影片:好難找
09:05
Yor : C'est mon frère, Yuri, veut venir nous voir à la maison, ce soir !
Loid : Ce soir !
Y : Et voilà, il tient à venir nous féliciter aujourd'hui. Est-ce que ça va aller ? Il ne va pas découvrir notre petit manège ?
L : Ne t'en fais pas ! Ça ira. J'avais tout prévu. J'ai toujours mon kit d'urgence de couple à toute épreuve [pas loin?].
Anya : Vous allez vous faire des bisous ?
L & Y : Bien sûr que non !
A : Il n'est pas encore là, le petit frère de maman ?
L : Tu pourras l'appeler tonton.
A : Tonton. Haaaah...
L : Allez, Anya. Je crois qu'il est plus que l'heure d'aller se coucher.
A : Mais je veux dire bonjour à mon tonton, moi.
Y : Il a dû avoir un souci au travail, je dirais.
Yuri : (Je n'aurais dû pas m'emporter. J'suis en retard maintenant. Mais c'est pas grave. Oh ! Ça fait tellement longtemps que j'ai pas vu Yor. Trop bien ! Ah... j'ai mal aux côtes qu'elle m'a brisées en faisant un câlin plus jeune. Mais je frémis rien que souvenir de toute la force de son amour. Quoi qu'il en soit, je comprends pas pourquoi elle m'a pas dit pendant un an qu'elle était mariée. Ah ! Et si son mari était une infâme pourriture qu'elle n'osait pas me présenter ? Je la protègerai de toutes les menaces qui peuvent peser sur elle. Mari [aux_pages m'en moque?], pas d'exception ! Loid Forger, si tu as l'audace de ne pas bien la traiter, je te [coffre] séance [tenante]. Non, du calme, du calme. Je ne dois pas me montrer [sous] ce jour-là. Je ne dois rien révéler de moi pour protéger mon travail et notre bonheur à tous les deux.)
Loid : (Yuri Briar, le seul membre de la famille étendue des Forger. Elle est tellement proche de lui, ce serait si simple de faire un impair. Et je ne peux en aucun cas me permettre de perdre maintenant ma famille que j'ai fondée après tant d'efforts.)
Narrateur : Tout le monde possède une [facette?] qu'il ne montre à personne d'autre. Tout le monde cache sa nature profonde, ce qu'il pense vraiment derrière un sourire [façade], [bluffant] en permanence. On joue un rôle devant nos amis, ceux qui partagent notre vie, notre famille. C'est ainsi que le monde arrive à bâtir temporairement et en surface un quotidien paisible.
Télé : Monsieur Windsor, ministre des affaires étrangères, a rencontré son homologue westalien...
Loid & Yuri : Hahaha... (On va bien voir ! Je dois être certain que cet homme ne représente pas une menace pour ma famille.)
Yuri : (Même si c'est très clair, ce n'est pas le cas.)
L : Je peux te débarrasser, si tu veux.
Yuri : Non, ne prenez pas cette peine ! Ça ira très bien, merci !
L : Bon, je vais aller préparer rapidement quelque chose à grignoter. Je vous laisse papoter tous les deux.
Yuri : Voyons, ce n'est pas nécessaire. (Mais qui voudrait manger ce que t'as touché, [pauvre type].)
Y : Yuri, tu fais peur quand tu es nerveux. Tu pourrais te détendre un peu.
Yuri : Mais je suis détendu, promis !
Yuri : (Attention, j'aurais pas dû paraître si hostile en arrivant. J'ai pas encore décompressé de l'interrogatoire.)
Yor & Yuri : (Devant Yuri/Yor, je dois donner l'impression d'être [une douse] modèle.)
Y : (Je ne pourrai jamais lui dire que je me suis mariée pour pouvoir continuer à trucider des gens en paix.)
Y : Merci pour les fleurs, Yuri.
Yuri : C'est la mondre des choses. Pour autant, ça ne veut pas dire que ce mariage me convainc.
Y : Ah ?
Yuri : Tu ne m'as rien dit pendant un an. J'espère que t'as une bonne raison parce que là je comprends pas.
