影片:好難找
10:26
Swan : Ce doit être une plaisanterie ? Tout candidat deverait savoir cela quand même. Eh bien alors, jeune homme ?
* : Merci beaucoup de votre temps.
Père du candidat : Qu'est-ce qui t'apris de [répondre ça] franchement ?
L : (Un peu plus de dix ans que je suis espion et pourtant, pour la première fois que je stresse. Infiltrer une cellule terroriste, une promenade de santé. Et quand j'ai arrêté le compte à rebours d'un missile alors qu'il ne restait qu'une seconde, je m'était pas senti aussi oppressé que maintenant. Car aujourd'hui mon sort repose entre les mains d'autrui.)
Evans : Bien, suivant, famille Forger.
L & Y & A : Oui.
L : (Sans l'ombre d'un doute, voici le moment le plus critique de l'opération Strix.) Merci de nous recevoir.
H : (Te voilà donc, Forger.)
L : Nous menons une guerre d'information et c'est la famille Forger qui en sortira victorieuse.
E : Très bien. Pour commencer, nous allons tout d'abord poser quelques questions aux parents, si vous le permettez.
L : (Le surveillant du cinquième pensionnat de bâtiment Malcolm. Chaleureux, honnête, conservateur. Les élèves s'ouvrent facilement à lui. Son caractère [intègre fait] qu'il vaut mieux donner des réponses franches et directes pour gagner des points avec cet homme.)
E : Si je comprends bien, il s'agit de votre second mariage, monsieur, pouvez-vous nous en dire plus ?
L : (C'est ce qui s'appelle mettre les pieds dans le plat, mais après tout, Eden est très attaché à la tradition familiale.) J'ai croisé ma femme chez le tailleur, une boutique qui fournit d'ailleurs une bonne partie des uniformes de vos élèves. Son [assurance] a été rafraîchissante pour moi. Depuis la disparition de ma précédente femme et notamment en pensant au bien-être de ma fille, j'ai pris mes distances avec le monde extérieur, mais en discutant avec elle, j'ai rapidement compris que nous étions fait l'un pour l'autre. C'est quelqu'un de très gentil et qui ne pense qu'à sa famille. Ce qui m'a fait dire qu'elle s'entend bien avec ma fille.
E : Et quant à vous, madame ?
Y : Eh bien, Loid est quelqu'un de charmant. Pour lui, les enfants passent avant tout. Mais pour autant il a toujours une attention délicate envers moi aussi.
E : Je constate que nous avons affaire à une famille épanouie.
S : Mais madame, vous êtes si jolie, pourquoi s'enticher d'un mari de seconde main qui a déjà un enfant ?
H : Un peu de tenue, voulez-vous, monsieur Swan ?
L : (Le surveillant du deuxième pensionnat de bâtiment Klein. Fils unique du précédent surveillant général, ce qui lui a valu à sa place. Arrogant, avide, dépourvu d'empathie. Sa femme l'a quitté le mois dernier, et il vient même de perdre la garde de sa fille. De ce que j'ai pu entendre les précédents entretiens, il nourrit un profond ressentiment envers les autres familles plus fonctionnelles. J'ai intérêt à ne pas trop l'asticoter.)
E : Passons à la question suivante, voulez-vous ? Pouvez-vous nous dire ce qui vous a poussé à vous intéresser à notre établissement ?
L : La raison est simple. (S'approcher de Desmond, un cible.) L'enseignement dispensé par vos professeurs de tout premier ordre. Ils auront à coeur de donner à ma fille des connaissances de qualité avec une pédagogie rare guidée avant tout par de nobles idéaux patriotiques et l'assurance de former la future élite. Et je ne vois que le corps professoral de l'école d'Eden qui réunissent avec fierté autant de qualité.
H : (Toujours aussi élégance, Loid Forger. Je m'étais pas trompé sur son compte.)
E : Très bien. Dites-moi à présent quel genre d'enfant est votre fille selon vous deux, quelles sont ses principales qualités et ses défauts de votre point de vue.
