'ai pris mes distances avec le monde extérieur, mais en discutant avec elle, j'ai rapidement compris que nous étions fait l'un pour l'autre. C'est quelqu'un de très gentil et qui ne pense qu'à sa famille. Ce qui m'a fait dire qu'elle s'entend bien avec ma fille.
E : Et quant à vous, madame ?
Y : Eh bien, Loid est quelqu'un de charmant. Pour lui, les enfants passent avant tout. Mais pour autant il a toujours une attention délicate envers moi aussi.
E : Je constate que nous avons affaire à une famille épanouie.
S : Mais madame, vous êtes si jolie, pourquoi s'enticher d'un mari de seconde main qui a déjà un enfant ?
H : Un peu de tenue, voulez-vous, monsieur Swan ?
L : (Le surveillant du deuxième pensionnat de bâtiment Klein. Fils unique du précédent surveillant général, ce qui lui a valu à sa place. Arrogant, avide, dépourvu d'empathie. Sa femme l'a quitté le mois dernier, et il vient même de perdre la garde de sa fille. De ce que j'ai pu entendre les précédents entretiens, il nourrit un profond ressentiment envers les autres familles plus fonctionnelles. J'ai intérêt à ne pas trop l'asticoter.)
E : Passons à la question suivante, voulez-vous ? Pouvez-vous nous dire ce qui vous a poussé à vous intéresser à notre établissement ?
L : La raison est simple. (S'approcher de Desmond, un cible.) L'enseignement dispensé par vos professeurs de tout premier ordre. Ils auront à coeur de donner à ma fille des connaissances de qualité avec une pédagogie rare guidée avant tout par de nobles idéaux patriotiques et l'assurance de former la future élite. Et je ne vois que le corps professoral de l'école d'Eden qui réunissent avec fierté autant de qualité.
H : (Toujours aussi élégance, Loid Forger. Je m'étais pas trompé sur son compte.)
E : Très bien. Dites-moi à présent quel genre d'enfant est votre fille selon vous deux, quelles sont ses principales qualités et ses défauts de votre point de vue.
L : Anya, et bien, c'est une enfant extrêmement curieuse. Elle ne peut s'empêcher de fureter un peu partout. C'est peut-être un défaut, mais elle est débrouillarde et intelligente.
H : (Je n'aurais pas dit intelligente.)
L : Rien ne lui échappe qu'on [pourrait] même croire qu'elle lit en nous comme dans un livre ourvert. Cela nous surprend à chaque fois. Pour la nourriture par contre, elle peut se montrer difficile.
E : Bien madame, quels sont les principes qui guident l'éducation de cet enfant ?
Y : (Allez, comme [durant? diront?] les répétitions.) Comme vous avez pu le souligner, je ne suis pas sa mère biologique. Et j'ai voulu m'entendre avec elle, c'est pourquoi au début, je l'ai un peu gâtée. Mais penser à son avenir m'a fait changer. Et je tâche désormais d'être un peu sévère quand cela est nécessaire.
E : Monsieur a évoqué qu'elle était un peu difficile concernant les menus, quelles sont vos habitudes alimentaires au sein de votre famille ?
Y : Eh... Nos repas vous voulez dire, eh bien...
L : La plupart du temps, je suis celui qui cuisine, même si elle peut m'aider quand je suis occupé, elle ne rechigne pas à se mettre pour nous. (Même si ce n'est jamais encore arrivé.)
S : Vous plaisantez ? Il existe donc des épouses qui ne savent pas cuisiner ? Vous devriez vous prendre un peu [en main]. Quel exemple pour cet enfant !
L : Chacun peut avoir ses domaines de prédilection. Ma femme est une fée du logis et elle adore nettoyer de fond en comble et elle s'occupe de la petite mieux que je ne saurais le faire.
S : J'ai envie de dire encore heureux. C'est la moindre des choses à demander à une femme.
L : Et bien...
Y : Ce n'est pas grave, Loid.
L : (Elle a raison. Du calme. Garde ton sang froid, monsieur Twilight. Ne t'emporte pas pour si peu. D'autant plus que ce n'est pas vraiment ta femme.)
S : (Ce genre de petit couple parfait me hérisse le poil. [Ils vont voir tantôt rouge]. Je vais leur en donner des [souvenirs]. Ils vont sortir de cette pièce en miettes. Des gens comme eux ne peuvent pas être acceptés ici.)
A : (Le monsieur n'aime pas papa et maman. Je dois rattraper tout.)
E : Merci de vos réponses. Si nous passions désormais à la principale intéressée.
L : (On y est.)
E : Tout d'abord, peux-tu me dire ton nom et ton adresse, ma petite ?
A : Je m'appelle Anya Forger. J'habite à Berlint, quartier ouest, rue du parc au numéro cent... au cent vingt-huit.
E : Quand tu n'as pas école, dis-nous ce que tu fais d'ordinaire ?
A : J'y vais au musée et ensuite je mange à l'opéra.
L : (Bien, pour l'instant nous sommes dans le cadre de ce que vous avons répété.)
E : Si tu entres dans cette école, qu'est-ce que tu aimerais y faire ?
A : Eh j'aimerais... j'aimerais... (Et zut, c'était quoi déjà ?)
L : (En ce qui me concerne, participer à l'amicale des parents d'élèves, me rapprocher de Desmond et dévoiler les plans de l'organisation ennemie.)
A : Ah oui, j'aimerais dévoiler les plans secrets de l'organisation.
L : (Mais qu'est-ce qu'elle raconte ?)
E : Secrets de l'organisation ? Tu veux savoir ce que fait le directeur ?
L : Hahahaha, je suis désolé. Comme vous voyez, elle ne manque pas d'ambition. Elle admire le directeur, car il est tout en haut de l'organigramme.
H : (Oh, à son âge, elle a déjà compris qu'il faut suivre les modèles qui ont le plus réussi. Encore un indice du raffinement de cette famille.) Dans ce cas, mademoiselle, pourriez-vous nous dire le nom de notre directeur ?
A : Oui ! C'est Vé...Bé...
L : (Oui, vas-y ! Bénédicte Ivan Goodfeller.)
A : Bénédicata Concombre Goût-de-fleur.
H : Très bien. Et selon vous, qu'est-ce qu'il faudrait que vous fassiez pour devenir quelqu'un comme lui ?
A : Survivre toute seule dans la jungle sans rien et ne jamais avoir peur des épreuves en défiant la mort à chaque instant sans jamais abandonner.