L : (Le sujet devait arriver sur la table comme prévu. )
(L : Et concernant ton frère, ce serait [peut-être] plus simple de lui dire la vérité ? Il pourrait comprendre que c'est un problème d'être célibataire à ton âge de nos jours, rien que ça, pourrait être suspect. Il doit bien en être conscient quand même. c'est logique.)
(Y : Surtout pas ! Yuri peut parfois être [un brin psychorigide] sur certains points. Je vais le ménager. Car ça lui troublerait de savoir que je ne suis pas mariée par amour. Si on pouvait éviter de [braquer]. Je ne voudrais pas que ça te cause des ennuis non plus, Loid. Si on pouvait faire en sorte que mon frère n'est pas à s'inquiéter davantage à mon sujet.)
(Y : C'est bon ! Tu n'as pas à t'inquéter. J'ai déjà trouvé l'excuse qui conviendra parfaitement.)
Y : (Après tout, je suis la personne qui le connaît le mieux au monde. Je sais comment il marche.)
L : (Je te laisse gérer, Yor.)
Yuri : Alors, réponds-moi ! Pourquoi n'avoir rien dit tout ce temps ?
Y : Eh, à vrai dire, je... j'ai complètement oublié.
Yuri : Hein ? C'est-à-dire...
Y : Ça m'est sorti de la tête.
Yuri : Mais l'autre fois quand on s'est téléphoné, on a parlé de ton copain, t'aurais pu me dire à ce moment-là.
Y : Ah oui, c'est vrai ! Tiens, c'est simple. J'ai dû oublier que j'avais oublié de te l'annoncer.
Yuri : D'accord. Si tu le dis, je suis obligé de te croire. Pardon.
L : (Et lui, il marche !?)
Narrateur : L'amour fraternel rend avegle, on dirait bien.
Yuri : Tu pourrais faire plus attention quand même.
L : ([Ça marche] comme ça chez eux ?)
L : Tiens, je t'en prie.
Yuri : (On était bien là. Ne viens pas tout gâcher ! Allez, il faut que je sois un minimum correct avec lui ou Yor va finir par m'en vouloir pour la forme.)
Y : Loid est doué, tu trouve pas ? On [se cale] toujours avec lui.
Yuri : ([on] croit pas [ma main douée?] par le ventre. [ça prendra pas gredin?])
Yuri : J'ai apporté du vin. Profitons-en, si ça vous dit.
L : Merci, c'est très gentil.
Yuri : (Avec un verre dans le nez, tu montreras ta vraie nature.)
L : On va éviter de te faire boire.
Y : Oui, je m'en doute. (Mais c'est dommage.)
Yuri : Alors, dites-moi, comment vous vous êtes rencontrés ?
L : Dans un magasin où je vais souvent.
Y : Il n'arrêtait pas de me fixer alors qu'on ne se connaissaient même pas. Ça m'a fait un peu peur.
L : Il faut dire que j'ai été stupéfié par sa beauté, rien de plus. ([bon_jour_l'image.] On va vite faire une gaffe si ça continue. Il vaut mieux changer de sujet.) J'ai pris mon courage à deux mains pour l'inviter à dîner. On s'est vite entendu.
Yuri : Vous avez dîné où ? Dans quel restaurant ? La date ? L'heure ? Le menu ? Le montant de l'addition ? Au bout de combien de rendez-vous, vous vous êtes déclarés votre flamme ? Pourquoi se marier ?
L : Eh bien... (C'est quoi, cet interrogatoire ?)
Yuri : Comment vous vous appelez entre vous ?
L : Hein ? Eh... Yor ou chérie.
Yuri : (Quoi ? [et lo_ce dans l] familiarité ! C'est intolérable !).
Yuri : Et toi, tu l'appelles mon petit Loid, Loidounet, Loidichou, Lolo ?
Y : Euh...
Yuri : Ah ! Lolo ! j'y crois pas ! Boire pour oublier !
Y : Mais non, je l'appelle Loid.
Narrateur : L'amour fraternel a ses raisons que la raison ignore. Bref, vous avez compris.
L : Ça va ? Tu veux un verre d'eau ?