L : Anya, et bien, c'est une enfant extrêmement curieuse. Elle ne peut s'empêcher de fureter un peu partout. C'est peut-être un défaut, mais elle est débrouillarde et intelligente.
H : (Je n'aurais pas dit intelligente.)
L : Rien ne lui échappe qu'on [pourrait] même croire qu'elle lit en nous comme dans un livre ourvert. Cela nous surprend à chaque fois. Pour la nourriture par contre, elle peut se montrer difficile.
E : Bien madame, quels sont les principes qui guident l'éducation de cet enfant ?
Y : (Allez, comme [durant? diront?] les répétitions.) Comme vous avez pu le souligner, je ne suis pas sa mère biologique. Et j'ai voulu m'entendre avec elle, c'est pourquoi au début, je l'ai un peu gâtée. Mais penser à son avenir m'a fait changer. Et je tâche désormais d'être un peu sévère quand cela est nécessaire.
E : Monsieur a évoqué qu'elle était un peu difficile concernant les menus, quelles sont vos habitudes alimentaires au sein de votre famille ?
Y : Eh... Nos repas vous voulez dire, eh bien...
L : La plupart du temps, je suis celui qui cuisine, même si elle peut m'aider quand je suis occupé, elle ne rechigne pas à se mettre pour nous. (Même si ce n'est jamais encore arrivé.)
S : Vous plaisantez ? Il existe donc des épouses qui ne savent pas cuisiner ? Vous devriez vous prendre un peu [en main]. Quel exemple pour cet enfant !
L : Chacun peut avoir ses domaines de prédilection. Ma femme est une fée du logis et elle adore nettoyer de fond en comble et elle s'occupe de la petite mieux que je ne saurais le faire.
S : J'ai envie de dire encore heureux. C'est la moindre des choses à demander à une femme.
L : Et bien...
Y : Ce n'est pas grave, Loid.
L : (Elle a raison. Du calme. Garde ton sang froid, monsieur Twilight. Ne t'emporte pas pour si peu. D'autant plus que ce n'est pas vraiment ta femme.)
S : (Ce genre de petit couple parfait me hérisse le poil. [Ils vont voir tantôt rouge]. Je vais leur en donner des [souvenirs]. Ils vont sortir de cette pièce en miettes. Des gens comme eux ne peuvent pas être acceptés ici.)
A : (Le monsieur n'aime pas papa et maman. Je dois rattraper tout.)
E : Merci de vos réponses. Si nous passions désormais à la principale intéressée.
L : (On y est.)
E : Tout d'abord, peux-tu me dire ton nom et ton adresse, ma petite ?
A : Je m'appelle Anya Forger. J'habite à Berlint, quartier ouest, rue du parc au numéro cent... au cent vingt-huit.
E : Quand tu n'as pas école, dis-nous ce que tu fais d'ordinaire ?
A : J'y vais au musée et ensuite je mange à l'opéra.
L : (Bien, pour l'instant nous sommes dans le cadre de ce que vous avons répété.)
E : Si tu entres dans cette école, qu'est-ce que tu aimerais y faire ?
A : Eh j'aimerais... j'aimerais... (Et zut, c'était quoi déjà ?)
L : (En ce qui me concerne, participer à l'amicale des parents d'élèves, me rapprocher de Desmond et dévoiler les plans de l'organisation ennemie.)
A : Ah oui, j'aimerais dévoiler les plans secrets de l'organisation.
L : (Mais qu'est-ce qu'elle raconte ?)
E : Secrets de l'organisation ? Tu veux savoir ce que fait le directeur ?
L : Hahahaha, je suis désolé. Comme vous voyez, elle ne manque pas d'ambition. Elle admire le directeur, car il est tout en haut de l'organigramme.
H : (Oh, à son âge, elle a déjà compris qu'il faut suivre les modèles qui ont le plus réussi. Encore un indice du raffinement de cette famille.) Dans ce cas, mademoiselle, pourriez-vous nous dire le nom de notre directeur ?