L : (Oui, comme le héros du dessin animé dans l'épisode d'hier.)
H : (Quel caractère bien trempé ! Elle n'a l'air de rien. J'ai failli la sous-estimer !)
E : C'est bien, mais nous n'en demandons pas tant à nos élèves. Changeons de sujet. Sais-tu quel métier fait ton père ?
A : C'est un es... un espoir pour tous les gens [qui soignent] de la tête.
E : Tu peux prendre ton temps pour répondre, tu sais. Passons à la suite, ta nouvelle maman, c'est quel genre de personne ?
A : Elle est très gentille. Mais des fois elle fait un peu peur.
E : Si tu devais donner une note à ton papa et à ta maman, tu leur donnerais combien ?
A : Ils ont 20 Anya sur 20. Ils sont très rigolos tous les deux et je les aime beaucoup tout plein. Je veux rester toujours avec eux.
S : (C'est pour ça que je soutiens qu'on n'a pas besoin de ces niaiseries.) Mais entre ton ancienne maman et ta nouvelle maman, c'est laquelle que tu préfères ?
E : Mais enfin monsieur Swan...
S : Un problème ?
L : Je vous prirais de passer à une autre question.
S : C'est le règlement. Une absence de réponse la pénalisera.
L : (Je ne sais même pas comment elle a atterri à l'orphelinat. Il est assez probable que sa mère biologique est disparue.)
A : Ma maman...
S : Je vois, d'accord, c'est très clair. Tu préférais ton ancienne maman.
Y : Cela suffit, monsieur...
L : Yor, un peu de sang froid.
Y : Quoi ?
L : (Il faut se retenir à la mission avant tout.)
S : Nous avons de nombreux pensionnaires qui vivent loin de leurs parents. Vous imaginez, si chacun se mettaient à pleurnicher à la moindre contrariété, les petites natures n'ont rien à faire dans notre école.
L : (Oui, ce qu'il dit est insupportable mais [pas sain?], et puis nous ne sommes même pas une véritable famille. Cela ne [m'effleure] même pas.)
S : Qu'y a-t-il, madame la deuxième épouse ? Ne soyez pas vexée parce que vous avez perdu contre un fantôme !
E : Ah, ça fait du bien.
L : (Tu peux encaisser, Twilight.)
L : Pardon. Il y avait une mouche. Merci du temps que vous nous avez accordé.
S : Hé, où allez-vous ? L'entretien n'est pas encore fini !
L : Est-ce un des principes de votre établissement, fouler aux pieds les sentiments des enfants ? Dans ce cas, je me suis trompé d'école.
S : Comment osez-vous ! Vous croyez pouvoir humilier notre école.
L : Venez, de retour. Au revoir, messieurs.
S : N'espérez pas remettre un pied ici [un de ces jours].
H : Vous allez trop loin, monsieur Swan.
S : Auriez-vous quelque chose à [redire] sur ma manière de faire ? Mon père n'est peut-être plus au poste mais il reste influent, je vous signale. Vous devriez rester prudent. On ne sait jamais. Alors, allez, appelez les suivants !
(K : Et je ne vois que le corps professoral de l'école d'Eden qui réunissent avec fierté autant de qualité.)
H : (Comment pourrais-je me prétendre enseignant si je me contentais de brosser les puissants dans le sens du poil ?) Je me demande bien lequel de nous deux a le plus humilié l'école.
S : Hein ?
H : Un problème de plus réglé avec élégance.
H: La prochaine fois que nous nous croisons, en tant que professeur, je n'aurai pas à rougir devant toi, Forger.
L : (C'est [mort]. On est recalé.)
Y : Je vais nous préparer du thé.
L : (Il est beau le meilleur des espions. Je laissais mes sentiments interférer dans ma mission.)
A : Papa, je te demande pardon. C'est loupé. J'ai pas réussi l'examen, pardon. Je suis désolée.
L : C'est rien, Anya. Tu n'as pas à t'excuser. Et puis, tu n'avais pas envie d'aller dans cette école, pas vrai ?
A : Si, j'ai envie d'aller à l'école. Si je vais pas à celle-là, j'aurais échoué à ma mission, rien qu'à moi, et on pourra plus être ensemble.
L : Anya.
Y : Si Anya est refusée, ce sera la fin de notre vie sous ce toit. Non non, ça ne serait pas si grave, je ne chercherai qu'une couverture pour faire tranquillement mon vrai travail.
L : Il faut être un peu réaliste. Nous n'avons aucune chance d'être reçus.
Y : Non, au contraire, je suis sûre que tout va bien se passer.
A : Oui, il y avait le gentil monsieur aux lunettes et l'autre monsieur avec une seule lunette.
Y : En effet, il n'y avait pas que cet horrible personnage. Les autres nous soutiendront. J'en suis sûre.
L : (Un espion n'a jamais confiance en qui que ce soit. Il vit en prévoyant toujours le pire des scénarios.)
(A : Je veux rester toujours avec eux.)
L : (Mais peut-être que pour une fois.) Vous avez raison. Ce qui doit arriver arrivera. Pour l'instant, comme on dit, après l'effort, le réconfort.
L : (Pour le moment, je peux en profiter un peu.) Au futur radieux de notre famille !
A : Il y a quelque chose qui est tombé.
Y : C'est notre portrait de famille qui est tombé.
L : (Plus bas que terre.)
Narrateur : La mission sera-t-elle courronnée de succes ? ou non ?
SPY x FAMILY 法語版聽寫 S1E04 面試前
影片:好難找
注:[紅字]為不確定。(藍字)為內心戲。
Loid : Le moment décisif est enfin là. [Checklist à faire? affaire?].
Yor : Parée, on est bon.
L : Tenue et apparence ?
Y : Parée, on est bon.
L : Politesse et language ?
Anya : [Compte assez?] sur moi, parée.【按:原作裏,Anya 說話似偶有不合文法之處。】
L : (Je ne suis pas rassuré, mais on s'est préparé du mieux possible. C'est l'heure. En route vers l'école d'Eden.)
Y : Elle est grande.
L : Normal pour l'école la plus réputée du pays.
Y : Et les candidats sont nombreux.
L : En un mot, nos rivaux. Anya, ça ira [avec tant d'gens] ?
A : [Compte assez?] sur moi.
L : Alors [on avance]. (Cette sensation est bien familière. Je la reconnaîtrais entre mille. Quelqu'un nous observe. Ce qui veut dire qu'un ennemi se cache parmi ces gens.)
A : (un ennemi ?)