Yuri : ([Je vois] pas ce que Yor peut trouver à ce type franchement. Bon, d'accord... il est grand, il est mince, il est beau, il [sent bon?] la cuisine chaude, il est gentil attentionné médecin par dessus le marché, mais c'est tout.) Rrrrr... quel enfer !
Y : Mais enfin, du calme, Yuri !
L : ([Il y a pas quel qui] tient pas d'alcool.) Parle-nous de ton travail, Yuri ! T'es diplomate, c'est ça ? (Vite, on change de sujet.) C'est un superbe poste, ça. Yor est tellement fière de toi. Elle ne cesse de nous en parler.
Y : Dominique, il me donne des nouvelles. Tu es même allé en Hugaria l'autre jour, c'est ça ?
Yuri : Oui. Mais c'était un aller-retour pour le travail. De ce que j'ai pu en voir, c'était magnifique en effet. Si t'avais pu être là. Ils ont beaucoup de cafés et l'établissement que l'impératrice fréquantait est toujours là.
L : Tu as vu la capitale, Óbuda ? Quel que soit le restaurant, on s'y régale toujours. J'ai pu y aller aussi, à l'occasion d'un stage de médecine.
Yuri : J'aimais bien me rendre au Kalpatia. Le ragoût du patron fait sa renommée depuis des décennies.
L : Oui, j'ai pu y goûter aussi. Ah ? Le vin vient de là ? c'est un souvenir ramené du voyage. C'est une bonne bouteille. (Voyons.)
Yuri : Ouais, je crois.
L : (Elle vient bien de la rue Hégia.)
Yuri : Je me suis tombé [dessus] dans une boutique de la rue Hégia.
L : Elle a dû coûter cher, j'imagine. (Dans les 200 calcs, je parie.)
Yuri : Non, ça va. Pas plus de 200 dalcs.
L : (Ainsi la confirmation.) Quoi qu'il en soit, il est délicieux. Merci de nous en faire profiter. (C'est un bon élève. Il connaît par coeur les éléments de langage fournis par le contre-espionnage ostanien dans ses manuels. Ce sont des légendes toutes prêtes pour etre crédible quand on prétend voyager. Autrement dit, son histoire est cousue de fil blanc, [sans compter] que c'est désormais le fils de l'ancien patron qui tient le Kalpatia, et que les [vendanges] désastreuses ont fait grimper le prix de ce genre de bouteilles. Un amateur pourrait tomber [dans le panneau], mais dommage, c'est à moi qu'il a affaire. Yuri Briar, je me suis méfié de lui dès que j'ai su qu'il était diplomate. Les affaires étrangères sont un point d'entrée parfait pour devenir un espion. J[avais] demandé à Franky de se renseigner. Yuri était encore aux affaires étrangères l'an dernier. Ce qui veut dire que les services secrets l'ont débauché il y a relativement peu de temps. De toute évidence, même si je n'ai qu'un [faisceau] de soupçons, il doit faire partie de la sécurité nationale, la fameuse police secrète, l'ennemi juré du WISE. C'est risqué mais je peux en tirer avantage. Il ne faut pas que j'avais ses soupçons. Tenter de me rapprocher de lui devrait être intérressant. Si je lui [tire les vers du nez], il pourrait être une source d'informations inestimables.)
L : Il faudra qu'on t'invite pour te remercier alors.
Y : Tu as vu ça, Yuri ? Tu as le beau-frère le plus gentil du monde.
L : (Yor n'a pas l'air au courant de la vraie nature de son travail, un atout de plus dans ma manche, [au cas où].)
Y : Yuri ?
Yuri : Vous n'avez toujours pas ma bénédiction ! Jamais je le considérerai comme étant de ma famille.
Y : Mais enfin, Yuri, ne dis pas ça !
Yuri : Que ce soit clair. J'ai une bonne position maintenant, oui, et je peux me payer du vin un peu cher si je veux. Et tout ça, je n'oublie pas, c'est grâce à ma soeur. Enfants, on était orphelins et très pauvres. On n'avait même pas les moyens de s'acheter de quoi bien étudier.