A : Oui ! C'est Vé...Bé...
L : (Oui, vas-y ! Bénédicte Ivan Goodfeller.)
A : Bénédicata Concombre Goût-de-fleur.
H : Très bien. Et selon vous, qu'est-ce qu'il faudrait que vous fassiez pour devenir quelqu'un comme lui ?
A : Survivre toute seule dans la jungle sans rien et ne jamais avoir peur des épreuves en défiant la mort à chaque instant sans jamais abandonner.
L : (Oui, comme le héros du dessin animé dans l'épisode d'hier.)
H : (Quel caractère bien trempé ! Elle n'a l'air de rien. J'ai failli la sous-estimer !)
E : C'est bien, mais nous n'en demandons pas tant à nos élèves. Changeons de sujet. Sais-tu quel métier fait ton père ?
A : C'est un es... un espoir pour tous les gens [qui soignent] de la tête.
E : Tu peux prendre ton temps pour répondre, tu sais. Passons à la suite, ta nouvelle maman, c'est quel genre de personne ?
A : Elle est très gentille. Mais des fois elle fait un peu peur.
E : Si tu devais donner une note à ton papa et à ta maman, tu leur donnerais combien ?
A : Ils ont 20 Anya sur 20. Ils sont très rigolos tous les deux et je les aime beaucoup tout plein. Je veux rester toujours avec eux.
S : (C'est pour ça que je soutiens qu'on n'a pas besoin de ces niaiseries.) Mais entre ton ancienne maman et ta nouvelle maman, c'est laquelle que tu préfères ?
E : Mais enfin monsieur Swan...
S : Un problème ?
L : Je vous prirais de passer à une autre question.
S : C'est le règlement. Une absence de réponse la pénalisera.
L : (Je ne sais même pas comment elle a atterri à l'orphelinat. Il est assez probable que sa mère biologique est disparue.)
A : Ma maman...
S : Je vois, d'accord, c'est très clair. Tu préférais ton ancienne maman.
Y : Cela suffit, monsieur...
L : Yor, un peu de sang froid.
Y : Quoi ?
L : (Il faut se retenir à la mission avant tout.)
S : Nous avons de nombreux pensionnaires qui vivent loin de leurs parents. Vous imaginez, si chacun se mettaient à pleurnicher à la moindre contrariété, les petites natures n'ont rien à faire dans notre école.
L : (Oui, ce qu'il dit est insupportable mais [pas sain?], et puis nous ne sommes même pas une véritable famille. Cela ne [m'effleure] même pas.)
S : Qu'y a-t-il, madame la deuxième épouse ? Ne soyez pas vexée parce que vous avez perdu contre un fantôme !
E : Ah, ça fait du bien.
L : (Tu peux encaisser, Twilight.)
L : Pardon. Il y avait une mouche. Merci du temps que vous nous avez accordé.
S : Hé, où allez-vous ? L'entretien n'est pas encore fini !
L : Est-ce un des principes de votre établissement, fouler aux pieds les sentiments des enfants ? Dans ce cas, je me suis trompé d'école.
S : Comment osez-vous ! Vous croyez pouvoir humilier notre école.
L : Venez, de retour. Au revoir, messieurs.
S : N'espérez pas remettre un pied ici [un de ces jours].
H : Vous allez trop loin, monsieur Swan.
S : Auriez-vous quelque chose à [redire] sur ma manière de faire ? Mon père n'est peut-être plus au poste mais il reste influent, je vous signale. Vous devriez rester prudent. On ne sait jamais. Alors, allez, appelez les suivants !
(K : Et je ne vois que le corps professoral de l'école d'Eden qui réunissent avec fierté autant de qualité.)
H : (Comment pourrais-je me prétendre enseignant si je me contentais de brosser les puissants dans le sens du poil ?) Je me demande bien lequel de nous deux a le plus humilié l'école.
S : Hein ?
H : Un problème de plus réglé avec élégance.