Y : (Je sens un regard sur moi.)
L : (Oui, mais cela ne vient pas de la foule, car nous ne sommes pas les seuls à être observés. C'est un regard qui scrute le moindre détail. C'est très désagréable. Mm ? Ça vient de là ? Quatre personnes dans ce couloir, quatre beffroi, et plusieurs autres dans ce bâtiment à droite. J'ai bien fait d'apprendre la liste du personnel de l'établissement. Voyons voir. Les professeurs, ils ne perdent pas une miette du comportement des candidats pour repérer quels sont les éléments avec le plus de potentiel. Eux, ils ont commencé l'évaluations. L'épreuve a déjà débuté.)
L : Soyez concentré dès maintenant. Les examinateurs nous ont à l'oeil.
Y & A : Ah ?
L : Nous faisons comme à l'entraînement.
* : D-68, éliminé.
* : A-12, éliminé.
* : G-114, qualifié.
Henderson : Les candidats de cette année n'ont pas l'air bien brillants. Quelle manque d'élégance et de raffinement.
Tous : Bonjour, monsieur le surveillant général.
H : Voir de tels rustres fouler les pavés de notre belle école a le [don] de m'énerver prodigieusement. C'est l'élégance qui engendre la tradition. C'est l'élégance elle seule qui permet de transformer ce monde en paradis. Éliminez impitoyablement les familles vulgaires.
* : Oui.
H : Heureusement, tous ne semble pas être du même acabit.
H : Ils saluent la statue du fondateur de notre école ?
L : (Je suis Twilight, l'ombre aux mille et un visages. Je veux me glisser dans la [peau] de celui que [mon] interlocuteur veut voir. Rien de plus simple.)
Y : (Je n'ai pas la moindre idée de qui peut être cette personne, mais je vais me contenter d'imiter Loid dans un premier temps.)
A : (Crâne d'oeuf.)
H : Oh ! Quelle... quelle élégance ! Pour me, leur élégance est too much ! Mais quelle est donc cette famille ?
* : Numéro K-212, la famille Forger. Leur fille Anya a réussi l'écrit de justesse avec seulement 31 points.
H : Quelle écriture de cochon, pas élégant at all. Oh, le père serait donc remarié ?
* : Pensez-vous que c'est un mariage blanc pour scolariser la petite ?
H : Je ne sais pas. Il va falloir vérifier. Nous allons très vite pouvoir juger si eux possèdent la véritable élégance.
* : Veuillez présenter votre convocation, je vous prie.
L : Il faut un premier tri sans tarder.
* : Alors, K-212, d'accord, vous êtes dans la première salle.
L : Nous sommes toujours surveillés. Pas de relâchement.
Y : Ça me donne le trac de savoir qu'on nous regarde.
A : Je peux mettre les doigts dans le nez ?
L : Non, interdit.
Garçon : Zut, j'ai pas de chance. Je regardais pas où j'ai marché. Je suis tombé dans l'égout.
L : (C'est quand même pas très subtil comme mise en scène. Les autres parents évitent soignieusement de s'approcher de lui. Pas un ne s'arrête. Mais soit. Si ça fait partie de l'examen, il faut s'y plier.)
A : Papa, Maman ! Ce petit garçon a un problème. [Faites action]-le !
L : Tu vas bien ?
Garçon : [?///?]
H : Alors, tu es sur le point d'arriver à l'entretien, tu ne voudrait pas salir tes habits tout de même. Montre-moi que tu peux trouver une solution élégante à ce problème.
L : Tu n'es pas blessé au moins ?
A : Je vous prête [t_as?] mon mouchoir.
L : On va aller à l'infirmerie pour [en être] sûr.
H : (Mm... Quelle déception. Ce n'était que des [gueux tout juste sorti de leur compagne] en fait. [Qu'il n'espère] pas entrer couvert de boue dans la salle d'entretien.) Veuillez mettre K-212 à l'écart.
Garçon : (Ces gens vont être éliminés à cause de moi.) Pardon, j'suis désolé.
Y : Heureusement qu'on avait tout prévu. Nous avons une riche [idée d'amener] de quoi nous changer.
H : Mais qui normalement pourrait penser à ce genre d'eventualité !
Y : D'ailleurs, je pense que ton costume gris [te suit] beaucoup plus dans le cadre de cette école, tu ne crois pas ?
L : Oui, tu as raison, très chère. je me serais couvert de ridicule avec [l'autre] tenue. Merci de m'avoir donné l'occasion de me changer, jeune homme.
H : Et en plus, [] VERY ELEGANT. []
* : Monsieur, c'est l'enfant que nous évaluons.
H : Silence ! On dit bien tel père telle fille. Et donc, si la fille était [passable les crises et que son père lui est même passable, l'habit ne fait pas le moine ??????]
* : Attention, messieurs dames ! Les animaux se sont échappés de leur enclos !
L : Cette école ne recule [devant?] rien.
L : (Cherche[nt-ils] à voir la réaction de chacun dans une situation d'urgence. C'est avec la panique que les [instincts ressortent].) On reste en formation D ! Et quoi qu'il arrive, on traite les animaux gentiment.
H : Hé ! Qui a donné l'ordre de lâcher les bêtes ?
* : On pensait que c'était vous !
H : Mais non ! C'est un []. Ce n'était pas du tout prévu []. Il y a des familles très importantes parmi les candidats. Arrêtez les animaux avant qu'il y a des blessés !
* : Vous savez qui j'suis ? Je suis [secrétaire d'état] d'économie. []
Petit garçon : [Papa, sauve-moi !]
* : Merci beaucoup.
Y : Loid, ça va ? Cela fait beaucoup pour Anya.
L : Avec cette panique, ce n'est pas étonnant. (Au diable l'entretien pour le moment.)
L : (Voilà le chef du troupeau, c'est lui qu'il faut [maîtriser], et j'ai une autre solution qu'utiliser mon arme, je voudrais éviter.)
Y : Garde Anya un instant.
L : Mais, Yor ?
Y : Je peux tout t'expliquer. Je fais beaucoup de yoga et le professeur adorait nous apprendre l'acuponcture aussi. Je me suis rappelée de cette manipulation pour [se calmer]. Ne regardez pas comme ça !
A : Monsieur la vache, tu as peur toi aussi ?
L : Non, c'est dangereux !
A : Ça va, monsieur la vache. Y a plus à avoir peur.
L : Mais enfin qu'est-ce qu'il prend ?
A : Ils rentrent à leur maison.