(Yuri : Elle en met du temps à rentrer. Elle doit encore avoir du travail à faire.)
(Y : Yuri ! C'est moi ! Je suis là !)
(Yuri : Yor, qu'est-ce qu'il t'est arrivée ? T'es couverte de sang ! C'était quoi, ton travail ?)
(Y : Ah ? Non, non, je t'assure. C'est rien. Je me suis éclaboussée, c'est tout. J'ai quelque chose pour toi, regarde ! Tadam ! Le livre que tu voulais tant. [rien de] pour toi. On m'a donnée plein de sous pour mon travail, alors je [l'ai?vais?] acheté.)
(Yuri : Merci, Yor.)
Yuri : Elle faisait toujours [l'impossible] pour me faire plaisir et [qu'on est en?un?] semblant de vie normale. C'est pourquoi je me suis fait une promesse. Je [jurais] de vite devenir quelqu'un qui pourrait la protéger à mon tour. C'est ma seule famille et je [jurais] que je la protégerai quoi qu'il arrive. Est-ce que tu comprends ? Je n'accepterai jamais que le premier inconnu sorti de je ne sais où débarque pour me piquer celle à qui je tiens le plus au monde.
Y : Yuri...
Yuri : Bien sûr, j'ai envie qu'elle soit heureuse. Je savais qu'elle se marierait un jour, mais pour que je l'accepte, il faut que ce soit avec un homme qui [saurra] la protéger encore mieux que moi. Alors est-ce que tu penses être [à la hauteur], Lolo ?
L : Lo...
Y : (Je fais ça pour rassurer mon petit frère, c'est tout.)
L : Rassure-toi ! J'aime Yor plus que tout et sans aucun doute encore plus que toi. Ma fille aussi s'est très rapidement attachée à elle.
Y : (Ce n'est rien. Il joue la comédie pour rassurer Yuri, c'est tout.)
L : Désormais, elle fait aussi partie de ma famille. Le ciel peut nous tomber sur la tête. Des météorites ou des comètes, cela m'importe peu. Je la protégerai quoi qu'il arrive.
Narrateur : Chez cet homme, mentir [était] une seconde nature.
Yuri : (Des metéorites ? ou des comètes ? Le ciel qui nous tombe sur la tête, pourquoi pas. Mais des comètes ? Il ne doute donc de rien. Il est si fort que ça, mais comment pourrait-il ?) Je déteste ceux qui disent n'importe quoi [sans seuil et] je marche pas. T'es qu'un sale menteur !
Y : Ah, Yuri, tu n'en manques pas une. Tu n'as pas changé toujours aussi ...
L : (Il m'a [caillé]. Il a compris que je me le fais ? Non, bien sûr que non.)
L & Y : Ah !
Yuri : Mmm ? Hein ? Pourquoi vous êtes si gênez ? Vous êtes mariés ou vous êtes à peine touchés la main ? Hein ? On dirait pas que vous êtes ensemble.
L : Enfin, qu'est-ce que tu dis ? C'est l'amour comme au premier jour.
Y : Oui, l'amour fou.
Yuri : J'y crois moyen. Si vous êtes mariés depuis un an, vous allez devoir me le prouver très clairement.
L : Tu veux voir notre certificat de mariage ?
Yuri : Mais non, je pensais pas à ça ! Embrassez-vous passionnément tout de suite.
L & Y : Hein ?
Yuri : Dans un couple, c'est tout ce qui est plus naturel, non ?
Y : Oui, mais... c'est gênant devant qulqu'un.
Yuri : Rien qu'une fois. Ça suffira à me convaincre [promis]. Sinon, je me rue à la mairie pour faire annuler votre union.
L : (Là, c'est la [mouise]. Que faire ? Du calme, Twilight. Tu es le meilleur espion de Westalis. Des missions avec des femmes, tu en as [au compteur]. Si un baiser permet de sauver la mission, c'est [].) Et si cela suffit à convaincre.
Y : Hein ? Euh... Loid...
L : C'est rien, Yor. Il suffit d'être comme d'habitude. Prête ?
Y : (Oui, je comprends. C'est essentiel pour ma couverture, mais bon...)