H: La prochaine fois que nous nous croisons, en tant que professeur, je n'aurai pas à rougir devant toi, Forger.
L : (C'est [mort]. On est recalé.)
Y : Je vais nous préparer du thé.
L : (Il est beau le meilleur des espions. Je laissais mes sentiments interférer dans ma mission.)
A : Papa, je te demande pardon. C'est loupé. J'ai pas réussi l'examen, pardon. Je suis désolée.
L : C'est rien, Anya. Tu n'as pas à t'excuser. Et puis, tu n'avais pas envie d'aller dans cette école, pas vrai ?
A : Si, j'ai envie d'aller à l'école. Si je vais pas à celle-là, j'aurais échoué à ma mission, rien qu'à moi, et on pourra plus être ensemble.
L : Anya.
Y : Si Anya est refusée, ce sera la fin de notre vie sous ce toit. Non non, ça ne serait pas si grave, je ne chercherai qu'une couverture pour faire tranquillement mon vrai travail.
L : Il faut être un peu réaliste. Nous n'avons aucune chance d'être reçus.
Y : Non, au contraire, je suis sûre que tout va bien se passer.
A : Oui, il y avait le gentil monsieur aux lunettes et l'autre monsieur avec une seule lunette.
Y : En effet, il n'y avait pas que cet horrible personnage. Les autres nous soutiendront. J'en suis sûre.
L : (Un espion n'a jamais confiance en qui que ce soit. Il vit en prévoyant toujours le pire des scénarios.)
(A : Je veux rester toujours avec eux.)
L : (Mais peut-être que pour une fois.) Vous avez raison. Ce qui doit arriver arrivera. Pour l'instant, comme on dit, après l'effort, le réconfort.
L : (Pour le moment, je peux en profiter un peu.) Au futur radieux de notre famille !
A : Il y a quelque chose qui est tombé.
Y : C'est notre portrait de famille qui est tombé.
L : (Plus bas que terre.)
Narrateur : La mission sera-t-elle courronnée de succes ? ou non ?
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Swan : Ce doit être une plaisanterie ? Tout candidat deverait savoir cela quand même. Eh bien alors, jeune homme ?
* : Merci beaucoup de votre temps.
Père du candidat : Qu'est-ce qui t'apris de [répondre ça] franchement ?
L : (Un peu plus de dix ans que je suis espion et pourtant, pour la première fois que je stresse. Infiltrer une cellule terroriste, une promenade de santé. Et quand j'ai arrêté le compte à rebours d'un missile alors qu'il ne restait qu'une seconde, je m'était pas senti aussi oppressé que maintenant. Car aujourd'hui mon sort repose entre les mains d'autrui.)
Evans : Bien, suivant, famille Forger.
L & Y & A : Oui.
L : (Sans l'ombre d'un doute, voici le moment le plus critique de l'opération Strix.) Merci de nous recevoir.
H : (Te voilà donc, Forger.)
L : Nous menons une guerre d'information et c'est la famille Forger qui en sortira victorieuse.
E : Très bien. Pour commencer, nous allons tout d'abord poser quelques questions aux parents, si vous le permettez.
L : (Le surveillant du cinquième pensionnat de bâtiment Malcolm. Chaleureux, honnête, conservateur. Les élèves s'ouvrent facilement à lui. Son caractère [intègre fait] qu'il vaut mieux donner des réponses franches et directes pour gagner des points avec cet homme.)
E : Si je comprends bien, il s'agit de votre second mariage, monsieur, pouvez-vous nous en dire plus ?
L : (C'est ce qui s'appelle mettre les pieds dans le plat, mais après tout, Eden est très attaché à la tradition familiale.) J'ai croisé ma femme chez le tailleur, une boutique qui fournit d'ailleurs une bonne partie des uniformes de vos élèves. Son [assurance] a été rafraîchissante pour moi. Depuis la disparition de ma précédente femme et notamment en pensant au bien-être de ma fille, j'ai pris mes distances avec le monde extérieur, mais en discutant avec elle, j'ai rapidement compris que nous étions fait l'un pour l'autre. C'est quelqu'un de très gentil et qui ne pense qu'à sa famille. Ce qui m'a fait dire qu'elle s'entend bien avec ma fille.