L : Oui, on dirait bien. Heureusement que personne n'a été blessé.
H : C'est... c'est... c'est... c'est l'élégance [].
H : Forger !
L : (Lui, je le reconnais. C'est le surveillant général. C'est lui qui dirige les opérations.)
H : Merci. Vous nous avez sorti du pétrin, je l'admets. Et je reconnais ma défaite. Je dois m'incliner, je l'avoue. Je vais retarder un peu le début des entretiens. Le temps que tout le monde se remet de ses émotions. Allez donc vous changer pour adopter une tenue plus [convenable], puis revenez, nous vous attendrons. Vous êtes digne de [prétendre intégrer] cette école.
L : Mais monsieur... (On a évité l'élimination directe, on dirait bien.) Je vous remercie de votre solicitude, mais n'ayez crainte. Nous avions tout prévu et nous avions apporté une tenue supplémentaire.
H : Ah ! Ça peut être élégant [ils sont?] [mais surtout] ils commencent à me faire peur.
Narrateur : La famille Forger peut enfin passer son entretien.
注:[紅字]為不確定。(藍字)為內心戲。
Loid : Le moment décisif est enfin là. [Checklist à faire? affaire?].
Yor : Parée, on est bon.
L : Tenue et apparence ?
Y : Parée, on est bon.
L : Politesse et language ?
Anya : [Compte assez?] sur moi, parée.【按:原作裏,Anya 說話似偶有不合文法之處。】
L : (Je ne suis pas rassuré, mais on s'est préparé du mieux possible. C'est l'heure. En route vers l'école d'Eden.)
Y : Elle est grande.
L : Normal pour l'école la plus réputée du pays.
Y : Et les candidats sont nombreux.
L : En un mot, nos rivaux. Anya, ça ira [avec tant d'gens] ?
A : [Compte assez?] sur moi.
L : Alors [on avance]. (Cette sensation est bien familière. Je la reconnaîtrais entre mille. Quelqu'un nous observe. Ce qui veut dire qu'un ennemi se cache parmi ces gens.)
A : (un ennemi ?)
Y : (Je sens un regard sur moi.)
L : (Oui, mais cela ne vient pas de la foule, car nous ne sommes pas les seuls à être observés. C'est un regard qui scrute le moindre détail. C'est très désagréable. Mm ? Ça vient de là ? Quatre personnes dans ce couloir, quatre beffroi, et plusieurs autres dans ce bâtiment à droite. J'ai bien fait d'apprendre la liste du personnel de l'établissement. Voyons voir. Les professeurs, ils ne perdent pas une miette du comportement des candidats pour repérer quels sont les éléments avec le plus de potentiel. Eux, ils ont commencé l'évaluations. L'épreuve a déjà débuté.)
L : Soyez concentré dès maintenant. Les examinateurs nous ont à l'oeil.
Y & A : Ah ?
L : Nous faisons comme à l'entraînement.
- scruter 仔細觀察、探測 songder, examine à fond, chrecher à pénétrer dans les choses cachées.
- ne pas perdre une miette de 絲毫不錯過
* : D-68, éliminé.
* : A-12, éliminé.
* : G-114, qualifié.
Henderson : Les candidats de cette année n'ont pas l'air bien brillants. Quelle manque d'élégance et de raffinement.
Tous : Bonjour, monsieur le surveillant général.
H : Voir de tels rustres fouler les pavés de notre belle école a le [don] de m'énerver prodigieusement. C'est l'élégance qui engendre la tradition. C'est l'élégance elle seule qui permet de transformer ce monde en paradis. Éliminez impitoyablement les familles vulgaires.
* : Oui.
H : Heureusement, tous ne semble pas être du même acabit.
H : Ils saluent la statue du fondateur de notre école ?
L : (Je suis Twilight, l'ombre aux mille et un visages. Je veux me glisser dans la [peau] de celui que [mon] interlocuteur veut voir. Rien de plus simple.)
Y : (Je n'ai pas la moindre idée de qui peut être cette personne, mais je vais me contenter d'imiter Loid dans un premier temps.)
A : (Crâne d'oeuf.)
H : Oh ! Quelle... quelle élégance ! Pour me, leur élégance est too much ! Mais quelle est donc cette famille ?
* : Numéro K-212, la famille Forger. Leur fille Anya a réussi l'écrit de justesse avec seulement 31 points.
H : Quelle écriture de cochon, pas élégant at all. Oh, le père serait donc remarié ?
* : Pensez-vous que c'est un mariage blanc pour scolariser la petite ?
H : Je ne sais pas. Il va falloir vérifier. Nous allons très vite pouvoir juger si eux possèdent la véritable élégance.
- du même acabit 【貶】一路貨色、一丘之貉 du même genre, de la même espèce.
- de justesse 勉強、差點沒 de peu, sans rien de trop.
* : Veuillez présenter votre convocation, je vous prie.
L : Il faut un premier tri sans tarder.
* : Alors, K-212, d'accord, vous êtes dans la première salle.
L : Nous sommes toujours surveillés. Pas de relâchement.
Y : Ça me donne le trac de savoir qu'on nous regarde.
A : Je peux mettre les doigts dans le nez ?
L : Non, interdit.
Garçon : Zut, j'ai pas de chance. Je regardais pas où j'ai marché. Je suis tombé dans l'égout.
L : (C'est quand même pas très subtil comme mise en scène. Les autres parents évitent soignieusement de s'approcher de lui. Pas un ne s'arrête. Mais soit. Si ça fait partie de l'examen, il faut s'y plier.)
A : Papa, Maman ! Ce petit garçon a un problème. [Faites action]-le !
L : Tu vas bien ?
Garçon : [?///?]
H : Alors, tu es sur le point d'arriver à l'entretien, tu ne voudrait pas salir tes habits tout de même. Montre-moi que tu peux trouver une solution élégante à ce problème.
L : Tu n'es pas blessé au moins ?
A : Je vous prête [t_as?] mon mouchoir.
L : On va aller à l'infirmerie pour [en être] sûr.
H : (Mm... Quelle déception. Ce n'était que des [gueux tout juste sorti de leur compagne] en fait. [Qu'il n'espère] pas entrer couvert de boue dans la salle d'entretien.) Veuillez mettre K-212 à l'écart.
Garçon : (Ces gens vont être éliminés à cause de moi.) Pardon, j'suis désolé.
Y : Heureusement qu'on avait tout prévu. Nous avons une riche [idée d'amener] de quoi nous changer.
H : Mais qui normalement pourrait penser à ce genre d'eventualité !