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Yor : C'est mon frère, Yuri, veut venir nous voir à la maison, ce soir !
Loid : Ce soir !
Y : Et voilà, il tient à venir nous féliciter aujourd'hui. Est-ce que ça va aller ? Il ne va pas découvrir notre petit manège ?
L : Ne t'en fais pas ! Ça ira. J'avais tout prévu. J'ai toujours mon kit d'urgence de couple à toute épreuve [pas loin?].
Anya : Vous allez vous faire des bisous ?
L & Y : Bien sûr que non !
A : Il n'est pas encore là, le petit frère de maman ?
L : Tu pourras l'appeler tonton.
A : Tonton. Haaaah...
L : Allez, Anya. Je crois qu'il est plus que l'heure d'aller se coucher.
A : Mais je veux dire bonjour à mon tonton, moi.
Y : Il a dû avoir un souci au travail, je dirais.
Yuri : (Je n'aurais dû pas m'emporter. J'suis en retard maintenant. Mais c'est pas grave. Oh ! Ça fait tellement longtemps que j'ai pas vu Yor. Trop bien ! Ah... j'ai mal aux côtes qu'elle m'a brisées en faisant un câlin plus jeune. Mais je frémis rien que souvenir de toute la force de son amour. Quoi qu'il en soit, je comprends pas pourquoi elle m'a pas dit pendant un an qu'elle était mariée. Ah ! Et si son mari était une infâme pourriture qu'elle n'osait pas me présenter ? Je la protègerai de toutes les menaces qui peuvent peser sur elle. Mari [aux_pages m'en moque?], pas d'exception ! Loid Forger, si tu as l'audace de ne pas bien la traiter, je te [coffre] séance [tenante]. Non, du calme, du calme. Je ne dois pas me montrer [sous] ce jour-là. Je ne dois rien révéler de moi pour protéger mon travail et notre bonheur à tous les deux.)
Loid : (Yuri Briar, le seul membre de la famille étendue des Forger. Elle est tellement proche de lui, ce serait si simple de faire un impair. Et je ne peux en aucun cas me permettre de perdre maintenant ma famille que j'ai fondée après tant d'efforts.)
Narrateur : Tout le monde possède une [facette?] qu'il ne montre à personne d'autre. Tout le monde cache sa nature profonde, ce qu'il pense vraiment derrière un sourire [façade], [bluffant] en permanence. On joue un rôle devant nos amis, ceux qui partagent notre vie, notre famille. C'est ainsi que le monde arrive à bâtir temporairement et en surface un quotidien paisible.
Télé : Monsieur Windsor, ministre des affaires étrangères, a rencontré son homologue westalien...
Loid & Yuri : Hahaha... (On va bien voir ! Je dois être certain que cet homme ne représente pas une menace pour ma famille.)
Yuri : (Même si c'est très clair, ce n'est pas le cas.)
L : Je peux te débarrasser, si tu veux.
Yuri : Non, ne prenez pas cette peine ! Ça ira très bien, merci !
L : Bon, je vais aller préparer rapidement quelque chose à grignoter. Je vous laisse papoter tous les deux.
Yuri : Voyons, ce n'est pas nécessaire. (Mais qui voudrait manger ce que t'as touché, [pauvre type].)
Y : Yuri, tu fais peur quand tu es nerveux. Tu pourrais te détendre un peu.
Yuri : Mais je suis détendu, promis !
Yuri : (Attention, j'aurais pas dû paraître si hostile en arrivant. J'ai pas encore décompressé de l'interrogatoire.)
Yor & Yuri : (Devant Yuri/Yor, je dois donner l'impression d'être [une douse] modèle.)
Y : (Je ne pourrai jamais lui dire que je me suis mariée pour pouvoir continuer à trucider des gens en paix.)
Y : Merci pour les fleurs, Yuri.
Yuri : C'est la mondre des choses. Pour autant, ça ne veut pas dire que ce mariage me convainc.
Y : Ah ?
Yuri : Tu ne m'as rien dit pendant un an. J'espère que t'as une bonne raison parce que là je comprends pas.