E : Et quant à vous, madame ?
Y : Eh bien, Loid est quelqu'un de charmant. Pour lui, les enfants passent avant tout. Mais pour autant il a toujours une attention délicate envers moi aussi.
E : Je constate que nous avons affaire à une famille épanouie.
S : Mais madame, vous êtes si jolie, pourquoi s'enticher d'un mari de seconde main qui a déjà un enfant ?
H : Un peu de tenue, voulez-vous, monsieur Swan ?
L : (Le surveillant du deuxième pensionnat de bâtiment Klein. Fils unique du précédent surveillant général, ce qui lui a valu à sa place. Arrogant, avide, dépourvu d'empathie. Sa femme l'a quitté le mois dernier, et il vient même de perdre la garde de sa fille. De ce que j'ai pu entendre les précédents entretiens, il nourrit un profond ressentiment envers les autres familles plus fonctionnelles. J'ai intérêt à ne pas trop l'asticoter.)
E : Passons à la question suivante, voulez-vous ? Pouvez-vous nous dire ce qui vous a poussé à vous intéresser à notre établissement ?
L : La raison est simple. (S'approcher de Desmond, un cible.) L'enseignement dispensé par vos professeurs de tout premier ordre. Ils auront à coeur de donner à ma fille des connaissances de qualité avec une pédagogie rare guidée avant tout par de nobles idéaux patriotiques et l'assurance de former la future élite. Et je ne vois que le corps professoral de l'école d'Eden qui réunissent avec fierté autant de qualité.
H : (Toujours aussi élégance, Loid Forger. Je m'étais pas trompé sur son compte.)
E : Très bien. Dites-moi à présent quel genre d'enfant est votre fille selon vous deux, quelles sont ses principales qualités et ses défauts de votre point de vue.
L : Anya, et bien, c'est une enfant extrêmement curieuse. Elle ne peut s'empêcher de fureter un peu partout. C'est peut-être un défaut, mais elle est débrouillarde et intelligente.
H : (Je n'aurais pas dit intelligente.)
L : Rien ne lui échappe qu'on [pourrait] même croire qu'elle lit en nous comme dans un livre ourvert. Cela nous surprend à chaque fois. Pour la nourriture par contre, elle peut se montrer difficile.
E : Bien madame, quels sont les principes qui guident l'éducation de cet enfant ?
Y : (Allez, comme [durant? diront?] les répétitions.) Comme vous avez pu le souligner, je ne suis pas sa mère biologique. Et j'ai voulu m'entendre avec elle, c'est pourquoi au début, je l'ai un peu gâtée. Mais penser à son avenir m'a fait changer. Et je tâche désormais d'être un peu sévère quand cela est nécessaire.
E : Monsieur a évoqué qu'elle était un peu difficile concernant les menus, quelles sont vos habitudes alimentaires au sein de votre famille ?
Y : Eh... Nos repas vous voulez dire, eh bien...
L : La plupart du temps, je suis celui qui cuisine, même si elle peut m'aider quand je suis occupé, elle ne rechigne pas à se mettre pour nous. (Même si ce n'est jamais encore arrivé.)
S : Vous plaisantez ? Il existe donc des épouses qui ne savent pas cuisiner ? Vous devriez vous prendre un peu [en main]. Quel exemple pour cet enfant !
L : Chacun peut avoir ses domaines de prédilection. Ma femme est une fée du logis et elle adore nettoyer de fond en comble et elle s'occupe de la petite mieux que je ne saurais le faire.
S : J'ai envie de dire encore heureux. C'est la moindre des choses à demander à une femme.
L : Et bien...
Y : Ce n'est pas grave, Loid.
L : (Elle a raison. Du calme. Garde ton sang froid, monsieur Twilight. Ne t'emporte pas pour si peu. D'autant plus que ce n'est pas vraiment ta femme.)