Y : D'ailleurs, je pense que ton costume gris [te suit] beaucoup plus dans le cadre de cette école, tu ne crois pas ?
L : Oui, tu as raison, très chère. je me serais couvert de ridicule avec [l'autre] tenue. Merci de m'avoir donné l'occasion de me changer, jeune homme.
H : Et en plus, [] VERY ELEGANT. []
* : Monsieur, c'est l'enfant que nous évaluons.
H : Silence ! On dit bien tel père telle fille. Et donc, si la fille était [passable les crises et que son père lui est même passable, l'habit ne fait pas le moine ??????]
- l'habit ne fait pas le moine 人不可貌相 Il ne faut pas juger les personnes d’après les apparences.
* : Attention, messieurs dames ! Les animaux se sont échappés de leur enclos !
L : Cette école ne recule [devant?] rien.
L : (Cherche[nt-ils] à voir la réaction de chacun dans une situation d'urgence. C'est avec la panique que les [instincts ressortent].) On reste en formation D ! Et quoi qu'il arrive, on traite les animaux gentiment.
H : Hé ! Qui a donné l'ordre de lâcher les bêtes ?
* : On pensait que c'était vous !
H : Mais non ! C'est un []. Ce n'était pas du tout prévu []. Il y a des familles très importantes parmi les candidats. Arrêtez les animaux avant qu'il y a des blessés !
* : Vous savez qui j'suis ? Je suis [secrétaire d'état] d'économie. []
Petit garçon : [Papa, sauve-moi !]
* : Merci beaucoup.
Y : Loid, ça va ? Cela fait beaucoup pour Anya.
L : Avec cette panique, ce n'est pas étonnant. (Au diable l'entretien pour le moment.)
L : (Voilà le chef du troupeau, c'est lui qu'il faut [maîtriser], et j'ai une autre solution qu'utiliser mon arme, je voudrais éviter.)
Y : Garde Anya un instant.
L : Mais, Yor ?
Y : Je peux tout t'expliquer. Je fais beaucoup de yoga et le professeur adorait nous apprendre l'acuponcture aussi. Je me suis rappelée de cette manipulation pour [se calmer]. Ne regardez pas comme ça !
A : Monsieur la vache, tu as peur toi aussi ?
L : Non, c'est dangereux !
A : Ça va, monsieur la vache. Y a plus à avoir peur.
L : Mais enfin qu'est-ce qu'il prend ?
A : Ils rentrent à leur maison.
L : Oui, on dirait bien. Heureusement que personne n'a été blessé.
H : C'est... c'est... c'est... c'est l'élégance [].
H : Forger !
L : (Lui, je le reconnais. C'est le surveillant général. C'est lui qui dirige les opérations.)
H : Merci. Vous nous avez sorti du pétrin, je l'admets. Et je reconnais ma défaite. Je dois m'incliner, je l'avoue. Je vais retarder un peu le début des entretiens. Le temps que tout le monde se remet de ses émotions. Allez donc vous changer pour adopter une tenue plus [convenable], puis revenez, nous vous attendrons. Vous êtes digne de [prétendre intégrer] cette école.
L : Mais monsieur... (On a évité l'élimination directe, on dirait bien.) Je vous remercie de votre solicitude, mais n'ayez crainte. Nous avions tout prévu et nous avions apporté une tenue supplémentaire.
H : Ah ! Ça peut être élégant [ils sont?] [mais surtout] ils commencent à me faire peur.
Narrateur : La famille Forger peut enfin passer son entretien.
法國歷史辭彙中譯備忘錄
prévôt - Nom donné à divers officiers et magistrats, d'ordre civil ou judiciaire, royaux ou seigneuriaux. 代官
bailli - Officier d'épée ou de robe qui rendait la justice au nom du roi ou d'un seigneur. 巡察使
sénéchal - officier royal qui, dans certaines provinces, exerçait des fonctions analogues à celles d'un bailli (pour la justice, les finances, etc.). 按察使
chatelain - Seigneur d'un château. 城主