L : (Le sujet devait arriver sur la table comme prévu. )
(L : Et concernant ton frère, ce serait [peut-être] plus simple de lui dire la vérité ? Il pourrait comprendre que c'est un problème d'être célibataire à ton âge de nos jours, rien que ça, pourrait être suspect. Il doit bien en être conscient quand même. c'est logique.)
(Y : Surtout pas ! Yuri peut parfois être [un brin psychorigide] sur certains points. Je vais le ménager. Car ça lui troublerait de savoir que je ne suis pas mariée par amour. Si on pouvait éviter de [braquer]. Je ne voudrais pas que ça te cause des ennuis non plus, Loid. Si on pouvait faire en sorte que mon frère n'est pas à s'inquiéter davantage à mon sujet.)
(Y : C'est bon ! Tu n'as pas à t'inquéter. J'ai déjà trouvé l'excuse qui conviendra parfaitement.)
Y : (Après tout, je suis la personne qui le connaît le mieux au monde. Je sais comment il marche.)
L : (Je te laisse gérer, Yor.)
Yuri : Alors, réponds-moi ! Pourquoi n'avoir rien dit tout ce temps ?
Y : Eh, à vrai dire, je... j'ai complètement oublié.
Yuri : Hein ? C'est-à-dire...
Y : Ça m'est sorti de la tête.
Yuri : Mais l'autre fois quand on s'est téléphoné, on a parlé de ton copain, t'aurais pu me dire à ce moment-là.
Y : Ah oui, c'est vrai ! Tiens, c'est simple. J'ai dû oublier que j'avais oublié de te l'annoncer.
Yuri : D'accord. Si tu le dis, je suis obligé de te croire. Pardon.
L : (Et lui, il marche !?)
Narrateur : L'amour fraternel rend avegle, on dirait bien.
Yuri : Tu pourrais faire plus attention quand même.
L : ([Ça marche] comme ça chez eux ?)
L : Tiens, je t'en prie.
Yuri : (On était bien là. Ne viens pas tout gâcher ! Allez, il faut que je sois un minimum correct avec lui ou Yor va finir par m'en vouloir pour la forme.)
Y : Loid est doué, tu trouve pas ? On [se cale] toujours avec lui.
Yuri : ([on] croit pas [ma main douée?] par le ventre. [ça prendra pas gredin?])
Yuri : J'ai apporté du vin. Profitons-en, si ça vous dit.
L : Merci, c'est très gentil.
Yuri : (Avec un verre dans le nez, tu montreras ta vraie nature.)
L : On va éviter de te faire boire.
Y : Oui, je m'en doute. (Mais c'est dommage.)
Yuri : Alors, dites-moi, comment vous vous êtes rencontrés ?
L : Dans un magasin où je vais souvent.
Y : Il n'arrêtait pas de me fixer alors qu'on ne se connaissaient même pas. Ça m'a fait un peu peur.
L : Il faut dire que j'ai été stupéfié par sa beauté, rien de plus. ([bon_jour_l'image.] On va vite faire une gaffe si ça continue. Il vaut mieux changer de sujet.) J'ai pris mon courage à deux mains pour l'inviter à dîner. On s'est vite entendu.
Yuri : Vous avez dîné où ? Dans quel restaurant ? La date ? L'heure ? Le menu ? Le montant de l'addition ? Au bout de combien de rendez-vous, vous vous êtes déclarés votre flamme ? Pourquoi se marier ?
L : Eh bien... (C'est quoi, cet interrogatoire ?)
Yuri : Comment vous vous appelez entre vous ?
L : Hein ? Eh... Yor ou chérie.
Yuri : (Quoi ? [et lo_ce dans l] familiarité ! C'est intolérable !).
Yuri : Et toi, tu l'appelles mon petit Loid, Loidounet, Loidichou, Lolo ?
Y : Euh...
Yuri : Ah ! Lolo ! j'y crois pas ! Boire pour oublier !
Y : Mais non, je l'appelle Loid.
Narrateur : L'amour fraternel a ses raisons que la raison ignore. Bref, vous avez compris.
L : Ça va ? Tu veux un verre d'eau ?