S : (Ce genre de petit couple parfait me hérisse le poil. [Ils vont voir tantôt rouge]. Je vais leur en donner des [souvenirs]. Ils vont sortir de cette pièce en miettes. Des gens comme eux ne peuvent pas être acceptés ici.)
A : (Le monsieur n'aime pas papa et maman. Je dois rattraper tout.)
E : Merci de vos réponses. Si nous passions désormais à la principale intéressée.
L : (On y est.)
E : Tout d'abord, peux-tu me dire ton nom et ton adresse, ma petite ?
A : Je m'appelle Anya Forger. J'habite à Berlint, quartier ouest, rue du parc au numéro cent... au cent vingt-huit.
E : Quand tu n'as pas école, dis-nous ce que tu fais d'ordinaire ?
A : J'y vais au musée et ensuite je mange à l'opéra.
L : (Bien, pour l'instant nous sommes dans le cadre de ce que vous avons répété.)
E : Si tu entres dans cette école, qu'est-ce que tu aimerais y faire ?
A : Eh j'aimerais... j'aimerais... (Et zut, c'était quoi déjà ?)
L : (En ce qui me concerne, participer à l'amicale des parents d'élèves, me rapprocher de Desmond et dévoiler les plans de l'organisation ennemie.)
A : Ah oui, j'aimerais dévoiler les plans secrets de l'organisation.
L : (Mais qu'est-ce qu'elle raconte ?)
E : Secrets de l'organisation ? Tu veux savoir ce que fait le directeur ?
L : Hahahaha, je suis désolé. Comme vous voyez, elle ne manque pas d'ambition. Elle admire le directeur, car il est tout en haut de l'organigramme.
H : (Oh, à son âge, elle a déjà compris qu'il faut suivre les modèles qui ont le plus réussi. Encore un indice du raffinement de cette famille.) Dans ce cas, mademoiselle, pourriez-vous nous dire le nom de notre directeur ?
A : Oui ! C'est Vé...Bé...
L : (Oui, vas-y ! Bénédicte Ivan Goodfeller.)
A : Bénédicata Concombre Goût-de-fleur.
H : Très bien. Et selon vous, qu'est-ce qu'il faudrait que vous fassiez pour devenir quelqu'un comme lui ?
A : Survivre toute seule dans la jungle sans rien et ne jamais avoir peur des épreuves en défiant la mort à chaque instant sans jamais abandonner.
L : (Oui, comme le héros du dessin animé dans l'épisode d'hier.)
H : (Quel caractère bien trempé ! Elle n'a l'air de rien. J'ai failli la sous-estimer !)
E : C'est bien, mais nous n'en demandons pas tant à nos élèves. Changeons de sujet. Sais-tu quel métier fait ton père ?
A : C'est un es... un espoir pour tous les gens [qui soignent] de la tête.
E : Tu peux prendre ton temps pour répondre, tu sais. Passons à la suite, ta nouvelle maman, c'est quel genre de personne ?
A : Elle est très gentille. Mais des fois elle fait un peu peur.
E : Si tu devais donner une note à ton papa et à ta maman, tu leur donnerais combien ?
A : Ils ont 20 Anya sur 20. Ils sont très rigolos tous les deux et je les aime beaucoup tout plein. Je veux rester toujours avec eux.
S : (C'est pour ça que je soutiens qu'on n'a pas besoin de ces niaiseries.) Mais entre ton ancienne maman et ta nouvelle maman, c'est laquelle que tu préfères ?
E : Mais enfin monsieur Swan...
S : Un problème ?
L : Je vous prirais de passer à une autre question.
S : C'est le règlement. Une absence de réponse la pénalisera.
L : (Je ne sais même pas comment elle a atterri à l'orphelinat. Il est assez probable que sa mère biologique est disparue.)
A : Ma maman...
S : Je vois, d'accord, c'est très clair. Tu préférais ton ancienne maman.