intendant - Agent du pouvoir royal, investi d'attributions illimitées dans une ou plusieurs provinces. 地方監察官
摘自范熙庸《法國新志》
近來譯者,譯西音敵怕門(département)為省,爾朗敵司芒(arrondissement)為府,光登(canton)為州,康繆恩(commune)為縣,法國共八十七敵怕門,是八十七省矣。竊以中國疆域之廣,僅二十二行省,法國之地,不及中國十分之一,而言八十七省,似覺未妥。攷瀛環志略,言佛郎西國舊分三十三部,近改為八十六府;海國圖志,言佛蘭西有八十一大部落,均無作省者,且省府縣,係遞屬之名,若州,則直隸州等於府,散州等於縣,以之次於府縣之間,亦不甚合。於是不揣謭陋,譯為郡縣鄉黨,而以郡守、縣令、鄉正、黨正,名其官焉。管窺之見,亦未敢自以為當也。
敵怕門 département 省 > 郡 (守)
爾朗敵司芒 arrondissement 府 > 縣 (令)
光登 canton 州 > 鄉 (正)
康繆恩 commune 縣 > 黨 (正)
bailli - Officier d'épée ou de robe qui rendait la justice au nom du roi ou d'un seigneur. 巡察使
sénéchal - officier royal qui, dans certaines provinces, exerçait des fonctions analogues à celles d'un bailli (pour la justice, les finances, etc.). 按察使
chatelain - Seigneur d'un château. 城主
intendant - Agent du pouvoir royal, investi d'attributions illimitées dans une ou plusieurs provinces. 地方監察官
摘自范熙庸《法國新志》
近來譯者,譯西音敵怕門(département)為省,爾朗敵司芒(arrondissement)為府,光登(canton)為州,康繆恩(commune)為縣,法國共八十七敵怕門,是八十七省矣。竊以中國疆域之廣,僅二十二行省,法國之地,不及中國十分之一,而言八十七省,似覺未妥。攷瀛環志略,言佛郎西國舊分三十三部,近改為八十六府;海國圖志,言佛蘭西有八十一大部落,均無作省者,且省府縣,係遞屬之名,若州,則直隸州等於府,散州等於縣,以之次於府縣之間,亦不甚合。於是不揣謭陋,譯為郡縣鄉黨,而以郡守、縣令、鄉正、黨正,名其官焉。管窺之見,亦未敢自以為當也。
敵怕門 département 省 > 郡 (守)
爾朗敵司芒 arrondissement 府 > 縣 (令)
光登 canton 州 > 鄉 (正)
康繆恩 commune 縣 > 黨 (正)
紋章術語
- 以下紋章圖案採自遊戲《十字軍諸王》(Crusader Kings)。
- 有提及方向者,皆以紋章自身為準(左右與觀者相反)。
accompagné (adj.) 指主要圖案旁的空間中帶有次要圖案
accorné (adj.) 用指角的顏色
adossé (adj.) 背靠背〔反義:affronté〕
affronté (adj.) 面對面〔反義:adossé〕
aiglette (n.f.) 小鷹
alérion (n.m.) 無喙無爪的小鷹
下圖為洛林公國紋章。紋章中的三隻小鷹即是 alérion。
alésé (adj.) 不與紋章邊緣相接碰
ancré (adj.) (十字等)末端呈錨狀的
anille (n.f.) 兩個開口向外的 C 相交連的圖案
armé (adj.) 用指爪掌顏色
下圖為布拉班特公國(Brabant)紋章。其紅爪及舌頭部分的描述即為 armé et lampassé de gueules。
armes à enquerre 指不遵照規紋章描述規則的紋章,通常指底色與圖案同用金銀色(métal sur métal)或同用五基色(couleur sur couleur)。
下圖為耶路撒冷王國紋章。此紋章底色為銀色,圖案為金色,即是 armes à enquerre 的範例。
azur (n.m.) 藍色
bande (n.m.) (方向以紋章本身為準)右上至左下的斜條
bandé (adj.) 帶 bande 的
下圖為勃艮第公國紋章。紋章中斜條即為 bande。
bar (n.m.) 魚
barre (n.m.) (方向以紋章本身為準)左上至右下的斜條
barré (adj.) 帶 barre 的
basilic (n.m.) 雞頭龍身的蛇怪
bâton (n.m.) 斜的帶狀長方形
becqué (adj.) 用指鳥喙顏色
besant (n.m.) 金色或銀色的圓形圖〔相關:tourteau〕
besanté (adj.) 帶 besant 的
bicéphale (adj.) 雙頭
billette (n.f.) 小長方形
billetté (adj.) 帶 billette 的
下圖為勃艮第伯國紋章。佈滿紋章背景的金色小長方形即是 billette。
blasonnement (n.m.) 紋章的敘述文句
bordure (n.f.) 盾徽內緣的邊
下圖為勃艮第公國紋章。紋章中的紅邊即是 bordure。
bretessé (adj.) 條帶形兩邊都帶有城垛狀
brisure (n.f.) 用以區分長幼支系或嫡庶的添加飾
brochant (adj.) 橫貫紋章且置於其他圖案之上的
burelle (n.f.) 小橫條紋
burelé (adj.) 帶 burelle 的
canton (n.m.) 由圖案(如十字等)所切出來的小區塊
cantonné (adj.) 帶 canton 的
champ (n.m.) 紋章背景
chapé (adj.) 兩條直線由頂邊往兩邊延伸的人字形
chargé (adj.) 指某圖案之上帶有其他圖案
chef (n.m.) 盾徽上部〔反義:pointe〕
chevron (n.m.) 人字形紋
chevronné (adj.) 帶 chevron 的
cimier (n.m.) 置於 timbre 上的兜飾
coeur (n.m.) (1) 心形 (2) 紋章中央
componé (adj.) 二色呈塊狀交替
contourné (adj.) 頭朝向左側
contre-écartelé (adj.) 已分為四等分的紋章,其中的分區塊又分為四等分
cotice (n.f.) 對角斜條紋
couleur (n.f.) 指紋章使用的五種基本顏色:藍(azur)、紅(queules)、綠(sinople)、黑(sable)、紫(pourpre)〔反義:métaux〕
coupé (adj.) 上下對分的〔反義:parti〕
couronné (adj.) 戴冠的
crénelé (adj.) 城垛狀的
croisette (n.f.) 小十字
de l'un en l'autre 置於顏色對分的背景上,顏色與背景交錯的圖樣
demi-vol (n.m.) 單翼〔反義:vol〕
denché (adj.) 大鋸齒邊
dentelé (adj.) 小鋸齒邊
dextre (n.f.) (adj.) 右側
écartelé (adj.) 分為四等分
下圖為道芬內(Dauphiné)紋章。其紋章切分為四等分,即為 écartelé。
échiqueté (adj.) 棋盤格狀的
écu (n.m.) 盾形紋章、盾徽
écusson (n.m.) 小盾徽
émail (n.m.) 紋章用色。分三類:(1) 金屬色(métal,即金銀二色) (2) 五基色(couleur,即藍紅綠黑紫五色) (3) 毛皮紋(fourrures,即 hermine 或 vair)
engrêlé (adj.) 圓齒邊
éployé (adj.) 展翼的