Yuri : ([Je vois] pas ce que Yor peut trouver à ce type franchement. Bon, d'accord... il est grand, il est mince, il est beau, il [sent bon?] la cuisine chaude, il est gentil attentionné médecin par dessus le marché, mais c'est tout.) Rrrrr... quel enfer !
Y : Mais enfin, du calme, Yuri !
L : ([Il y a pas quel qui] tient pas d'alcool.) Parle-nous de ton travail, Yuri ! T'es diplomate, c'est ça ? (Vite, on change de sujet.) C'est un superbe poste, ça. Yor est tellement fière de toi. Elle ne cesse de nous en parler.
Y : Dominique, il me donne des nouvelles. Tu es même allé en Hugaria l'autre jour, c'est ça ?
Yuri : Oui. Mais c'était un aller-retour pour le travail. De ce que j'ai pu en voir, c'était magnifique en effet. Si t'avais pu être là. Ils ont beaucoup de cafés et l'établissement que l'impératrice fréquantait est toujours là.
L : Tu as vu la capitale, Óbuda ? Quel que soit le restaurant, on s'y régale toujours. J'ai pu y aller aussi, à l'occasion d'un stage de médecine.
Yuri : J'aimais bien me rendre au Kalpatia. Le ragoût du patron fait sa renommée depuis des décennies.
L : Oui, j'ai pu y goûter aussi. Ah ? Le vin vient de là ? c'est un souvenir ramené du voyage. C'est une bonne bouteille. (Voyons.)
Yuri : Ouais, je crois.
L : (Elle vient bien de la rue Hégia.)
Yuri : Je me suis tombé [dessus] dans une boutique de la rue Hégia.
L : Elle a dû coûter cher, j'imagine. (Dans les 200 calcs, je parie.)
Yuri : Non, ça va. Pas plus de 200 dalcs.
L : (Ainsi la confirmation.) Quoi qu'il en soit, il est délicieux. Merci de nous en faire profiter. (C'est un bon élève. Il connaît par coeur les éléments de langage fournis par le contre-espionnage ostanien dans ses manuels. Ce sont des légendes toutes prêtes pour etre crédible quand on prétend voyager. Autrement dit, son histoire est cousue de fil blanc, [sans compter] que c'est désormais le fils de l'ancien patron qui tient le Kalpatia, et que les [vendanges] désastreuses ont fait grimper le prix de ce genre de bouteilles. Un amateur pourrait tomber [dans le panneau], mais dommage, c'est à moi qu'il a affaire. Yuri Briar, je me suis méfié de lui dès que j'ai su qu'il était diplomate. Les affaires étrangères sont un point d'entrée parfait pour devenir un espion. J[avais] demandé à Franky de se renseigner. Yuri était encore aux affaires étrangères l'an dernier. Ce qui veut dire que les services secrets l'ont débauché il y a relativement peu de temps. De toute évidence, même si je n'ai qu'un [faisceau] de soupçons, il doit faire partie de la sécurité nationale, la fameuse police secrète, l'ennemi juré du WISE. C'est risqué mais je peux en tirer avantage. Il ne faut pas que j'avais ses soupçons. Tenter de me rapprocher de lui devrait être intérressant. Si je lui [tire les vers du nez], il pourrait être une source d'informations inestimables.)
L : Il faudra qu'on t'invite pour te remercier alors.
Y : Tu as vu ça, Yuri ? Tu as le beau-frère le plus gentil du monde.
L : (Yor n'a pas l'air au courant de la vraie nature de son travail, un atout de plus dans ma manche, [au cas où].)
Y : Yuri ?
Yuri : Vous n'avez toujours pas ma bénédiction ! Jamais je le considérerai comme étant de ma famille.
Y : Mais enfin, Yuri, ne dis pas ça !
Yuri : Que ce soit clair. J'ai une bonne position maintenant, oui, et je peux me payer du vin un peu cher si je veux. Et tout ça, je n'oublie pas, c'est grâce à ma soeur. Enfants, on était orphelins et très pauvres. On n'avait même pas les moyens de s'acheter de quoi bien étudier.