Y : Cela suffit, monsieur...
L : Yor, un peu de sang froid.
Y : Quoi ?
L : (Il faut se retenir à la mission avant tout.)
S : Nous avons de nombreux pensionnaires qui vivent loin de leurs parents. Vous imaginez, si chacun se mettaient à pleurnicher à la moindre contrariété, les petites natures n'ont rien à faire dans notre école.
L : (Oui, ce qu'il dit est insupportable mais [pas sain?], et puis nous ne sommes même pas une véritable famille. Cela ne [m'effleure] même pas.)
S : Qu'y a-t-il, madame la deuxième épouse ? Ne soyez pas vexée parce que vous avez perdu contre un fantôme !
E : Ah, ça fait du bien.
L : (Tu peux encaisser, Twilight.)
L : Pardon. Il y avait une mouche. Merci du temps que vous nous avez accordé.
S : Hé, où allez-vous ? L'entretien n'est pas encore fini !
L : Est-ce un des principes de votre établissement, fouler aux pieds les sentiments des enfants ? Dans ce cas, je me suis trompé d'école.
S : Comment osez-vous ! Vous croyez pouvoir humilier notre école.
L : Venez, de retour. Au revoir, messieurs.
S : N'espérez pas remettre un pied ici [un de ces jours].
H : Vous allez trop loin, monsieur Swan.
S : Auriez-vous quelque chose à [redire] sur ma manière de faire ? Mon père n'est peut-être plus au poste mais il reste influent, je vous signale. Vous devriez rester prudent. On ne sait jamais. Alors, allez, appelez les suivants !
(K : Et je ne vois que le corps professoral de l'école d'Eden qui réunissent avec fierté autant de qualité.)
H : (Comment pourrais-je me prétendre enseignant si je me contentais de brosser les puissants dans le sens du poil ?) Je me demande bien lequel de nous deux a le plus humilié l'école.
S : Hein ?
H : Un problème de plus réglé avec élégance.
H: La prochaine fois que nous nous croisons, en tant que professeur, je n'aurai pas à rougir devant toi, Forger.
L : (C'est [mort]. On est recalé.)
Y : Je vais nous préparer du thé.
L : (Il est beau le meilleur des espions. Je laissais mes sentiments interférer dans ma mission.)
A : Papa, je te demande pardon. C'est loupé. J'ai pas réussi l'examen, pardon. Je suis désolée.
L : C'est rien, Anya. Tu n'as pas à t'excuser. Et puis, tu n'avais pas envie d'aller dans cette école, pas vrai ?
A : Si, j'ai envie d'aller à l'école. Si je vais pas à celle-là, j'aurais échoué à ma mission, rien qu'à moi, et on pourra plus être ensemble.
L : Anya.
Y : Si Anya est refusée, ce sera la fin de notre vie sous ce toit. Non non, ça ne serait pas si grave, je ne chercherai qu'une couverture pour faire tranquillement mon vrai travail.
L : Il faut être un peu réaliste. Nous n'avons aucune chance d'être reçus.
Y : Non, au contraire, je suis sûre que tout va bien se passer.
A : Oui, il y avait le gentil monsieur aux lunettes et l'autre monsieur avec une seule lunette.
Y : En effet, il n'y avait pas que cet horrible personnage. Les autres nous soutiendront. J'en suis sûre.
L : (Un espion n'a jamais confiance en qui que ce soit. Il vit en prévoyant toujours le pire des scénarios.)
(A : Je veux rester toujours avec eux.)
L : (Mais peut-être que pour une fois.) Vous avez raison. Ce qui doit arriver arrivera. Pour l'instant, comme on dit, après l'effort, le réconfort.
L : (Pour le moment, je peux en profiter un peu.) Au futur radieux de notre famille !
A : Il y a quelque chose qui est tombé.
Y : C'est notre portrait de famille qui est tombé.
L : (Plus bas que terre.)
Narrateur : La mission sera-t-elle courronnée de succes ? ou non ?
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