fasce (n.f.) 占滿三分之一的中間橫向條紋
fascé (adj.) 帶 fasce 的
下圖為奧地利公國紋章。其紋章中央的銀色橫條,即為 fasce。
fermail (n.m.) 帶扣
fleurdelisé (adj.) (十字等)末端呈百合花狀的
fleuronné (adj.) 帶花飾的
fourrures (n.m.pl.) 毛皮紋(包括 hermine 與 vair)
franc-canton (n.m.) 置於紋章右上角的方形圖樣
franc-quartier (n.m.) 置於紋章上,位於四角之一、占紋章四分之一的圖樣
fretté (adj.) 帶有交織紋路的
fusée (n.f.) 菱形紋飾
fuselé (adj.) 帶 fusée 的
下圖為巴伐利亞公國紋章。其背景即為 fuselé en bande d'azur et d'argent。
gironné (adj.) 各區塊以二種顏色輪替交錯的米字形
griffon (n.m.) 上鷹下獅的傳說生物
下圖為波美拉尼亞公國紋章。紋章中的生物即為 giffon。
gueules (n.m.) 紅色
guivre (n.f.) 蛇
hermine (n.f.) 銀底黑斑紋
下圖為布列塔尼公國紋章。其紋章樣式即是 hermine。
huchet (n.m.) 小號角
issant (adj.) 半身的〔相關:naissant〕
lambel (n.m.) 三齒耙形圖
下圖為亞多亞伯國(Artois)紋章。紋章中上邊的三個垂綴即是 lambel。
lambrequins (n.m.pl.) 布邊飾
lampassé (adj.) 用指舌頭顏色
losangé (adj.) 菱形的、帶菱形的
macle (n.f.) 雙菱形(菱形內帶一小菱形)
membré (adj.) 用指四肢顏色
merlette (n.f.) 無喙、無爪、收翼、行走狀的小鳥
métaux (n.m.pl.) 指金、銀二色〔反義:couleur〕
meuble (n.m.) 紋章上的圖案
mi-parti (adj.) 二紋章各取左右一半相結合
下圖為法蘭西統治時期的那瓦爾王國紋章(1285-1328)。左右二邊各取自法蘭西與那瓦爾紋章,此即 mi-parti。
molette (n.f.) 直邊的五角或六角星
mont (n.m.) 山
moucheture (n.f.) hermine 的點
naissant (adj.) 僅露出上半身的(下半身被遮住)〔相關:issant〕
au naturel (adj.) 自然色的
ondé (adj.) 緩波狀的
or (n.m.) 金色
orle (n.m.) 不碰邊的內緣
pairle (n.m.) 往上觸及兩角、往下觸及邊的 Y 字形
pal (n.m.) 垂直寬帶條紋
palé (adj.) 帶 pal 的
下圖為巴塞隆納伯國紋章。紋章中的直條,即為 pal。其描述為 d'or à quatre pals de gueules。
parti (adj.) 左右對分的〔反義:coupé〕
partition (n.f.) 直線所劃分而成的區塊
passant (adj.) 行走狀的〔相關:rampant〕
patté (adj.) (十字等)末端變大、變曲的
下圖為聖殿騎士團紋章。紋章中的十字,即為 la croix pattée。
pièce (n.f.) 幾何圖形的區塊
plain (adj.) 單樣單色無圖案
pointe (n.f.) 盾徽下部〔反義:chef〕
pommette (n.f.) 小球圖飾
pommeté (adj.) 帶 pommette 的
potencé (adj.) 末端呈 T 字形的
下圖為耶路撒冷王國紋章。紋章中的大十字,即為 la croix potencée。
pourpre (n.f.) 紫色
下圖為萊昂王國紋章。紋章中獅子的顏色即為 pourpre。
quintefeuille (n.f.) 五瓣花圖案
rai (n.m.) 閃光或星飾的尖角
rampant (adj.) (動物)站立狀的〔相關:passant〕
recroisetté (adj.) (十字等)末端呈十字形的
sable (n.m.) 黑色
sautoir (n.m.) X形、斜十字
semé (adj.) 佈滿
下圖為亞多亞伯國(Artois)紋章。紋章背景滿佈金色百合花,即是 semé de fleurs de lys d'or。
senestre (adj.) 左側
sinople (n.m.) 綠色
supports (n.m.pl.) 紋章旁的支托物
sur le tout 置於四等分中央之上的小紋章
sur le tout du tout 置於 sur le tout 上的小紋章
taillé (adj.) 從左上到右下對角切分〔反義:tranché〕
timbre (n.m.) 置於紋章上方的冠冕圖案
timbré (adj.) 帶 timbre 的
tourteau (n.m.) 有色的圓形圖〔相關:besant〕
下圖為布洛尼伯國(Boulogne)紋章。紋章中的圖案即是 aux trois tourteaux de gueules。
tranché (adj.) 從右上到左下對角切分〔反義:taillé〕
vair (n.m.) 藍、銀二色交替的毛皮紋
vairé (adj.) 帶 vair 的
vivré (adj.) 呈波狀的
vol (n.m.) 雙翼〔反義:demi-vol〕
- 有提及方向者,皆以紋章自身為準(左右與觀者相反)。
accompagné (adj.) 指主要圖案旁的空間中帶有次要圖案
accorné (adj.) 用指角的顏色
adossé (adj.) 背靠背〔反義:affronté〕
affronté (adj.) 面對面〔反義:adossé〕
aiglette (n.f.) 小鷹
alérion (n.m.) 無喙無爪的小鷹
下圖為洛林公國紋章。紋章中的三隻小鷹即是 alérion。
alésé (adj.) 不與紋章邊緣相接碰
ancré (adj.) (十字等)末端呈錨狀的
anille (n.f.) 兩個開口向外的 C 相交連的圖案
armé (adj.) 用指爪掌顏色
下圖為布拉班特公國(Brabant)紋章。其紅爪及舌頭部分的描述即為 armé et lampassé de gueules。
armes à enquerre 指不遵照規紋章描述規則的紋章,通常指底色與圖案同用金銀色(métal sur métal)或同用五基色(couleur sur couleur)。
下圖為耶路撒冷王國紋章。此紋章底色為銀色,圖案為金色,即是 armes à enquerre 的範例。
azur (n.m.) 藍色
bande (n.m.) (方向以紋章本身為準)右上至左下的斜條
bandé (adj.) 帶 bande 的
下圖為勃艮第公國紋章。紋章中斜條即為 bande。
bar (n.m.) 魚
barre (n.m.) (方向以紋章本身為準)左上至右下的斜條
barré (adj.) 帶 barre 的
basilic (n.m.) 雞頭龍身的蛇怪
bâton (n.m.) 斜的帶狀長方形
becqué (adj.) 用指鳥喙顏色
besant (n.m.) 金色或銀色的圓形圖〔相關:tourteau〕
besanté (adj.) 帶 besant 的
bicéphale (adj.) 雙頭
billette (n.f.) 小長方形
billetté (adj.) 帶 billette 的
下圖為勃艮第伯國紋章。佈滿紋章背景的金色小長方形即是 billette。
blasonnement (n.m.) 紋章的敘述文句
bordure (n.f.) 盾徽內緣的邊
下圖為勃艮第公國紋章。紋章中的紅邊即是 bordure。
bretessé (adj.) 條帶形兩邊都帶有城垛狀
brisure (n.f.) 用以區分長幼支系或嫡庶的添加飾
brochant (adj.) 橫貫紋章且置於其他圖案之上的