(Yuri : Elle en met du temps à rentrer. Elle doit encore avoir du travail à faire.)
(Y : Yuri ! C'est moi ! Je suis là !)
(Yuri : Yor, qu'est-ce qu'il t'est arrivée ? T'es couverte de sang ! C'était quoi, ton travail ?)
(Y : Ah ? Non, non, je t'assure. C'est rien. Je me suis éclaboussée, c'est tout. J'ai quelque chose pour toi, regarde ! Tadam ! Le livre que tu voulais tant. [rien de] pour toi. On m'a donnée plein de sous pour mon travail, alors je [l'ai?vais?] acheté.)
(Yuri : Merci, Yor.)
Yuri : Elle faisait toujours [l'impossible] pour me faire plaisir et [qu'on est en?un?] semblant de vie normale. C'est pourquoi je me suis fait une promesse. Je [jurais] de vite devenir quelqu'un qui pourrait la protéger à mon tour. C'est ma seule famille et je [jurais] que je la protégerai quoi qu'il arrive. Est-ce que tu comprends ? Je n'accepterai jamais que le premier inconnu sorti de je ne sais où débarque pour me piquer celle à qui je tiens le plus au monde.
Y : Yuri...
Yuri : Bien sûr, j'ai envie qu'elle soit heureuse. Je savais qu'elle se marierait un jour, mais pour que je l'accepte, il faut que ce soit avec un homme qui [saurra] la protéger encore mieux que moi. Alors est-ce que tu penses être [à la hauteur], Lolo ?
L : Lo...
Y : (Je fais ça pour rassurer mon petit frère, c'est tout.)
L : Rassure-toi ! J'aime Yor plus que tout et sans aucun doute encore plus que toi. Ma fille aussi s'est très rapidement attachée à elle.
Y : (Ce n'est rien. Il joue la comédie pour rassurer Yuri, c'est tout.)
L : Désormais, elle fait aussi partie de ma famille. Le ciel peut nous tomber sur la tête. Des météorites ou des comètes, cela m'importe peu. Je la protégerai quoi qu'il arrive.
Narrateur : Chez cet homme, mentir [était] une seconde nature.
Yuri : (Des metéorites ? ou des comètes ? Le ciel qui nous tombe sur la tête, pourquoi pas. Mais des comètes ? Il ne doute donc de rien. Il est si fort que ça, mais comment pourrait-il ?) Je déteste ceux qui disent n'importe quoi [sans seuil et] je marche pas. T'es qu'un sale menteur !
Y : Ah, Yuri, tu n'en manques pas une. Tu n'as pas changé toujours aussi ...
L : (Il m'a [caillé]. Il a compris que je me le fais ? Non, bien sûr que non.)
L & Y : Ah !
Yuri : Mmm ? Hein ? Pourquoi vous êtes si gênez ? Vous êtes mariés ou vous êtes à peine touchés la main ? Hein ? On dirait pas que vous êtes ensemble.
L : Enfin, qu'est-ce que tu dis ? C'est l'amour comme au premier jour.
Y : Oui, l'amour fou.
Yuri : J'y crois moyen. Si vous êtes mariés depuis un an, vous allez devoir me le prouver très clairement.
L : Tu veux voir notre certificat de mariage ?
Yuri : Mais non, je pensais pas à ça ! Embrassez-vous passionnément tout de suite.
L & Y : Hein ?
Yuri : Dans un couple, c'est tout ce qui est plus naturel, non ?
Y : Oui, mais... c'est gênant devant qulqu'un.
Yuri : Rien qu'une fois. Ça suffira à me convaincre [promis]. Sinon, je me rue à la mairie pour faire annuler votre union.
L : (Là, c'est la [mouise]. Que faire ? Du calme, Twilight. Tu es le meilleur espion de Westalis. Des missions avec des femmes, tu en as [au compteur]. Si un baiser permet de sauver la mission, c'est [].) Et si cela suffit à convaincre.
Y : Hein ? Euh... Loid...
L : C'est rien, Yor. Il suffit d'être comme d'habitude. Prête ?
Y : (Oui, je comprends. C'est essentiel pour ma couverture, mais bon...)
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