burelle (n.f.) 小橫條紋
burelé (adj.) 帶 burelle 的
canton (n.m.) 由圖案(如十字等)所切出來的小區塊
cantonné (adj.) 帶 canton 的
champ (n.m.) 紋章背景
chapé (adj.) 兩條直線由頂邊往兩邊延伸的人字形
chargé (adj.) 指某圖案之上帶有其他圖案
chef (n.m.) 盾徽上部〔反義:pointe〕
chevron (n.m.) 人字形紋
chevronné (adj.) 帶 chevron 的
cimier (n.m.) 置於 timbre 上的兜飾
coeur (n.m.) (1) 心形 (2) 紋章中央
componé (adj.) 二色呈塊狀交替
contourné (adj.) 頭朝向左側
contre-écartelé (adj.) 已分為四等分的紋章,其中的分區塊又分為四等分
cotice (n.f.) 對角斜條紋
couleur (n.f.) 指紋章使用的五種基本顏色:藍(azur)、紅(queules)、綠(sinople)、黑(sable)、紫(pourpre)〔反義:métaux〕
coupé (adj.) 上下對分的〔反義:parti〕
couronné (adj.) 戴冠的
crénelé (adj.) 城垛狀的
croisette (n.f.) 小十字
de l'un en l'autre 置於顏色對分的背景上,顏色與背景交錯的圖樣
demi-vol (n.m.) 單翼〔反義:vol〕
denché (adj.) 大鋸齒邊
dentelé (adj.) 小鋸齒邊
dextre (n.f.) (adj.) 右側
écartelé (adj.) 分為四等分
下圖為道芬內(Dauphiné)紋章。其紋章切分為四等分,即為 écartelé。
échiqueté (adj.) 棋盤格狀的
écu (n.m.) 盾形紋章、盾徽
écusson (n.m.) 小盾徽
émail (n.m.) 紋章用色。分三類:(1) 金屬色(métal,即金銀二色) (2) 五基色(couleur,即藍紅綠黑紫五色) (3) 毛皮紋(fourrures,即 hermine 或 vair)
engrêlé (adj.) 圓齒邊
éployé (adj.) 展翼的
fasce (n.f.) 占滿三分之一的中間橫向條紋
fascé (adj.) 帶 fasce 的
下圖為奧地利公國紋章。其紋章中央的銀色橫條,即為 fasce。
fermail (n.m.) 帶扣
fleurdelisé (adj.) (十字等)末端呈百合花狀的
fleuronné (adj.) 帶花飾的
fourrures (n.m.pl.) 毛皮紋(包括 hermine 與 vair)
franc-canton (n.m.) 置於紋章右上角的方形圖樣
franc-quartier (n.m.) 置於紋章上,位於四角之一、占紋章四分之一的圖樣
fretté (adj.) 帶有交織紋路的
fusée (n.f.) 菱形紋飾
fuselé (adj.) 帶 fusée 的
下圖為巴伐利亞公國紋章。其背景即為 fuselé en bande d'azur et d'argent。
gironné (adj.) 各區塊以二種顏色輪替交錯的米字形
griffon (n.m.) 上鷹下獅的傳說生物
下圖為波美拉尼亞公國紋章。紋章中的生物即為 giffon。
gueules (n.m.) 紅色
guivre (n.f.) 蛇
hermine (n.f.) 銀底黑斑紋
下圖為布列塔尼公國紋章。其紋章樣式即是 hermine。
huchet (n.m.) 小號角
issant (adj.) 半身的〔相關:naissant〕
lambel (n.m.) 三齒耙形圖
下圖為亞多亞伯國(Artois)紋章。紋章中上邊的三個垂綴即是 lambel。
lambrequins (n.m.pl.) 布邊飾
lampassé (adj.) 用指舌頭顏色
losangé (adj.) 菱形的、帶菱形的
macle (n.f.) 雙菱形(菱形內帶一小菱形)
membré (adj.) 用指四肢顏色
merlette (n.f.) 無喙、無爪、收翼、行走狀的小鳥
métaux (n.m.pl.) 指金、銀二色〔反義:couleur〕
meuble (n.m.) 紋章上的圖案
mi-parti (adj.) 二紋章各取左右一半相結合
下圖為法蘭西統治時期的那瓦爾王國紋章(1285-1328)。左右二邊各取自法蘭西與那瓦爾紋章,此即 mi-parti。
molette (n.f.) 直邊的五角或六角星
mont (n.m.) 山
moucheture (n.f.) hermine 的點
naissant (adj.) 僅露出上半身的(下半身被遮住)〔相關:issant〕
au naturel (adj.) 自然色的
ondé (adj.) 緩波狀的
or (n.m.) 金色
orle (n.m.) 不碰邊的內緣
pairle (n.m.) 往上觸及兩角、往下觸及邊的 Y 字形
pal (n.m.) 垂直寬帶條紋
palé (adj.) 帶 pal 的
下圖為巴塞隆納伯國紋章。紋章中的直條,即為 pal。其描述為 d'or à quatre pals de gueules。
parti (adj.) 左右對分的〔反義:coupé〕
partition (n.f.) 直線所劃分而成的區塊
passant (adj.) 行走狀的〔相關:rampant〕
patté (adj.) (十字等)末端變大、變曲的
下圖為聖殿騎士團紋章。紋章中的十字,即為 la croix pattée。
pièce (n.f.) 幾何圖形的區塊
plain (adj.) 單樣單色無圖案
pointe (n.f.) 盾徽下部〔反義:chef〕
pommette (n.f.) 小球圖飾
pommeté (adj.) 帶 pommette 的
potencé (adj.) 末端呈 T 字形的
下圖為耶路撒冷王國紋章。紋章中的大十字,即為 la croix potencée。
pourpre (n.f.) 紫色
下圖為萊昂王國紋章。紋章中獅子的顏色即為 pourpre。
quintefeuille (n.f.) 五瓣花圖案
rai (n.m.) 閃光或星飾的尖角
rampant (adj.) (動物)站立狀的〔相關:passant〕
recroisetté (adj.) (十字等)末端呈十字形的
sable (n.m.) 黑色
sautoir (n.m.) X形、斜十字
semé (adj.) 佈滿
下圖為亞多亞伯國(Artois)紋章。紋章背景滿佈金色百合花,即是 semé de fleurs de lys d'or。
senestre (adj.) 左側
sinople (n.m.) 綠色
supports (n.m.pl.) 紋章旁的支托物
sur le tout 置於四等分中央之上的小紋章
sur le tout du tout 置於 sur le tout 上的小紋章
taillé (adj.) 從左上到右下對角切分〔反義:tranché〕
timbre (n.m.) 置於紋章上方的冠冕圖案
timbré (adj.) 帶 timbre 的
tourteau (n.m.) 有色的圓形圖〔相關:besant〕
下圖為布洛尼伯國(Boulogne)紋章。紋章中的圖案即是 aux trois tourteaux de gueules。
tranché (adj.) 從右上到左下對角切分〔反義:taillé〕
vair (n.m.) 藍、銀二色交替的毛皮紋
vairé (adj.) 帶 vair 的
vivré (adj.) 呈波狀的
vol (n.m.) 雙翼〔反義:demi-vol〕
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